et prolongé de l ’autre bout en un tube double qui
sort de la coquillelaquelle est toujours bâillante
par ses extrémités. Ils vivent presque tous enfoncés
dans le sable, dans la vase , dans les pierres ou dans
des bois.
L e s M y e s . ( M y a . L . )
N’ont que deux valves à leur coquille oblongue, dont
la charnière varie. Le double tube forme un cylindre
charnu ; le pied est comprimé ; les formes de la charnière
ont donné à MM. Daudin, Lamarck, etc., les sub.
divisions suivantes ( i) , dont les trois premières ont le
ligament interne.
Les Lutraires. ( Lutraria. Lam. )
Ont comme les mactres un ligament inséré de part et
d’autre dans une large fossette triangulaire de chaque valve,
et en avant de cette fossette une petite dent en chevron ;
mais les lames latérales manquent; les valves très bâillantes,
surtout au bout postérieur par lequel sort le gros double
tube charnu de la respiration et de l’anus , les ramènent
dans cette famille. Le pied qui sort à l’opposite , est petit
et comprimé.
On en trouve dans le sable des embouchures de nos
fleuves (2).
les A d e sm a c é e s . Les dernières comprennent les Pholades, les Tàrets e t
les Fistulanes ; les premières tous les autres, et même Y Arrosoir.
Nous devons remarquer au reste que l’on a e'tabli dans celte famille et
dans la précédente un assez grand nombre de genres trop peu caractérisés
pour que nous ayons cru devoir les adopter. 1
(1) N . B . La moitié des Mya de Gmel. n’appartiennent ni à ce
genre ni même à cette famille ; mais aux Fulselles, aux Mulèles, aux
mactres, etc.
(2) Mactra lutraria, List., /^i5, 25g ■ Chemn., V I , xxiv, 240, 241 i
— Mya oblonga , id., ib., I I , 1 2 ; — Acosta, Conch., bril., X V I I , 4 ;
Gualt., 90, A , fig. min.
Les Myes proprement dites. (Mya. Lam. )
Ont à une valve , une lame qui fait saillie dans l’autre
valve , et dans celle-ci une fossette. Le ligament va de cette
fossette à cette lame.
Nous eu avons quelques-unes le long de nos côtes dans le
sable (1).
On doit rapprocher de ces myes
Les Anatines. Lam.
Qui ont à chaque valve une petite lame saillante en
dedans, et le ligament allant de l’une à l’autre.
On en connaît une oblongue excessivement mince, dont
les valves sont soutenues par une arête intérieure (2);
et une autre de forme plus carrée qui n’a point cette
arête (3).
Dans les Soeémyes , Lam. , le ligament se montre au
dehors de la coquille. Une partie reste attachée dans un
cuilleron horizontal intérieur de chaque valve. Il n’y a
point d’autre dent cardinale; un épiderme épais dépasse les
bords de la coquille.
11 y en a une espèce dans la Méditerranée ( Tellina
togata ) , P o li, Il , xv , 20 (4).
Les Glycymeres. ( Glycymeris. Lam. Cyrtodaire. Daud. )
N’ont k leur charnière ni dents, ni lames ni fossettes ,
m a i s un simple renflement calleux, derrière lequel est un
(1) Mya truncata : L. Chemn., V I , '1, J , 2; — M. arenaria, ib.
3 , 4*
(2) iSolen a n ali nus, Chemn., VI, v i , 46~48.
(3) Encycl. , a3o , 6 , sous le nom de Corbule; — A n . hispidula ,
Nob., an. s. vert. Egypt., coq., pl. v u , f. 8. Je pense que les Rupicoles,
Eleuriau de Bellev. (Voy. Roissy, V I , 44°) > doivent être voisines de ce
sous-genre. Elles vivent dans l’intérieur des pierres, comme les Petri-
coles , les Pholades, etc.
(4) La Nouvelle-Hollande en fournit une autre espèce ( Sol. australis,
Lam - )