« coliques ncpliri-liqucs, pour cn calmer les douleurs, eL faire coulcr les graviers.
» La ])ouilre des cliatons de la noix est bonne dansLi dyssenterie. La decoction
» des feuilles du Noyer, d.ms lean simple, deterge los ulcères, sur-lout eu y ajmi-
» tant un peu de sucre. 11 serait trop long de rapporter tous les usages que l'on
» fait en médecine, de loules les parties du Noj-cr. Les maréchaux' préleiidont
» que la décoction des feuilles fait pousser les crins, et préviont la gnlc. On prétend
s encore (ju'un cheval <iui a été épongé avcc cette décoction, nest poinl toumicnlé
)) des mouclics pendant la journée ». DLIIAMIX.
« L e marc qui reslc après l'cNtracliou de Miuile, forniécn pain, sert h la nourriture
de la volaihe. Cc marc, eu brùlaul, répand une llaiume très-claire; les hahitans de
quel((ucs endroits du Mirhal tiis, eu font des espèces de. cliandcllcs. La dcToctiou des
lèuilles est cxccllentc pour détergcr les ulcères; « à riiitérienr elle cxcile la sueur*
clic réussit dans les rhumati.snics chroniques. Les feuilles on nature, mêlées avec du
tabac, produisent le même effet; elles scrvcul encore, ainsi (|ue le luou, ii cbasscr
les charançons ihi blé. Les noix verles avcc leur brou, cn décocti<m dans de la lessive,
chassent puissamment les taupes; lu pain de noix nourrit ct I'ligraissc les moutons.
Les coquilles, les zcslcs et les membranes inU'ricurcs de la noix sout einniénngogues,
mais spécialenient félirifuges ; la décoction du hois est sudori(i<pie,
l'écorce intérieuiv très-émétiquc; lu racine purgative, tliiiréliipic. Vilcl dit que le
suc des feuilles, mêlé avcc <hi lait, fournit uu rciuède supi>ui'aLif, utile pour les
chevaux qui ont la fi.-,lulc. On JH-UI retirer, par incision, une Ivmphe, du tronc
des Noyers (pi'<jn fait rcrmciitcr et dont on obtient un esprit ardent. f:n laisant
éva])orcr cette Iynq)he, ou eu retire un sel saccliarin.
L'extrait du br(ni ou de la noix .ivant sa niatiu-ité, pris h la dose d'une cueilleréc
à cafe trois el quatre fois par jour, est Jort bon pour r<'tablir l'estomac des enfans
auxquels on soupçonne des vers, et pour détorgcr les ulcères de la bouche. Les
feuilles couticniicnt une licjucur gomincusc, ou" un miel <(uc l'on en voit distiller
<lans les grandes cbalcurs de l'été. L'buile à brûler que l'on relire des noix, mélangée
avcc lo vin d'Alic.mtc, a été recommandée contre lo vrr solitaire. Ou la bat
avec de l'eau de chaux, el f o u s'en sert ainsi coulro la biùlure : on l'ajiplique sur
les taies des yeux, dr)nl clic opère la gucTison, suivant l'observation de M. Govan.
K L'eau de noix est fort recommandée contiecc qu'on ap])cllc nialif^nilé dans les
maladies aiguës; elle e.st regardée comme im excellent aiiti-h\sléri<iiie, nn hou
slomachi(|ue, cl sur-tout comme poussant Irè.s-efficacenienl par les sueurs ct par
les urines, ct devenant ]>ar la uno sorte de .spéciliipic dans l'indropisie. M. Geoffroy
rapporte que la fcniim- d'un a])olhicairc de Paris fui guérie <lc cette maladie
par cette seide eau, dont dlo prenait six ouccs de qu.itrc heures cn quaire î.curcs:
elle avait tenté inulilcmcnl plusieius autres iTinèdcs ».
On prétond que l'ombre du Noyer, lorsqu'on y reste trop long-tcms, devient
nuisible; qu'il jolie dans un a.ssr.upisseincnt accompagné d'ivresse ct de vertiges.
est po.ssibic que los émanalions particulières qui s'échajipciit des fcuillcs"''(hi
Noyer, occasionne m ces accideus; mais Ton sait aussi qu'eu général il e.st .souvent
nuisible do se reposer Iroj) lr,ng-lenis ii foinbiv des arbres, sur-tout lor.sque l'on
0 très-chaud: l.i tran.spiralion se trouve alors .supprinu'cpar la trop grande fraicbcur
de la place, ct plus particulièrement sous les Noyers, it raison de Ictir ombrage
touffu.
2 JUGLANS cylindrica. NOYJ'll Pncanicr.
J. /o//o/is siiblridcnis, hwcolatis, serralis, N. environ Ir.n/r l'oliolrs lan. é.ilécs, d< iuccs
imi;,ualiOus : ,m,uin minore, peliolaU, ; en scie, ; liinj.nire pln.s p,ii,,.,