consistant que celui des hydres , ouvert au sommet, et
hérissé à toute sa surface de petits tentacules. Quelques-
unes portent leurs oeufs au bas de ce corps (1).
L e s C r i s t a t e l l e s . ( C r i s t a t e l l a . C u v .)
Ont sur la bouche une double rangée de nombreux
tentacules , courbée en demi-lune, formant un panache
de cette figure, et attirant par leur mouvement régulier
, les molécules nutritives. Ces bouches sont portées
sur des cols courts attachés à un corps gélatineux
commun qui se transporte comme les hydres. On trouve
ces animaux dans nos eaux dormantes. A l ’oeil nu ils
ne paraissent que de petites taches de moisissure (2).
L e s V o r t i c e l l e s .' ( V o r t i c e l l a . )
Ont une tige fixée, souvent branchue et très divisée ,
dont chaque branche se termine par un corps en forme
de cornet ou de cloche. On voit sortir de l’ouverture
des filaments en deux groupes opposés, qui exercent
un mouvement continuel , et attirent les molécules
nutritives. Les espèces en sont nombreuses dans nos
eaux douces, et la plupart trop petites pour être bien
distinguées sans microscope. Elles forment des buissons,
des arhuscules, des panaches , et prennent d’autres
formes toutes très agréables (3)1
(1) Tubularia coryna, Gm. ; ou Coryne pusilla, Gærtner ap., Pall'.,
Spic., X , îv, 85 Encyel., L X IX , i 5 , 16; — Tubularia afjinis, Gm.,
Pall., ib., 9- Encycl., ib., iq.; — Hydra mulücornis, Forsk., X X V I ,
B , b , Encycl., ib., 12., i 3 ; — Hydra squamata, Müll., Zool. dan.,
IV j Encycl., ib , 10, 1 1 ; — et les espèces esquissées par M. Bosc.,
Hist. des Vers, I I, pl. x x n , f. 3 , 6 , 7 et 8.
A- H. Le genre des corines , que je n’ai point observé par moi-même, ■
me paraît mériter encore un examen particulier.
(2) Cristatella muceda , Cuv. ; Roes., I I I , xci ;
(3) Je ne rapporLe a ce genre que les espèces représentées dans les planches
X X IV , X X V I de 1 Encycl. Elles s unissent par de grands rapports
avec certaines espèces rangées parmi les microscopiques.
L e s P é d i c e l l a ir e s . (P e d i c e l l a r i a .)
Se trouvent entre les epines des oursins, et sont regardées
par divers auteurs comme des organes de ces
animaux ; cependant il est plus vraisemblable que ce
sont des polypes qüi prennent là leur asyle. Une longue
tige grêle se termine par un cornet garni à son extrémité
de tentacules, tantôt en forme de filets, tantôt
en forme de feuilles (1).
T R O IS IÈM E ORD R E D E S P O L Y P E S .
LES POLYPES A POLYPIERS.
Forment cette nombreuse suite d’espèces que l’on
a long-temps regardées comme des plantes marines,
et dont les individus sont en effet réunis en
grand nombre pour former des animaux composés,
pour la plupart fixés comme des végétaux, soit
qu’ils forment une tige ou de simple expansions,
par le moven des appuis solides qui les revêtent à
l’intérieur. Les animaux particuliers plus ou moins
analogues aux actinies ou polypes à bras, sont liés
tous par un corps commun, et en communauté de
nutrition; en sorte que ce qui est mangé p a ri un
profite au corps général et à tous les autres polypes.
Ils sont même en communauté de volonté;
du moins ce dernier article est-il certain pour les
espèces libres, telles que les pennatules, que Ion
voit nager par les contractions de leurs tiges„ et