i 7G JlIGLA^sS. I N O V L R .
sout presque reui
Lv. Noyer esl •elir
•uJüvé presqu
I grande qu
lé en iùirop
par-tonl. II esL orig
iliK' dans les l'orèts qi
file raiieiuion
dernière n'est mentioui lée qoe ilaus Dobaurel.
,lep„is „ „ „ •cs-.ra,„l uiuolirc ,1e sirèles, ct
,aire ,1e Pe,'s e. Miel,au s a retroiué cet arbre
i avelsiuent la mer Cas] lieiiuc.
les culliïatcu, rs, laut p; ir l utililé ,1c ses fruils
l'ou relire ,1e sou bols , H ,1c ses autres parties.
Le Noyer mét-ile tonte raiieiuion «1.
que par les avantages noud>reux que 1
Ce l)ois est blanc <îans sa jeunesse, irnnc nuvliocrc
mais en vieillissant il <hnient solide, liant, facilek Li
brune, vcin«-, agréablement nuancée. C'est alors UT
qui n'est sujet ni i, se gercer, ni ii se tourmenter, enq>lové de préférence à tont auti
pour les plus beaux nunibles, avant que l'on eût découvert en Amérique d'autr
bois plus précieux. Ou prélê.e, pour la solidité et la beauté, le bois des arbres tp
sont venus snr des cùteaux et dans des terres uu^diocres : il est plus diu-, pins veii
que celui des arbres (pii ont pris leur croissance dans les plaines et dans les tern
grasse.-! et fertiles: il est bon que les Lnntcs, avant d'être abattus,
grosseur d'un pied et demi ou deux pieds de <iiaiui'tre. Quand or
l'aubier, on prêvicut la vermoulure, en le faisant tremper dans de
bouillante; il ilevicnl alors aussi bon que le coeur. Cc bois esl trcs-i
<[uc les racines, par les ébénistes, les menuisiers, les sculpteurs, les
lourneurs, icsludiiers, etc. Enfin d pciu servir de bois dc chauffa:
bien sec. il proilnit uu fén doux, m.nis pcn de charbon.
valeur, sujet à la vermouhn-e
•availler, ol acquiert une coidcu
I dos plus beaux bois de l'Europe
Les tniinuricrs retirent des racines du No\cr, avant que l'arbre
sève, une teinture Inune trè.s-.solido, <raulanL pins avanUigeiis
lesquelles cm fcmploie, n'i.nt pas be.soiu il'èlre alnnées. Le 1
à-peu-près la nu-me couleur, ainsi tpie l'écorce des jeunes i
feuilles: on fait usage dc l'écorce, l.>rsque la sève entre on m,
lor.>.qnc les noix .sont ii demi-formées, ot dn brou, dans le t
lorsque les noix sont écalées après lenr maturité. Ce bro
oin-riors en bois pour teindre les bois blancs et aulres. en .
fini acquis la
entouq)lovcr
utile de j.oix
hcrché, ainsi
rnuiriers, los
; quand il est
0 soit ou pleine
• f[ue les étoffes pour
•ou de la noix pro<Uiit
mieanx cl même les
uvemcJU; des fenille.s,
ms des cerneaux, ou
1 sert également aux
onleur «le Noyer. On
ie, ou macérer en las
inities. Quand on voit
llir, en y ajoutant de
lai.sse j>our cet usage, les écalos se pourrir, dit de Laf
à l'ond^re, oti dans un pot, ayant soin dc les tenir totijnurs I
qu'elles sout enfin consonmiées et bien noires, ou les fait b.
noin-elle ean, et l'on garde cette eau pour s'en servir au besoin. Elle donne une bclh
couleur dc Noyer ii toute sorte de bois, plus claire ou pUi.s brune, comme on la vent
ce «pii s'opère ])nr la plus on moins grande quantité de brou dans nnc même qiumtili
d'eau, ou-veinée en l'applitpi.int par j)lace avec nn pinceau. On a k soin do cire
par-dessus. Lorsqu'on vent pas.scr en couleur les carreaux d'nn appartement, oi
iiiit bouillir ct réduire en pâte les brous «ie nr)ix, et on n'y ajoute «pie la qnantib
iffisante pour que le fond du va.se ne brûle pas ; alors le tout se réduit en um
pâte dont i s le.-
frotte.
Les noix offrent un aliment
rc«;oivent différentes préparatir
avancée: dans lenr première jci
ne sonl encore que vertes, « on
» avec leur brou. Les premièn
» propres k fortifier l'estomac.
)) On fait aussi, vers le milici
» très-stomacal, snr-tout quand
leaux: ou laisse s,icb,
agréable; elles se ni
os, selon qne lenr
nesse, ver s la 11 „ (lu
les confit. soit e 11 les
s son. pli is agr. tables
1 ,1e join. un ra: lafia ,
il est bleu . Pot
r, on balaie, on cire et on
mgont crues, on bien elles
natmité ost pins ou moins
•nois de juin, «a lorsqn'elh-s
épouillai.l <le le.n'brou, soit
au goût, les secondes plus
^ noix vertes, qui passe pour
- faire celLe liqueur, on mol,
il i , ri 111- i ; 1 m i i i n U i i i n u i i i m . • i-i
JUGLANS. NOYER. 177
» dans une pinte de bonne eau-de-vie, douze noix avec leur brou, nn peu concassées:
n trois semaines après, on devante la liqueur, ct l'on y ajoute jilus on moins <le
» sucre, selon le goiit. L'on conserve cette liqueur dans des l>ouLci!les bien bouchées;
» elle devient rouge eu vieillissant n. Di ii.iMEi..
» Plus tard, environ vers le mois d'août, avant lenr parfaite maturité, on mange
les noix en cerneaux, as.saisonnécs de sel, de poivre et d'échalollcs. Prises en trop
grande quantité, elles fatigneraient les estomacs faibles et occ;»sionneraicnl des
indigestions très-pénibles : enfin vers la mi-septembre ou au conmiencoment
d'octobre, on mange les noix crues; elles sout bonnes, tant qu'elles sont fraîches,
c'est-k-dire, tant .jn'on peut en détacher la peau : niais «piand celle-ci devient trop
adluTente, la noix «hivienl indigeste; elle prend une ùcrctc qui attaque los gencive.s
et le palais. Pour los conserver long-tems fraiches, soit pour les planter, soit pour
les manger, il ne faut pas les écaler, mais les mettre avec lenr coipie verte, dans
lo sablc\)u dans un Iron en terre, oii elles se conserveront pendant six mois ».
» Pour les garder sèi-hes pendant l'hiver, ajoute De la Brctonnerie, la coûtumc
est de les moUrc, d'abord qu'on le,^ a ab ittnes jiar monceaux dans uu lien sec et
aéré, oii la coque achève do s'o'caler; après «[uoi étant (hpouillces do leurs écales,
on les fait sécher tui jour ou denx au soleil, puis cn.snile on les «^tcnd à l'ombre
dans un grenier: ainsi de.sséehées, les noix .sont dures ;i manger, huileuses, mal saines
et de plus de diCiicile digestion. La peau, cpù ne i)eul plus se détacher, u'iiu-oinmodc
pas moins la langue el le gosier .jne h^s gcn. iv'cs; elle peut causer des aphtes dans
la bouche. En général les noix sèches provoquent la soif cl la toux, el quelcpielois
des douleurs «le têlo ».
« On fait <laus les offices, avec les noix sèchc
et pelées, une espèce cle conserve
a|.i>elic Nouga.
,) brûlée, qui est assez agréable: c'est cc qu'o _
» L'usage le plus général qu'on fait des noix sèches, est d'en retirer l'hnile.
» Pour cela on c'itc la co.|uille ct les cloisons cpii séparent les amandes; on les fait
» uu pou sécher dans un four, cjui doit avoir peu de clialeur; on los broie ensuite
,, sous une meule verticale, semblable i. celle .p.o l'on emploie jiour les olives, ct
» la piUe cjue celte opération produit, se reid'orine dans des
» que l'on porte sous la pre.ssc pour on retirer l'Iuulo. Cclf
qu,
» eiprcssion s'appelle huile tirée sans feu; et il y en a «p
» e t k l'huile «l'olive pour fliire les fritures. On relire on
r la mettre dans dc gran«le.s chaucUèrcs sur un f«
illante; puis ou la remet dans lc;s sacs, sous la pre;
de ploi
» Poui
le 1
. «die
I thin,
, los c
I qni i
e odeur dt^sagréable, mais <(ui est bn
et excellente pour les peintres, su
la faisant cuire avec dc la litharge o
nilc, qui
loile forte,
!e de ceLt<3
au beurre
suite cotte pâle des sacs,
lent, avec un peu d'eau
pour retirer une seconde
I- les 1,
' mpcs, pour
n a soin dc
• !>"
-tout <iu;'
u l 0
qucd([u'autre préparation
le grasse plus belle,
s consi.slancc
,1e sleep ipa
eu li,ire ,ui ïern
i,serie. ( l u p,-,u e
ï l l e , el ,leïieuue
,ie sans l'eu ae,[i,i
MS, ,l,u,s les cal
.M, lî„)l,. assure
l e u c - s , ' c l prise i.
sàllCllL 1,-t'S.
, ,1,- l„,ix li.
u met l'bnile ,l,n,s ,les V,ascs ,1e plomb,
ipc, expos,ie a.a grauil sol cil, oo, quarul
,n la ilisso,.l avec I c s s c ii ice ce de térébens
térébencil,
gras, ,ioi est
,eore la In-ovec
,, appliipié sur
•entes couleurs,
assez beat
a;,.e ,lirr,à
t fort brill.»,te
.rt ,1e la vertu "co vicillisi ^ant; elle entre
plasmes couir. : fesquioa ncic, daus les
,ne relie bnilc est spccilnl ue, étant mi'lée
la ,lose ,1e , l c „s ou trois Ol lices, contre les