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142 MESPILUS. NÉFLIER.
aussi plus (le ressources et ,1e jouissances, réunissant sons le même caractère générique,
les Aulic-Epm,-s et les Azéroliers, tiistingués parleurs fruits chez les cultivatcu,-s.
La plupart des e.spèces sont cn ,nème te,ns des arbrisseaux d'économie et d'agrément.
Quoique le fruit des Néllicrs ne puisse être compard i, un grand nombre d'autres
plt,s saTOUrcux, plus parfumes, d plait ccpeiul.ant i, beaucoup de personnes, sur-tont
depuis que la culture l'a perfectionné et qu'elle cn a obtenu des fruits plus »ros d'une
saveur moius aeerl.e. L e Néflier du Japon, ou /libacier, est une acquisition précieuse
laite depuis peu dans les Indes, observé par Koeuipfer, retrouvé au Japon et <lécrit par
Tbnnbcrg, «ivové en ,78.', dc l'isle de France au Janlin ,les Plantes dc Paris par
Jo,,eph iSIartin, ii ee que nous er„vons, ctcultivédepuis avec assez de sticci-s. 11 est fort
recherche, i, cause ,1e la beauté, ,1e l'o.leiir suave ,1c ses fleurs, et ,1e la bouté ,1e .ses
fruits 11 commcuee h se couserver en pleine t,-rrc, el nous ,lonne l'c.spoir qu'avec le
tems il pourra se natnridiscr, au , „ „ i n s ,lans uos d,i,.arte,ue,is méi idionaux. I.a plupart
des autres KélUcrs nous viennent de l'Au.,.'rîq,ie septentrionale , ils ai.p.-uclienl
presque de la grandeur dc uos arbres fruitiers; leurs fruits, ,1'un r,u|..e éclatant l'ont
ia decoration dc m>s bosipicts d'imtomuc : on pourrait s'eu nourrir aussi bien que ,1e
ceux dn Nclher commun, s'ils étaient plus gros, plus charnus, l'eut-être l'art poui rat
il parvenir un |our a les remire plus savoureux, plus pulpeux.
Mais Urates ces richesses exotiques 11 otent rien au mérite ,1c l ' d u b e - F p m c qui dé
cores, apéablemcnt leslisièr,-s ,1e uos bois :l'i,ilcur suave ,pic rtq.andcnt les fleurs de
ceuirbrisseau,d,uis les premiers jours du mois ,le mai, a l'ait oublier qu'il était armé
depines, et lui a (hnnie 11,1 rang d,stiugué pai-nii les fleurs tloiit nous aimons à orner
nos appartcmeus an retour du printinns. Si uous ne pouvons pas oublier ses épines il
•semble , l „ moins ,,ue nous avons cberché i, en adoucir l'i,I,ie, eu lui .lonnant le 1,0,u
de A o U c - L p m , ! ! >I ailleurs, tandis que ses fleurs r i w é e n t notre vue et flattent ,iot,-e
odorat, ses ejunes ne nous sont p,ei inutiles : elles i'o.it re.specter nos propriétés par de
Ires-bonncs haies, et ,-n délèiideut l'accès aux animaux dcstrucleurs.
L'AzeVolier est prcs<|u'an.ssi ancieunenicnt coiniu que le Néflier : Téophraste en
fa,t n,ent,o„ d.m, son Traité des Plantes : il l'appi-le . - l , w ' d o „ , et le rega.de cmnme
une espeee de NeB.er 1 ses fruits, plus petits ,p,e ceux du Néllicr commun, ont plus
de sayciir; il habite le Lev,ml, la .Sïr,c, K-s iles de laOrèce, l'Afri,,ue scptcitri.mile ;
Il croit également, ou du moins il s'i-st uaiuralisé .lepuis long-tcms dans nos ,l,:partemens
mernhonaux, en Italie et autres rontrées ,ln nii,li <lc l'Europe oii <m le cultive
comme arbre l'ruitnr. Il pr„,luit par la culture ,iu,'bines variétc's iuttiessiuttcs^
Lcs Nellicrs, c,„isi,l,iré. ilans leurs rapports .avec les autres êtres ,1e la nature, sont
aux j e u x ,lu pbilo^sophe, , P „ „ bien plus gran.l iuttxêt ,p,e celui ,l'entrer ilalis nol
»squets comme arbr,.s ,l'o,„c,neut : la plupart conservent leurs fruits pendant tout
I autuun,e et meme une partie de l'hiicr, ,Ians une saison oii la terre, f,.app,:e de
stérilité, semble ne plus „11',ir aiieuue ressource i, ces ois,.aiix nombreux <,ui ne se
non,-rissent que de Iruits. I a vue ,1e ces bosquets toufl'us ou ,1c ces g,-appes pcn.lantes
deplus,e,,rse.sp,.cesdeNcflie,-s,Iesatti,-ecn foule ,lans nos bosquet,', tlansnL reunses
et nos bois, et les ,hsp<.„se ,l',iue émigration I, laqnelle la nature n'a point voulu les
s o n i n c t t r e ; s i s u e limtpoint,dors entendre ceschauts aim,-,bl,.s, in.spi,-,is par le retour
du printems, leu,- ramage, pe,niant les jours ,i,ibul,-,ix ,1e l'hiver, n'est pas siuis a-n-é
m-e.it : c'est l'exp,-e.s,m, d'une gaiet.i aninn^c par le b,-soin satisfait. Saus 1,-s N,ifliïrs
es Sorbiers et les autres „^gaitaux, ,lo,it les fruits ue mûrissent ipi,- tard et ihu-cit'
long-lems, la campagne u'olirirait i, I'l,omu,e ,pil l'h.ibite, ipi'une nature „„„-ne et
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