le veritable emploi des étamines et
ces organes, n'était pas connu; Liu
Je mystère de la fécondation des vi
ce grand botaïuste découvrit les s
rendant jnslice ii la découverte dc
figures qu'il a données ne sont pas
analysé mieux que personne les flei
lils ; l'usage auquel la nature avait destin
lit pas encore sonlcvé le voile qui couvrai
: ce ne fut que quelques années après qu^
le n av
i-ctaui
nxcs dans
M. De la
s du Fi:
les fleurs des plantes. Au i
Ilire, on ne peut dissimuler que les
bonnes. C'est ce que pense M. Bernard,
, qui V
;t qui ajoute, eu parlant du
Il était peut-ètTC impossible cpie ses observations fussent bieu exactes :
c'était sur des Figues cuit,
délicats que le
forme parfaite
altérées par le
tout l'embarr
des Figues de
qu'ap:
pi'il avait déc
dans des fruits fonda
L'Ut décidée; les parties esse
conddnaison avec des chain
que dut éprouver M. De IJ
;rt les fleurs màlei
IS, ne pouvaient avoir
nielles à la génératio
trop succulentes. J'a
Hire, en répétant ses
De corps
. étaient coim
senti inoi-mèi
observations s
esiiques, et je n'ai distingue la figure ii laquelle je devais m
ru les fleurs mâles dans les Figues sauvages ».
Tliéopbrastc, Aristote ct Pline ont parlé tie la caprilicatiou; voici ce qu'en dit
le Naturaliste Romain (i) : « On .ippclle Caprifiguier, le Figuier sauvage dont
les li'uits ne nu'irissent jamais ; mais cet arbre donne aux autres ce qu'il u'a pas
lui-même Il engendre des moucherons, les<|uels, privés dc nourriture dans
l'arbre cjui leur a donné naissance, s'envoient sur le Figuier domestique, oti, par
les fréquentes morsures qu'ils fout aux Figues, c'est-ii-dire , par l'avidité qu'ils
ont à chercher leur pâture, ils en ouvreut l'entrée, pénètrent dans l'intérieur,
et, par ces ouvertures qu'ils ont pratiquées, introduisent avec eux la chaleur du
soleil et le souflle de la fécondité. Bientôt ils ctuisommcnl le suc laiteux qui est
dans les Figues lorsqu'elles ne sont- pas encore mûres. Tout ccla arrive spontanément.
C'est pour cette raison qu'on place un Caprifiguier au devant des Figuiers
du coté où le vent souffle, afin que les moucherons venant à s'envoler, il les
porte sur Je Figuier. D'après cela, on a imaginé d'apporter d'ailleurs de ces mout
de les répandre sur le J-'iguier; mais ou u'a p.ns
Il maigre ct exposé au veut du nord, parce que
le.s-]nèmcs par l'effet de l'exposition, et qu'il s'y
cherous attachés
besoin de ccla dans u
les Figues s'y desséch
forme naturidiement dc ce?
semble ,
•ut d'e
)uverturcs qui sont ailleurs l'ouvrage des mouclicrous ».
Pliue parle encore tic la caprific.iîiou, mais saus entrer
:le Cea, dit cet auteur (a; , les Capr
:n. Les premiers sont iuuuédiatcment s
Daas un autre endroit
dans auci
portent ih
1 détail. « Dans l'ih
i fruits trois fuis pai
et ceux-ci des troisièi
:ls, et ceux-ci des troisièmes. On se sert des derniers pour capr
Figuiers domestiques n.
La capriflcation n'ét?
passages de Pline était
du procédé dont jiarL
rifigtiicrs
uivis des
riJicr les
t pratiquée ni e
It assez difficiles i
France ni daii;
cutcudrc; jierson
jcaucoiip de gci
cs pays V015
n'avait d'idt
regardaient
ns, les
J exacte
(0 Caprilîcus rocaliir è ^Irestri genere Ficus nuncjuam
Ergo culioes paril : lii frsiidau alimeato in raalre, i
Bviiliore paslu apeneulps or» eart
focibu» Bdapcrlis. Mui lacifum lie
coUigslrc injirorenttir Fico : (juod
esdem, qu.-e culiciun opera, caus
u Ced insula cnprlfui trifti
jrescens, sed quod ipsa non haliet, aliis Iribueiis
ognatam vohml : mor:,uque Ficorum crpbro, hoc est,
tie ità peoeiracilcs, inlùs solem primô secum iuJw.ml, cerealesctue aiir.is immiUunt
, hoc esl, infanlinm pomi absumurit : qnod fit el spoolè. Ideocpic fi relis capn ficus
»volantes in Ficus ferai. Inde reperlum, ut illalre qu<)([uè aliundè, cl iiiiEr se
' desiderjlur, (juoiiiain spoulè arescunt loci iitu, rimisijue
ta. i6.
a pprfitK. Ptin. lib.
no sunt. Prim,i fieiu
-"P- s:
: hoc Fua cnpiificaiitQr, Phn.
comn;
V o j a j
ficatie
Pour
FICUS.
une fable , les rapports dc
lu Lcvaut, put observer dc i
et il confirraa ce que Jes .
' raprificatioii telle qn
F K i U I E U .
anciens à ce sujct. Tournefort
uvcan les procédés employés poi
•teurs de l'autiquité nous e.n av;
:11e est pratiquée par 1rs Grei
nous allons emprunter les expressions de cc célèbre botaniste f..
cultive, dans la plupart des îles dc l'Archipel, deux sortes de Figuiers,
espèce s^appellc Ornos, ou Figuier sauvage, Caprificiis des Lati
a tiré le mol coprification ; la seconde espèce e s t ' l e Figuier do
.sauvage porte trois sortes de fruits appellés Fo/nites, Cralili
lumeiit nécessaires pour faire mtirir ceux des Figuiers domesl
appelle Fornites paraissent dans le mois d'août, el durent jusqi
pelils vers, d'oii sortent certaii:
de ces arbres : dans le mois (
nt d'eux-mêtncs les seconds fm
le l'on nomme Crni.itires, ne se
^529
, dans sou
.„• la capriuenl
laisse,
s motlcrucs,
açais. « On
La première
il tigcDilrc de
:r «pi'autoui
lerons
piqu.
es frui
])icds de F
la lin d
! septembre, el le
moucherons. Li
5 Crntitù-es
les a'ufs que ic
moncheroi
le mois dc mai
, la troisièi
pieds de Figuiei
sauvages qt
gros, cl se uoi
me Orni :
sou rril comme
chcrf)ns des CratiU
pour y déposer leurs oeufs ».
H II arrive (ptelquefois que h
certains quartiers, taudis que
il les recevoir : ou est oblifjé,
un antre quartier, ct
les Orni sont en bon
l'on manque ce tcms, L
11 n'y a que les paysi
domestique. Le
et Orni, absoics.
Ceux qu'on
m novembre
moucherons
ctobre el du
> des mêmes
loutrcnt qu'à
)rlie dc leurs
:t renferment
niant ; dans
i Fornites tombent pcu-ii-peu après 1;
restent sur l'arbre jusqu'au mois de ma
s <lcs Fornites y ont déposés en les
le cspècc de fruit commence à pousser sur les mêmes
i ont j)roduit les deux autres. Ce fruit esl beaucoup plus
l(u-.squ'il est parvenu ii une certaine grosseur et que
ouvrir, il est piqué daus celte parlie par les mouétat
d.
s moucherons di
les Orni di
dar
pass«
Cralili,
d'u fruit l
e les fiche
dispositio
Or/u'loml:
ippliqu.
dire.
auxqu
e. Nou
•Is il f
momens, p,
avec soin l'oeil de l
piqueurs doi
si l'oeil est ti
et la Figue tombe q
vent sorti
rop dur,
.•elui
,trop serré, le mo
uul cel oeû est trop oi
dc fruits ne sout pa;
(C Ces trois sortci
mûrir les frnits de
les mois de juin ct d
cherous sout prêts
Figuiers domestiques. î
les fruits du Figuier don
tems. Les jiaysans connai
en faisant leur revue, il.s ne Iransporlen
Orni bien conditi<ninés, autrement ils p
ont encore une ressource qnoit]
L'sliqtics V Ascalinibros, pl.
ces mêmes
•s lardent à sortir dans
quartiers sont disposés
;hcr lies Cratitires dans
nches des Figuiers dont
cas-là, tl'aller che
rextrc'mité des br
.fin que les mouch
.•lies moucherons de
L culture des Figuic
t y pourvoit et pi
nt cette pr
M't la Fi
ichcrou
i-oiis les piquent : si
Cratitii-es s'envolent,
s qui conuaisseut les
i r c c l a , ils observent
rque le tems oii les
• doit être piq:
lie saurait y déji
avcc succès :
cr ses oeufs,
bons î
I sortir
, les pav
, ct les
i l'o
ÎSlKii
^ laquelltî il ;
[•dius. IVut-ètrc qui
4-
manger; ils sont destinés à faire
domestiques. Voici l'usage qu'ou eu fait. Pendant
lit les Orni dans le tems que lesmou-
• tout enfilés dans des fétus sur Jes
is favorable, les Om/tombent, et
it pas ot tombent aussi dans peu de
?ieux momons, (jue tous les matins,
ers domestiques que les
•écoile. Il esl vrai qu'ils
répandre sur les Figuiers
s îles, et dans les ^fruits
r; c'est le cardon tle nos
qui vont picorer sur les
58
i bi.
? It^i
sur les Fi;
•rdraient leu
•esl-!i-<lire, (
nuuuiic dans
2 des
cc sout les moue
ichorous propres h pitjui
s des Orn