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y A ;
74 PISTACIA.
arbre, que l'on cultive aujourtl"
plus de soixante pieds de haut;
il a deu:
de branches nombreuses, toalTi
ICS et ibrt étendues
feuilles sont caduques, ailées avec
vec une impaire, «
glabres , étroites, lancéolées, obti
ondulées ,
supportées par uu pétiole légèreiui
ailé et conipr
sont dioïques ; les mâles disposées en grappes i
petites, ovales, caduques, concaves et soyeuses. I.
subulées et pubescentes; cinq et quclcjuefois sept ét
fleurs femelles sont eu grappes lâches , panictdées, ga
celles des fleurs mâles. Le calice est très-petit, de tro
pet i te ; trc stvles <ie
•Irnpc arrondi, p , « . ,„
devient bleuâtre à 1 épt
arbre croit dans des ter
i de
iileu;
uiti
PISTACHIER.
din des Plantes de Paris. Son tronc s'élève à
;t trois pieds de diamètre; sa cime est garnie
revêtues d'une écorce grisâtre. Ses
omposées de sept à neuf folioles
ni un peu sinuées à leurs bords,
iméàsa facc supérieure. Les fleurs
rminales , garnies d'écaillés fort
cjilice est à trois ou cinq divisions
imiues à anthères rouges. Lcs
•nies d'écaillés plus étroites <[ue
s à cinq divi.sions, aiguës, fort
• ovale, petit. Il lui succède un
pois, d'un jaune pourpre, qui
noyau presque rond. Cet
roiis de Cnfsa, au royaume
)neaient qu'ils y
;'s à la nature.
latiq
s :via
•purme.L ovaire,
charnu , de la grosseur d'ii
[ue de la maturité, contciiant i
ins sabloneux ct incultes des envi
.'S arbres disposés en uu ordre régulier
vés, quoiqu'ils soient aujourd'hui abandonn
ux de cet arbre il découle , dit W. Desfoulaiiics, presque en
ent en été , nn suc résineux , d'uu jaune pâle , d'une saveur
ables, soiuhlable au mastic de l'ile de Scio,
Heulc. Ce suc s'épaissit sur les brauches en
;irrégnlières, environ delagrosseurdupouce,
ibeiit sur la terre. Les Arabes les recueilleut
e assez agre
s le nom de
ise eu gouttes
• l'arbre et toi
de Tunis. Plusieuri
avaient été autrcfoi;
Du tronc et des i
tout tems, particnli
et d'une odeur ari
et qui porte chez 1
larges plaques, ou sec
qui souvent se détach
on automiie ct dans l'hiver. Ils les emploient à-peu-près aux mêmes uyages que le
mastic de Scio , ( voyez le Pistachier Lentisquc ) et les mâchent pour se parfumer la
bouche et donner plus »l'éclat à leurs dents. Cet arbre se retrouve dans plusieurs
Tlemscn, etc. Il s'y déveilécoulc
est plus molle, d'une
i à un soleil plus ardent et
Maures les appclleut Tum :
-nonces les Pistachiers ct les
anlre.s ciidroiLs , «u pied des me intagues, proche M.ijan
loppe avec hier 1 plus d'étendue; mais la résine qui en d
odeur moins ag réahle que celle < les mêmes arbres cxposi
dan.! un terrain sec. Lcs haies soi r»t légèrement acides; le
ils les mangent en les pilant ave. des dattes.
Ci-LTi-m:. Pn OPRntTi.:s. On n iidiiplie facilement de s<
isune terre légère, placés <lans l'orangerie ou
onlesy lient pendant deux ou trois ans et plus,
îiit acquis uue certaine force; mais il faut leur
utunicr insensiblement; alors transjjortcs en
.IX gelées de l'hiver , en les mettant ii l'abri des
ms nos déparlemens méridionaux, oii le Pistait
le Térébinthe croissent naturollcment ;
Térébinthes. On les seme en pots da
daus une couche de chaleur modén
jusqu'à ce que les nouvelles plantes aieii
donner beaucoup d'air, ct les y accoui
pleine terre , ils résistent assez bien au3
grands froids. Ils viennent trè,s-bicn dar
chier s'est acclimaté, et oii le Lentisqi
mais ils ne produisent ni térébouthiue i
vcnablcs, ces deux derniers arbrisseau
tcms, s'acclimater même dans nos dopa
supportent miens la gelc^ que les Lent
cependant Miller parle d'uu arbre de c
jardin de l'évêquc de Londres, à Fulha
i mastic. Cultivés avec les précautions couct
même le Pistachier pourraient, avcc le
•temcns septentrionaux (i). Les Térébinthes
Kjues ; le Pistachier est un peu plus délicat :
ttc cspècc, placé conlre une muraille dans le
Il : il avait alors plus de quarante ans, et avait
{•) Feu M. Del«ormes, direcleur de U P.<p!ni6re imperial« du Roule, dlait parvpnii a mulllpller Ics PislacUim, cl i !e.
ualuraliser a Pans; on pviil juger di; la ngue-ur de leiir i^g^Ulioii, par la force el la beJul« du r.imeau dom noua doiiiiona la
figure, que M. Betiouus a peiiii sur im des iudividusculuv(<s par M. Ds-lMcrnics. II abien voulu nous doiuiiir desplauu cariidui.'s,
que uous avons f.iit puiscr a dcs amaleun culUvalcurs, clicz lc9({ugJs Us out parfuilcmcal idiusi.
PISTACIA. PISTACHIER.
supporté les hivers sans couverture ; quelq lies autres arbres pareils, qu
plantés en pleiii air daus le jardiu du duc de Riclicniond, à Goodwood ,
ont aussi résisté pendant plusieurs hivers saus aucun abri.
Les Leutisques peuvent encore se uudtiplicr en marcottant leurs jeune
qui premieut racin.ts au bout «l'un au : alors on les détache du pied prin.
les met chacun séparément dans fie petits pots, aliu de pouvoir ie.s le..
leur jeunesse, à l'abri des grands froids , jusqu'il ce qu'ils
force. J'ai exposé ii la suite de chatpie cspècc de Pistachier j'
leurs fruits, et rti.sagc de la résine que l'on relire de leurs ti
Nous ne pouvons mieux terminer cet article que
M. Duhamel Va fait, le Mémoire trcs-dctaillé que M. Cous
oh il était Chancelier français.
« LeThérébiuthe est un arbre de la graudeur d'un orme
ant acquis une certahie
iploi que l'on faisait de
ICS et de leurs branches.
transcrivant, comme
eri lui a envoyé tie Scio,
.1 a la feuille petite; sept
ulc, forment la f e u i l l e:
Tchicoudon, ct l'arbre
» ou neuffolioles rangées par paires, et terminées par une
» CCS ieuilles tombent en hiver; sou fruit est nommé à Scio,
» Tchicoudia.
» Il y a trois sortes de TércHiinthes, un mâle, un femelle
» fleurissent tous au commencement d'avril.
75
avaient été
m Sussex,
branches,
: p a l , e t oD
pendant
ct un androgyne : ils
» Le Térébinthe femelle porte un fruit en forme de grappe de raisin, rougeâtre
» au commencement, ct qui devient eu mûrissant d'un verd bleuâtre ; quand le fruit
)) est eu cet état, on le sale pour le conserver et en pouvoir manger plus long-tems.
» Si ou ne cueille point le fruit quand il est eu état d'être salé, iî brunit un peu, ct
» tombe bientôt de lui-même ; ce qui arrive au mois d'octobre.
)> La pulpe ou chair qui couvre le noyau est fort mince; l'amande qu'on y trouve
)) après l'avoir cassé, ressemble par le goût, et encore plus par sa couleur, à la
» pistache (/'wiaci'flî'era. ) . . . .
» Le Térébinthe mâle ue porte aucun fruit; ses fleurs tombent à la fm d'avril. Le
» Térébinthe androgyne a des fleurs mâles et des fleurs femelles dans le même tems
n el eu égale quantité ; les fleurs femelles tombent los premières, ct il ne reste à leur
» place que les grappes oii le fruit commence à paraître ; les fleurs mâles tombent
« eiivirou quinze jours plus lard, sans laisser aiictuie marque de fruit; les graines du
» Térébinthe androgyne sont plus petites que colles du Térébinthe femelle ; ct parmi
» ces dernières, il y en a qui en portent de plus grosses que d'autres du même genre.
» Les gens du pays sont daus l'opinion que le Térébiiuhe ne peut être reproduit
« par son fruit, si on le sème selon la méthode ordinaire, pour en former des
n pépinières; mais ils disent que les grives, les merles et autres oiseaux qui s'en
» nourrisent, laissent tomber leur fiente dans les champs, et qu'il en croît des
» Térébinthes. E n examinant des graines qui étaient tombées d'elles-mêmes d'un de ces
•) arbres femelles, j'en ai tronvi
i) séparément à M. Pov.ssonel,
•> paquet qui contenait do pareil
» m'a fait l'honneur de m'écrii
terrasse, y ont très-bien pris
J pas non plus que ces arbres jn
>) Parmi les Térébinthes qui
) qued'autrcs; ou les cntoà la b
» la canqiagne font quelque ea.s.
• portent pas des graines aussi ç
» Ces arbres ne deiuaudenl
1 deux qui avaient germé sur terre : je les a •oyees
oonsid de France à Smyrne : elles élaicut dai
les graines choisies au même endroit : M. Pcyssouel
n que trois de ces graines qu'il avail semées sur sa
.'t qu'elles y font des jirogrès surprcnans. On ne croit
isseiit être plantes de bouture.
croissent d'eux-mêmes, il s'en trouve plus de mâles
roche pour avoir de leurs fruits, dont les habilans de
Lcs Ti'rébiuihes femelles qui ue sont point entés, ne
ro.sses (juc ceux qui ont été entés.
cultur t ils douncut également de la
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