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2.18
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Les mis
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qu'a.
F I G U I E R .
les différentes préparations i^u'ils
F I C Ü S .
combien les anciens avaient m
Ht, et combien ils les emiilnyaient souv.
decinsdenosjonrs ue font aucun usage des (bnérentes parties du Figuier,
•pté de la Figue, encore est-H des ouvrages de matière médicale qui ne i>arlent
même de cc fruit. Nous croyons cependant que l'ècorec du Figuier et le suc
s qui eu découle, lorsqu'on y fait des incisions, .sont loin d'être dépourvus
lté propriété; mais nous pensons cn même tems qu'il ne faudrait les employer
!C beaucoup de précaution à cause de l'acreté de ce même suc. Pour donner
fée de ses propriétés, nous rapporterons brièvement ce que Pline nous a
° ce sujet. Cet auteur, après avoir dit que le suc du Figuier est blanc comme
du fait
le l'iit séclu
qne celui (U
. ansliques,
Ja cavité de
pliqnant à l'extérieur, cont.
<Ies scorpions et des chiens
excroi-ssanccs de la peau
détruit; on peut encore
utile pour les tiartres et antres n
— s .apprend qu'on le recueille avant la niaturilé\les Figues, et qu'on
îl fombre pour s'en servir à dilférens usages; il assnix; d'ailleurs
Figuier sauvage c.st en général bien préférable. Mêlé dans les remèdes
' angin : Ici
<le!
force; appliqué avcc do la laine, ou introduit dan.
appaiso Jos douleurs; il est bon, tonjours cn Tapies
morsures des bêles venimeuses, contre colles
s enragés : appliqué sur les verrues et autres petites
il agit à la manière des caustiques, il les bride ct les
LUI servir comme dépilatoire, ct c'e.st un remède fort
iladics cutanées. Pris à l'intérieur, il hiche le
ventre. .Mais ce n'est pas scidemeiit comme médicament que les anciens employaient
. l e suc du Figuier; le même auteur nous apprend encore qu'on cn faisait nn
assaisonncmont fort agréable; en le délayant dans une certaine quantité de vinaigre
pour cn fi-ouerles viandes, qui prenaient, par ce moyen, un goût délicieux.'^
Lue propriété du snc de Figuier qui ne doit pas être passée sous silcuce, parce
qu'elle est attestée par Aristote , Columelle, Dioscoride et Pline, c'est celle de
j.ure cailler le Jait : h; dernier dit expressément qu'on se servait de ce suc comme
de présure pour faire <les fromages. Il paraît qu'on n'est plus dans l'usage de l'eml>
loyer aujoiu'tfhui, jxirce (pi'on lui rcproche de communiquer un mauvais goût
:s caractères écrits avcc ce suc laiteux passent pour produire le même
és avec certaines encres sympathiques; ils sont d'abord invisibles,
s si on los approche du lèu.
me tous les arbres qui croissent rapidement, ne vit pas long-tems ;
0 très-clair, est lendre, et cependant ses fibres ont plus de ténacité
sorte ; il n'est guère cnqdoyé que par les serruriers et los
spongieux ot qu'il se charge de beaucoup d'huile ct de
Il pour iKdirleursouvragcs. Dans les pays oîi le tronc
:lesvis de prossoi,
1 laitage. L
olîet <pie ceux t.
ct deviei
Le Figuier, c
son bois, d'un j,
queles autres b
armuriers, par
poudre d'émcri
<lecet arbre dov
Jlac<ruicrt, eus
e <iu-il c
donl ils.
ont tres-gros.
; desséchant,
lU reste, s'en servir comme bi
Les Figidors étrangers non;
quelque chose duFigider.Sy
On dit qne son bois
des caisses faites avi
élonnant ({uc ce Figuii
on l'emploie q.
me élasticité qu
.is de chauffage.
fouruisscuLpoi
miore, dont noi
clqtiefois pour fail
le rend propre à cet emploi. Ou peut,
tl'obs
s avons (toja p
i parait le pr<
on E-ivpte lo!
ihivé .Ul Fran
.rriq)tihle, o l c e qi
bre, qu'on trouve
: soit pas encore c
liions; nous dirons cependant
l'acclimaterait facilement dans nos départemens méridio
Nous croyons aussi digne de remarque la manière <
Figuiers exotiques. Ces arbres nous présentent un moy
parmi les nombreuses ct différentes re.5Sourccs emplc
ujet do sos fruits.
•ouvcr, c'e.stque c'est dans
•s momies anli.pios. 11 est
tice;il e.sl probable qu'on
L se nudliplionl plusieurs
singulier de propagation,
• la nature pour la
9
F ' C U S . FIGUIER. „g
reprodnctiou des végétaux. Les voyageurs cl les naturalistes, q..i oui éteilans les Indes,
nous apprennent que les branches des F,eus religiosa, L'eaglialensl,. Mica, Bcnjamma,
Mauriliana, etc., donnent naissance à de longs je'ts cvlindriques qui descen.
Jtnt perpendiculairement, gagnent la terre et j prennent racine. Aussitôt cpie ces
jets sont enracinés, ils forment ,1e nouveaux troncs qui, i, leur tour, cn produisent
d'autres delà même manière; de sorte qu'un seul arlirc, en se propageant ainsi de tous
cotes, couvre de sa cime une vaste étendue, el présenlo uue voùtc.lc vcrd.ire soutenue
sur de nombreuses colonnes formées par les différens rejets qui sonl devenus autant
de troncs plus ou moins gros. Les Indiens emploient le f i g u i e r du Bengale, une de
ces espèces, eu donnant h ses rejets la direction qu'ils jugent conveiuil,le, et en rctrancliantcenx
qui pourraient gcner, pour ju atiqucr des arcades et d.-sbcrcc'iiis r,™»liers,
dont l'ombrage épais leur sert, dans un climatbnilanl, ii se luellre à l'abri des ardeurs
du soleil j ces vofiles de verdure leur servent aussi de Icuipics dans lesquels ils placcul
leurs idoles. Le Figuier des Pagodes est employé au\ mèni,-s usages, mais les Indicus
ont pour cette espèce une vénération particulière ; ils l'Iionorcnt comme sacrée, parce
qu'ils croient q..c Ic.ir dieu Vistnou est ..<: i. foo.liro de son fc.dlagc i raneieuneté
de c e e . d t c e s l eoufirincpar Hérodote, qui cn a parlé.
CrrruRi; cla Figuier.
Ancmi arbre ne demande moins de soin que le Figuier, cl aucun arbre cependant
ne produit des récoltes aussi certaines r toutes les exposiuo.is lui eonvicuucnt, excepté
celle du nord; il s'accouimoile de toutes les terres qui uc sont pas langeuscs, argilleuses
et Irop humides; il vient bien aupiès des murs et dans les terrchis pierreux,
quelquefois m.'-rac il ])arail se plaire dans les liens les plus ari.les et qui semblent
cmidamnés ii la stérilité. Il n'est pas rare d'en voir de trcs-licaux entre les fentes des
rochersctdes murailles. Cependantle choix du tcrrcin n'est jias uncclioscindiffércnte,
parce qu'en général il est plus productif daus une terre siibstaiiticllo.
Daus les départcinciis méridionanx de la France, daus les p:.vs compris autrefois
souslcsnouisde Prov ence, de Languedoc,de Guicuuc, et dans l,i I.'igiiric, le Piéinoutcl
laToscanc,lacullurcduFiguicrucprésentcaucuiicdinicullé,eto''cxigepaslesmémes
soins que daus les pro.inccs septentrionales. Deus celles du midi, eu i'rovence, par
exemple, dans les lieux peu éloignes f!e la mer, les Figuier, se font reinar.iuer parmi
les plus beaux arbres fruitiers, et pourcela le cdlivateiir n'a presque rien à faire.
Quoique le Figuier puisse croitrc daus toute espèce de s<il, lo cullivateur doit
cependanl faire eliois du tcrrcin le plus con.enable pour la plantation de cet arbre,
afin que ses Figues s,.ieut li-s incillciircs cl le., plus abondantes possibles, ii O n évitera
également, dit .11. lîcriiard, de pliinler le F'iguicr daus les terres fortes et dans les
terres oil feau séjoiirne. Dans le premier cas, ses racines se formeraienl et s'étendraienl
trop diiricilemcnt ; et ilaus lo sccoiid, elles seraientbienlf.t pourries. En choisi.
ssaut pour cct arbre une terre légère, il v vieillira bientôt, quoiqu'un peu lentcnient,
ct les Figues auront alors toute hi délicatesse qii'.in peut leur désirer. Si on le plantait
daus une terre arrosable et d'une bonne ipuilité, il s'élèverait rapidement; il
pous.serail encore ]ilus vite, si on le c [pf
ilantail le long d'un canal o
alors les l'i
•aient de laproximi
pc : , l r o p ,
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être séchées
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I'rovence ; cl nus ti
Figuier ne doit pas se Ir,
; mais jc pense <pi'il serait a.antagcu
•ruser, l'àl cflél, les pluies sont rares
ni nalurclleuient arides. Ai
dans des terres qu'on arrose
'il se trouvât dans dos terres
é dans relie province , ( cn
ssi, i l e s l o r i l i n a i r e d e voir.
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