(iS FRAXINUS. FRÊNE.
L'espèce la plus agréable pour la culture est le Frêne à fleurs. Gomme il est exempt
(les r.ivagcs de la rantliaritlc , <[uc sou l'eiiillagc est d'un beau vert, (ju'll se conserve
tout l ' é t é , il produit on bel ellct dans les bosquets , sur-tout daus ceux du priulemps,
qu'il cndrcllit i)ar ses gr.ippes de (leurs pourvues de pét.alcs bliincliàtrcs. Il mérite
d'etre multiplié poiLr la décoration des bosquets, et former des massifs et des avenues.
On est aujourd'hui assez gtâiéralement d'accord qi
( Fraxinus ratumlifolia ) est cchii duquel ou retire ce su
le Fri
liclleux connu sous le nom
:st probable que quelques
r feuilles roitdcs
<le Ma, int la médecine fait ni; and t . Il
d ' E u
•spèces lie Frêne, si
ope , fournissent ai
ils se trouvent. On en a rcc
La maime découle d'elf
des Frênes (pli la produiseii
Sicile. C'est pendant les du
tombe de la pluie. Elle sed
habitaiis de la Calabrc met
arbres ([ui
doi
'1 • "
-toitt ceux qui i
,1 ]ilus ou moi»!
ü b sur le Frêne
incme ou par iiic
; on la rccucflle p
•Urs de l'été que
cil par la chaletn
utile la diff
d'cnx-mêm
dans le,
„ l o n n c n l j ,
môme ([UC l
iclqticfols
. ê r e t l e sp
nèincs. Cclle-oi pass
tule elle-même tîu ti
•entrées méridionales
(le niaime, selon les circonstanci
llcurs.
don, tant des branches que des fe
incipaloment dans la Calabre et d,
3 lait cet écoulcnieut, ii moins qu'il n<
dii soleil, en grains ou grumeaux. Le;
•encc entre la maiiiie tirée par in.
et celle qui est tirée des Frênes
lilies
ms la
lion des
ages,
iprès que l'on a
es ou despctiU
i t , la i'oi .ne de
pour meilleure que la première,
ible il toute autre,
laiiis Frênes, on y
;t préf(
l'ait une iuci^iou dans l'écorce de t
5 branches. L e suc (ji
coule le long de ces corps prend ,
luand elles sont
J, légère, blan-
1 eulèv,
i est ju
épaississant,loi.«le stalactites pciulaiites , que l'c
assez grandes. C'est la manne en larmes des boutiques , (ji
châtre , d'uu assez bon g o û t , mais qui purge moins que les autres. Ce purgatil' t
doux , très-bon , prcqire à chasser les matières visqueuses des premières voies. Elle
comient ii tous les malades, particulièrcnieiit aux enl'aus , aux lèmmes enceintes et
aux vieillards: elle e.st très-utile dans les maladies bilieuses, innammatoires, dans
celles de la poitrine ; elle dissipe la tensiou du bas-ventre, évacue, par les selles ,
ajoute quelquefois, selon les circonstances , quelluscné.
Il liiut rejeter toutes ies vieilles mannes
i, et faire bouillir celle dout on veut se servir.
toute» les humeurs grossières. Oi
ques sels particuliers , du tamarin
'1 ri ont une odi i d e h-
eme, quand
Il la chalei
:rês-claire
« Dans la Calabrc, la manne coule d'elle
miheu de juin jusqu'il la On de juillet. Pciula
tronc et des brauches du Frêne une li.pieur tn
Ces grumeaux deviennent assez blanc,->, on le;
détachant avcc des couteaux de bois, pourvu qu
lard h
' dn
lide suflitseul pour les fondre. On l
. est serein,
ur, on voit,
•e qui s'épaissit en gi
le lendemain mal
ait pas tombé d'eau: i
lepiiislc
u on les
n brouil-
: qu appelle
« séch
» cetteliqueurcessedc
ouler d'e
» du Frêne, d'où il sort pendant 1;
» eu gros floccous. O u la laisse u
» maune est plus rousse que laprc
ileil pour achever de les
Manne en larmes. Sur la fin de juillet, lorsque
-uiê)ne,les pay.sans iont des incisions dans l'écorce
chaleur du jour beaucoup de liqueur qui s'épaissit
ou tleux jours se (le.ssérher. La couleur de cette
;édeute. C'est probablement la J/a«««? grasse a.
DVH-VMEL.
E X P L I C A T I O N D E S P L A N C H E S.
Pl. 14. Grappe de fleurs sur une jeune pousse.
Pl. i5. Grappe de fruils.
Pl. 16. Rameau de gcaudeur naturelle.
p i s ï a c i a . p i s t a c h i e r .
P I S T A C I A , LIXN. Classo X X l l . Dia-de. Ortli-c V. Penlandrie
r E R E B I N T O U S , Jcss. Classe X I V . Dicoljléihnes po/„jétalées. Èlamines
altaehees au cahce. OI'di'e X I l . LES TtSiiimsTitAciSis.
O E N R E.
Fieurs dioi,,ucs. Les mâles disposées en un chaton Itlche, couvert d'écaillés uniflores
C A L I C E .
E L ' A M L N E S .
P I S T I L .
Fort petit ; à cinq divisions courtes dant
les femelles. Point de corolle.
Cinq; les fllameus très-tx)urls; les antbci
Dans les fleurs limellcs, nn ovaire ovaf
le calice ; Irois stvle
P E R I C A R P E . Un ilrupe ou une i,ai
une seule scmence.
CAl\AeTi.:RE KS.SEXT1EL. Flenrs d
l i n calicc court, ii cinq divisi
sec, eontenant un noyau osseï
R APPORTS ^.ATUREIS. ' r o u r n e fc
I.cntisiines ; comme la diffiT
rédéch
sèche,
les fleurs
•es droit
, stipér
làles, à trois dans
1, ovales, tétragones.
!ur, plus grand que
; autant de sliguiatcs épais, hispid
vale , retifcrmaiit un novau o.sseux
nipi •i les mSIcs ré
ichaKm.Poinldecorolle.
î. Trois styles, t n drupe
trois dans les reinellcf
ne seule semence.
; séparé en deux genres les Pistachiers et les
. Jxiste qne dans les feuilles ailées sans impoire
00 a,ee impaire, i esl évident que ces tleux genres .loivcnl être réunis en nn 's™T
Il se rapin-odic tics niais ce dernier est pourv.i d'une corolle ii cinq
pelalcs, de dtx etamines, d'une baie à trois loges. Les l'istacliicrs renferment des
arhrcs ou arbustes résineux, h feuilles alternes
adécs
dont les fleurs sont disposées en grappes axillaires.
Erviioi.ooiF.. On aeon.servcà ce genre le nom qu'il jiortait eu on
1 origine est obscure : scion d'autres , il se noimnait Psitt,tkion ,
Psittaque a pris son nom. '
Oa.sERv.ATlos-s CI!XI!RAI.ES. Ce h i t , au rapport de Pline ', Vitcllius f
Syrie , qui le prémier apporta des pistaches à R"T.,..
L'arbre qui les fournit fut inser ' '
ans impai
Pisla/da
d'oit la vi
et
•s la flu du
rerneur de
nales de l'Europe, et cette acq
ces conquêtes paisibles sont préci.
fai I, et souvent profitables à ceux c
sée, lorsqo'cn parcourant nos verg
attachons à chaque arbre, à chati'i
jouissance! La i.istaclie, ])lus déli,
commune i cfle orne les tables dai
étal naturel, soit liciidiic dans un
I.'arbrc ipii la produit
repamleiit une ombre I
est d
ruirhe dan
.s Leuti.sc[i
lies fruits,
Lcs Térébiiithcs ct h
mêmes fleurs , les niêi
pa.s, nous en dédommag
inéde,
il
' -e,".. de Tibère
L.mentctdtivé dans la plupart des contrées uiéridio
;)u ne fut arrosée ui de larmes ni de s.ang. Combier
iscs pour l'humanité, honorables pour celui qui le.
fz <iui cllesscfont.Quclcxcrciceagréablcdelapcn.
•s, ou en nous ],romenant dans nos partci rellcur
, le nom de celui qui nous eu a pro
la
te , plus parfumée que la noisette , est aussi iiioiiis
les jours do fête . soit qu'elle s'y p,.ésentc dans sou
me cr(.me glacée ou enveloppée d'une robe de sucre,
bel agrément dans nos jardins ; ses feuilles ailées y
et dans les arts. Ces arbri
.me genre que le Pistachier , qui ont les
-oup jiliis petits , ct qui ne se mangent
, eu nous fournissant une résine utile en
.'gans ne croissent point dans les grandes
• 8
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