i44 AIESPTLUS.
un pédoncule très-court, cylindrique
divise ii son limbe en cinq grandeî
pointues, légèrement pileuses; la base di
est fort grande ; les pétales larges, ai
rougeâtres; cinq styles. Cbaquc fleui
étroite, niguè, prc.sque aussi longue
sphérique , aplati et largement ombili
coupures du calicc, d'une saveur asti
osseuses, ovales , blanchâtres.
Cct arbro croit naturellement dans
dionales de l'Europe. 11 fleurit dans 1
N É F L I E R .
•oido, très-velu, blanchâtre. Le calid
découpures ]irosque foliacccs, alongées
calicc . ..
rondis, i
est SOIMH
que le eali
rpié h son
se
iinontcusc , très-velue. La corolle
courts onglets, blancs ou un pou
accompagnée d'une bractée
. Le fruit est petit, presque
• par
ri tenant
les dé-
:nq scmcnces dures,
« Nèfles des
« à ceux qui
La saveur
sous le
être bien pén
•Ht molli
lent ce fru it de
les p;
les haies ct les bois dos
courant du mois do mai.
i-aissent d'un goftt relevé et
assez agréable, qu
I de JVcfles, a déti
lible pour un arbre
il a pris une forme mi
vérité peu importantes, mais ([
Nous avons déci '
des fruits bien pi
fruits, var. c. Ses li,.
pourvues d'épines; ses f
sic ». Dm
I 1)CU fade
« I.orsquo les
assez agréable
des frn du
•mme a
alurol il
Néflier, connu;
ne poil
le Néflie,
gro:
les n
de p, ^
poucc de Ion;
à cinq osselets
plus fortement j:
lits gris ; ceux des fouilles fort petit:
„ Lors<,,.e <•
» et moins reli
sont très-aigucs, ct
•ulliiro,
limats. Livré aux soins dos cultivaius
agreste, cl a fourni plu.-ieurs variétés, à la
'il n'est pas inutile de faire connaitrc.
:les bois. var. a. Lorsqu'il est cultivé, il produit
iioiiis acerbes, et porto le nom de Nt'Jlier à gros
il plus fortes, plus élevées, moins irrégulières, dées
ju'csquc une fois plus larges, rarement deutées ;
moncées ; les boutons à fruils assez gros, piquetés
Lcs folioles du calice ont presque un
ouronncQl des fruits gros et courts,
; grosses Nèfles sont molle
I parce q
s fruits
• d e c e s gr
s Nèfle:
I dehors est on état d'être
I dont la superficie est pe
uc les sauvages, et .
ommençaul toujours
serait bon à manger, lo deli
langé, lo dedans ostjiou
distante du centre , mol
« a s'atten<lri
» de meurlr
» l'intérieur
» de mollir :
, elles sont beaucoup moins délicates
•uvent elles ont un goût de pourri,
nudlir par le cofiir , lorsque le dedans
s esl encore vert; ot lorsque le
; au lieu «pie les peliles Nèfles,
lont partout presque en même
Lpi'ellcs commencent
ot les ronmer, alin
:sNèfles,lors<
br aussi promplen
les achèven
I tems. Pour procurer le mêi
on dedans, il faut les mettre dai
• leur superficie, ct les disposer à
ensuite ou les culasse sur de la paille
Dtti.v.MEL. Arh. fruit.
La troisième variété y , connue sous le nom de Niflier à fruit sans noyai
assez semblable au précédent. Ses fcuilies sont ordiiiairomeiit moins
un peu ondulées et presque féslotmées à leurs bords par de larges dentolurcs irré'^'ulières,
arrondies, peu profondes; les bourgeons à fruits plus grêles, piquetés de petits
points d'tm jaune rougeâtre, accompagnés de quehpios épines; les boulons à feuilles
plus gros, plus alongés, point appliqués contre les liges ; les f(,lioles du calicc un peu
inégales; deux plus grandes enveloppent la fleur avant sou (^paiiouis-somont. Les pétales
sont larges, rétrécis ii leur base en un onglet court, élargis,
•ajides ,
fois échancrés ci
sont ])etits; ils
coeur à leur sommet. Il
le conservenl ii leur omlnlic tp
Dires se flétrissent. « Ces Nèfle;
que trois slyh
t q u e l qu
Losfruits
leiix plus glandes folioles
t point de uoyau, avantage
N É F L I E R . 145
u peu de tcms.
illes
M E S P I L U S .
« q u i , joint à celui d'èlre délicates, et de moll
)) doit les laire préférer h toutes ies autres ». DUIIAME
Les trois autres variétés sont peu importantes. La première C a des fe
larges, entières ses fruiu mûrissent un peu plutôt, et sont doués d'une s;
assez agreable. Dans la seconde les feuilles sont assez grandes, mais les fruits
sont plus ou moms pulpeux; la chair délicate. La troisfème se fait remarquer
par ses fruits plus alongés, d'une saveur acerbe ; leur chair est insipide. Les
loholes du cal.ee se recourbent en dedans, ct cachent tout-à-fait l'ombilic.
Le bois du Néflier est lrè.s-dur, d'nu assez bon usage dans les arts. Il est
employe par les tourneurs pour les pièces qui doivent résister ou à des chocs
ou au frotlemont. les branches difficiles à roitq.ro, font d'exccllens manches de
louet. Los Ieuilles sont astringentes, et s'emploient quelquefois dans les
cours de ventre: les fruils, avant l e t - laturiié,'
sont d'une .sa'
erbe et
austère ; mais ensuite, lorsqu'ils sont L.... ....
, i l s devi
ment beaucoup plus
doux , très-pou acerbes. On regarde ces fruits
:onmîc mujgcstes pour les estod'air
macs délicats, à cause de la grande .[luiiititi
qu'ils développent, et qui
occasionne des coliques. Après
eucilli
nèfles de dessus l'arbre, ou les
laisse mûrir daus la paille j u s q . . . ..
evieimonl molles. Elles passent
pour astringcnles : on les emploie eu garga
î =) - — j ^ c . g a i >siiit.-s pour iiétoyer les ulcères de la
bouche, et repercuter l'inflammation des amygdales. Elles entrent dans k composition
de 1 onguent de Myrrhe et de Mésué.
« Toutes les espèces de Néfliers peuvent s'élever de graines. Celles qui croissent
« naturellement dans los forêts fournis.sont du pla.u <,u'on arrache pour mettre
» en pepmiere; mats quand on veut faire des semis de Néfliers, il est bon
» d etre provenu que les semences ne lèvent souvent que daus la seconde année.
« y u c i q u e s - u n s , par cette raison, mettent en automne , les fruils dans uu pot
» on dans une caisse avec de la terre , et los conservent dans un lieu frais
ou même u l ' a i r ; ou bien ils enterrent los pots ii doux ou trois pieds do pro-
« fondeur, ils les y laissent passer
•> qu'au priutems de l'année suivaii
n mences ne tardent pas ii lever.
» Nous avons éprouvé qu'en mctti
» qu'ils sontmiirs, lits par l i t s , ave
» printcms suivant dans des terrines
» auuéc ; c'est uue pr.uùpie avaiitag
» Ou peut nmitipli
» espèces rares sur cell
» Tontes les espèces
» reins, excepté <lcs Ici
J pour les SI
el ils ne les en dn
1 planche : alors les
t, dès la fin de seplei
de lu lerre un peu hi
u-couche, les semences 1
ise pour les espèces rare,
» C'est une fort !)oune pratique que d
» d'Azéroliors et do Buissons-Ardons da
» ne fout aucun lort aux Chênes ni au
» riierbc, ct le grand bois y croit mien
)) nous plantions : los jounes Néfliers n'
ibre, les fruits aussitôt
idc, et les semant au
par dos marcottes
it dès la première
et en greffant les
* ou q-
) altcnti
ilrièuH née, 11
, qui n'i
au.ssi les Néflioi
i[ui sont commun
> Néfliers s'accommodent assez bien de toute sorte de terins
trop sors oit elles ne fout que languir.
répandre beaucoup de fruitsd'Aube-Épiues,
is los soiiiis <les bois ; car ces arbrisseaux, qui
Châtaigniers, couvrent la terre, font périr
. Nous eu avons semé daus des remises que
lui jiaru sensiblement que dans la troisième
icoup contribué à garnir les remises. Cette
s, no doit point être négligée ». DUUA.MEL.
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mt b,