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9 4 M011US. MURIER.
» une pcllo rouge elle doit pétiller. On peut semer la graine aussitôt qu'elle est re
« r-iir-illic Ail In .v.n.i,.rvr... 1V.11V . , e l a mettre enterre q - ' -
printen
labourée, point troj) grasse,
rre qui aurait <lu l'end, mais là
l'atleiuion de uc recouvrir cette
ir si elle est trop enterrée, elle ne
s herbes, k
cueillie, ou la conserver poui
» On doit choisir une bonne terre de potager, h
n mais légère; l'arbre viendrait mieux daus une ter
» feuille n'en serait pas si bonne Il faut av
» graine que d'une très-petite épaisseur dc terre
» l é , c p a s.
n La eullure de la première amiée se borne ii arracher les
» arroser les jeunes plants, (|uan.l on juge tpi'ils en ont besoin, et i, donner de petits
. bu,ages la mtdn, a,ee un eroehet, pour qt,e la terre ne forme point de crofite. Si
» les leunes i.hmers étaient trop laibles, et c[ue leur bois parut tendre et herbacé il
.) serait bon ilc les couvrir avec lies feuilles, pour les »aranlir des grandes "dées '
» La culture dc la seconde année so borne encore il arracher les mauvaises herbes
» a donner dc petits binages, et il arroser les je,mes arbres lors.pi'il fait sec. Dansrau-
» tonne de la seconde année, quand la terre est bien piâiétrée d'eau, on tire du semis
» lous les arbres qui ont dc petites feuilles .l'un vert très-foncé, rudes comme ccIlcs
.. <le l'orme, ou prol'ondéutent déchiquetées. Ces arbres, qui ne sont point esliinés
» pourla nourriture des vers, se plantent dans les massii's de bois, ou se matent i,
» part cn pqiiiiii'rcs, ponr être grcfl'és.
r L e s j n m e s Mûriers qui sont chargés de bonnes feuilles, restent dans le semis
)) jusqu'au mois ,1e mars, et alors on les arrache pour les mettre ni p,:pinières. Comme
» ces a,-l,ress,nit plus precieu.v que les autres, on ne les replante qu'au printems, sur-
» tout dans les terroirs ,1c 1 nitcrienr ,lu rovaume, qui sonl tri-s-expos(is aux "eh^es
» LasecDmleoulatroisièuieannéc,qnandlejeuneplant,,pi'„nnomu,efe/)„„„Me
>. a acquis trois pieds de liauteur, et qu'il est gros comme le iloigt, i, quatre pouces
a au-dessus de la terre, on doit 1 arracher pour le meure en pe'pinicre; sans cette
» transplanlalion, les M i i r i c s ne poii.sseraient ipi'une racine en pivot, et la ,,lus
» gramie partie des arbres périrait, q„au,l on les arracherait ponr les mettre a la
» place ou lis iloivent rc.ster.
» La qualité de la terre pourles pépinié.-es iloit être pareille i, celle qu'on a destinée
11 pour les semis. Si elle a suffisaïuinent de f,in,l, on se contente ,1e loi donner peu
,1 ,lant nne n m m , plusieurs lab,airs i, 1,| houe, eu formantilc gros sillims pour que la
11 lerre profite des inlltieuees ,1e l'air; si la lerre a peu ,Ie liiiul, ou lui en iloune , en
.1 a foui lanlpartraiicbées; et, pour éviter le Iran.,port ,les terres, on fait ensorte que
>1 le debla, d'une tranchée serve ,1c remblai il une anlre. '
11 Diis le eouimeneeinent du printems, sitùt que la terre a e'té ressuytic iiour être
11 travaillée, on d,-esso le terrain, cl l'on forme au rocicau ,los ri"oles qui doivent
11 être éloignées les unes des autres ,1e deux p i c l s et demi ou troi°pie<ls, ia compter
i> ,lu m.heu ,1 une rigole jusqu'au milieu ,1'une autre. Si la plantation a beaucoup
11 ,1 elcnilne, on pratique de ilistimee ,-n ,listance des all,ies plus ou moius larges c't
11 quelques sentiers, afin ,1c donner de l'air ii la p,.'pi„ière, et pour faciliter le travail
11 ,1e eetle cidture.
1, On profite ,les beaux jours du mois de mars pourplantcr eu pépiiiii.re, et voici
» comme ,1 convient ,1'exéeutcr celle opération : L u honime patient el adroit est
11 charge d'acraclier le plant; ou doit lui recommander de ni,i|iagcr les r.ieiucs le plus
» qu il sera possible; un autre coupe le pivot, rogne les rarines, retranche li-s branches
>1 mal placées, et forme trois lots r dans l'un il met k-s plus gros arbres, dans >m autre
11 les moyens, , t ,lans le troisii-me les jielits.
a Comme le gros plant et le moyen doivent être pl, il part, on porte le plai
i ' i
M O R U S .
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M U R Î E R . O5
- m , qui sont chargés de plamer, dans différeus endroits de la pépinière.
» " S ' l e u x sortes de plant.,. A l'égard <hitroisi;.me l o t , ou peut cn fomier-di r '
afi.
1) pépi
qu'ils puissent se fortifier pc
planteurs, ayant un genou ,
5, à dix-huit ponces les m.sd
•rentles racines avec delà
lUoujours il rcTi
•mdc remplir l a .
bombe un peu la te
Mîu-
« des rigoles, et alla
» qui suivent, achèv
» à retour l'eau, oi
}) imbibent l'eau ais
» On a soin de co
» Mûriers qui périr;
» ainsi plantés, n'ex
I) labourés au
nnées.
n terre, placciu 1.
s autres, .se dirigeant .su
erre, qu'ils font couler,
uns, ils laissent le plant
•igole avec une h
d d,
après quoi on le met en
; au pi,
nent, on met toute la terré à ])lal
-Si les te
jeunes Mi
conserver un peu dc bon plant dans les ,
-n-;dent, et dc tenir la pc^piuière toujoii
exigent d'autres soins peiulajit les dcuxi
lus trois fois dans le cours de chaq
•s dans le milieu des
icordeuuhien tendu:
:1a main dans le fond
cet état; des ouvriers
es .sout dc nature
icrs; si les terres
•mi«
i, pour
afin dc remplacer les
1 garnie. Ces arbres,
-es amures, que d'être
^ec relie attention dc
e ])oint endommager
.. ne pas faire les labours trop i>rofon<is"auprès dèsaiïrc!
» Jes raemes.
^. ne pourrait I trop de iiPpspssÉHii ,a„,ais bien diriger ; mais sitùt qu'une ,1e ces b?a„ches h S s Z Z
grosseur, il laut la retrancher, en quelque saisou „ue ce , „ i , • il quo, l , ,n ne p.u,i,.u,lra|,.mais a avoir des arbres ,1e belle tige. ' » ' "
1. Le princpal ,J,|ct qu'on se propose quand ou élève lies Mûrier, e'i„,i 1
. . Dans la
curer lies feuilles pour nourriî des vers i, soie il , „ 1 ^ , 1 , 1 . 0 I?™"
fort basses, alin Loir plus de li.rilité de ^ i U i : ™ fr^iu;:e,n,®tinnc "'" d'en arnirabattre
"S»
année, <m p em tirer ipielques arbres ,1e cette p.^pinière, el l'on
ii mi-lige
cher ,us<iu a la nenvieine et dixième, qu',m enlève tout sauf i,
ière que des arbres
on eu buisson les arbre, liibles; mais il ne faut tirer de la pépi,
loris, s, I on se propose dc l'aire une belle plantatio-
» Avant ,1e passer il la tran.splantatiou ,Ies Mûriers
plus sûrs moyens d'avoir de bell,-s l'euilles, est ,1e 1
n en fente, eu éeusson et
11 moins certain.
.1 Ou piaule souvent le,
11 des rhemius, alin ,pie
» arbres puissent en part
1, p,H,reetlcplamalion, 1
11 puissent mieux r,isi.,ter i
» lies cliemins. Ou plante
• liissii; ,
11 menus grains pour se r
tous ,lev,n
•ffer. Le
s avenir qu'un des
grefi'es rc'nssisscnl
sillict. L'écussou est la méthode ilon't I,
succès est le
Mûriers cnborilnrc, a
es racines, cn s'éteml.T
e subsister ,1c celle te
•s plus belles liges el 1 ^....
quanlité,l'acei,lens qui sonl l,
aussi lies 'Mûriers eu quincio,
Hour ,les pitices d,
it dans la Ici-re d,
re tiiii resie inutil.
ure lo ilessous ii'la
•lies l'rais dc labou
Lliarri
. L u c
terre et ]e long
i chemins, ces
Il fauteboisir,
intes, alin que les .arbres
ijoursplus fri^qncns auprès
des pii-ces dc terre
et l'on y si'm
as, on plante
quelque:
iriUuaire
)
î. î