Î02 CLEDITSIA. FÉVIER.
ailées, les folioles glabres, ovales, obluses ou «n peu aiguës, à peine dcnticulées. Les
fleurs sont disposées en petites grappes latérales ; elles produisent des gousses ramassées
en bouquets, comprimées, coriaces, ovales, mi peu arrondies, obliques, lougues
d'un pouce et plus, surmontées d'imc petite pointe, ne renfermant qu'une seule
scmcucc elliptique, dure luisante, comprimée, supportée par nn cordon ombilical,
long, tortueux.
I.a connaissance de ce Lévier est due à Catcsbi, qui l'a découvert dans la Caroline.
On le cultive de graines au Jardin des Plantes de Paris. C'est un arbre d'ornement qui
réussit bien en pleine terre, et peut trouver place daus les bosquets d'été.
4. GLEDITSLV macrocanlhos. FÉVIER à grosses épines.
G, spinLs robusti.s , alterné nimosis ; foliolis P. épines Irès-rorles, à rameaux alternes; folioles
lanccola/o - elli/itiris, subtùs arguié reticula- lance'olc'es, el]ipti(|ues , line meut réticulées en
tii-CS). dessous.
GLEUITSIA. macrocanlhos. DESKOKT. Calai. Hort. Paris.
Quoique la Iructilication de celte espèce m- me soit poiut encore parfaitement
rounue, les caractères qu'elle offre dans l'ensemble de ses autres parties sulliscntpour
la l'aire aisément distinguer des précédentes. Ses rameaux sont glabres, striés, d'uu
vert cendré, armés, dans l'ais.sclle îles feuille.s, de très-fortes et grossc.s épines qui en
supportent plusieurs autres, alternes, pluscourtcs. Lesfeuille.s .sont allées, composées
de huit à douze paires de foliole.s alternes, pédicellées, gradncllemem plus grandes ù
mesure qu'elles approclu-nt du sommel du ptHiolo comnum, oblongues, lancéolées,
prc.'iquc elliptiques, vertes, glalu'cs à leurs deux faccs, ;i nervures simples, peu apparentes
en dessus, saillantes eu dessous, ct dont l'intervalle est rouqdi par des veines
finement réticulées.
CULTURE. PitoPRu^TI'.s. Les Fevicrs se midtipliont de graines, quil faut tâcher
de se procurer de prélerence de leur pays natal. On los .some, au printems, sur une
couche de terre légère , ii un demi-pouco do profondeur ; elles y restent (juehpicfois
deux ans avant do lover ; mais si l'on veut qu'elles pou.sscnt dès la promiore année,
on y r('ussit en les semaul dan.s ties pots placé.s dans une couche de clialcur modérée,
qu'il faut arroser un jiou j>lus souvent, et les aceoutumor peu-à-j)cu a supporter le
pîein air, et lo.< placercii pépinière au printems suivant, les garantir de ia sécheresse,
en les couvrant de mousse ot<lo terreau, ot los arroser plus souvent, lorsque la saison
est trop sèche. Ces plantes peuvent rester deux ans en pépinière; m
pendant leur première jonnosse , avoir soin de les garantir de la goléo, c
la icrrc avec du \ioux lan ou du fumier, ot mémo tie paillassons, l(irsquo
jdantos sont encore sur couche.
Quand on veut les mettre ou place h dcmcuro, on lour choisit lui
fanl,
en couvrant
c ces jeunes
• exposilion
; le sol doit
abritée , leurs branchos étant sujettes h otro brisées par los grands vents,
être profond, la terre légère, substauliello, mais pas trop forte. Ces arbres
brilloiil point par leurs fh-urs ; niais loui's fouilles, d'iui beau vert, produise
un cfl'et agréable dans le.s bosquets de prinU'ms, cl sur-tout daus ceux d'été.
E X P L I C A T I O N DE LA l'LANCIIE
Figure i. Fleur romplelle.
Figure 2. Rtamine.
FiRuro 3. Pisiil.
Figure 4. Senience.
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