î t
>Honrs rubi-
M U R T E f t . f)i
fitures. Le bois est employé par les tourneurs ; sou écorce roiis.sc , est bonne à faire
des cordes : on eu fabrique aussi un assez bon paj.ier ; ealin, ses feuilles peuvent être
substituées à cciles <lu :\Iùricr blanc, quand on ne peut se procurer ces dernières
« On cultive ies Mûriers à gros fruits noirs h cause de leur fruit qui esl bon à
» manger, ct qu'on estime être très - sain : c'est en cela que consiste le mérite de cet
» arbre, car on fait peu de cas de ses feuilles pour h'S vers à soie, el elles perdeni or-
>. dinaircmeiit leur éclat de bonne heure : ainsi les Mûriers <h' cet lee,si)èce ne ])euvent
» servir pour la décoration des bo.sqnets d'automne, d'ailleurs ils croissent bien plus
« lentement que les Mûriers blancs ». BUMMEL.
« On plante le Mûrier noir daus uue basse-c^our, ou qnciqu'aulre lieu couvert et
» pr.qn e i. abriter ses (leurs el les empêcher tic couler : il ne demaiule ni taille ui cul-
» turc ; les amateurs de sou fruit peuvent planter ce Mûrier en espalier, à quehpi'cx-
» positn.u que ce soit : il tapissera fort bien le mur cl donnera de très-beaux fruils :
» on peut l'élever de semences, mais les marcottes et les boutures sont une voie plus
)> prompte, plus sûre cl plus facile.
« On mange les mûres crues au conimenceinent du repas : (ni en fait dos sirops
» propres à appaiser ou modérer les maux de gorge ; mais on emploi,; plus ordinaire-
» ment it cet usage les mûres des haies qui sont les fruits de h ronce, non qu'elles
» soient prchî-ables, mais parce qu'elles sont plus communes, La mal tiriu: <)cs mûres
» est depuis la fin de juillet jusqucs vers celle de septembre. Aux approches de l'au-
» tomne les léuilles de ce Mûrier se couvrent de tâches roussàtres ».
DUI.VMLI, , A lires fruitiers.
MURIER rouge. Pl.
M. à feuilles ovales, en caw, entières ou à trois
lobes, acuminées, rniles, à dentelures e'gales ,
molles, pubescentes en dessous, les épis fp.tndles
cylindriques.
menUs crlindricls. I.lN. .Spec. vol. 2. pag. iSgg.
I ^VA^•r,ENH. Amer. pag. Sy. tah. j5. %, 35. '
a; foliis amplissimis. PLCKEN. Almag. pag. 203.
5. MOIIUS rubra. 7ab. 23.
foliis eordatis, oi iilis acuminatis, trilobisve ,
oequaUtCr serratis, scabris , subtùs pubesccnti
mollibiis; spicis foemincis cjlindricis. WILLD.
Spec. vol. 4. ))ag, .ICg.
Morus rubra ; foliis cordalis , subtiis l illnsis , a.
POIR. F.nc^ol. VOL. 4. p. 877. MILLER. DICT.N»..)
Morus f'irginensis arbor, lotiarboris instar ramos
tal). 24G. üg. 4. DUHAM. A v b . v o l 2. p. 24.
Morus foliis cordalis, scabris villosis i amentis cj-Undricis.Tl\:v.Oi. Ilarbk. vol. i . pag. 480.
Morus foliis subtùs tomentosis ; amentis longis, dioicis. Gnosov. Virg. 14(5.
Ce Mûrier est uu de ceux qui s'élève le plus. Son troue est revêtu d'une écorce
noirâtre ; ses rameaux garnis de feuilles pétiolées, assez grandes, ovales , échancrées
en coeur à leur base, enli<-res, quehpiefoisprcstiuo palmées ou à trois lobes, très-rudes,
vertes on dc.ssus, velues et puboscoiites eu dessous, priucipalenienidaiisleur jeunesse;
alongées en pointe à leur sommet, dentées en scie à leur contour ; les deiitohires
toutes égales.
Les lleurs sont dioupies, <iticl(|iu'fois aussi polygames , selon quelques auteurs, ce
que je n'ai jamais pu <d)scrvcr; di,spr).s(rs on chatons pou garnis, alongés, pendans ,
cylindriques, rcssciiiblans beaucou]) par leur forme ii ceux du «oulèau bl.mc ; le.s
])édouculcs velus, assez ordiuair<-tn,-ut it-peu-près de la hmijucur des chatons; les
baies d'un rouge assez v i f , h^iièremcnl \ ehies dan
rjeui ;e. Cet arbro est origi-
uaire do la Lo.iisiane cl de Virginie.
Cc IMùrier n'a é t é , pendant long-tcins, cullivéqnoc
11 arbro d'oriicmcni.
que la beauté de son fouillagc faisait placer dans les boscpiots d'élé; mais ou est parvenu
, par la culture, à lui faire porter des h uits aussi bons à manger (jue ceux du
I il
1 1