?'6 2 INTESTINAU X
dance les intestins du cochon et du sanglier,où les femelles
atteignent jusqu’à quinze poucès de longueur (i).
Certaines espèces outré les aiguillons de leur trompe , en
sont armées dans quelque autre partie de leur corps.
Les Hjeruca. Gm.
Ne diffè rent des échinorinques que parce que leur proéminence
se réduit à une seule couronne d’épines , terminées
par de doubles crochets.
On en connaît une du foie des rats ( Hceruca mûris}
Gm.; Echinorh. hoeruca , Rud. )., Goetz. IX , B., 12, Enc,,
Vers, XX&YII, 1 (2).
La deuxième famille ; r
L e s TRÉMAD TES. Rud.
Comprend ceux qui ont sous le c o rp s o u à ses
extrémités, des organes en forme de ventouses,
par lesquels ils s’attachent aux viscères.
On pourrait n’en former qu’un genre, auquel
on donnerait en commun le nom de
D o u v e s . (F a s c io u a . L . )
Mais que l ’on peut subdiviser comme il suit, d ’après
le nombre et la position des ventouses,
Les Festrcaires (Festucaria. Schr. Monostqma. Zéder. )
N’ont qu’une ventouse, tantôt au bout antérieur , tantôt
sous ce même bout. On en trouve dans beaucoup d’oiseaux
et de poissons (3
(1) /^ayé3>pourles au très espèces, Rud., Hist., I I , a5i , et Syn., p. 63.
{2) Jd., ib., 292 et suivantes.
(3) Rudolph. , bist., I I , part. 1 , p. SaS, et Syn. , p. 82 ; les Htpo-
stomes, Blainf., en sont une division â corps déprimé,.à ven touse placée
sous l’extrémité antérieure. Van Hasselt et Kûhl en ont découvert deux
espèces nouvelles sur la Chelorii à midas, Bulletin de Férussac , 1824,
t. I I , p. 3i 1.
Les Strtgees. ( Strigiü. Abildg. Amphistoma. Rud. )
Ont un ventouse à chaque extrémité ; il en existe dans
plusieurs quadrupèdes , oiseaux , etc. (1).
Il faut probablement en rapprocher
Les Geroflés. ( Caryophyllæus. Bl. )
Où la tête est dilatée , frangée, et a en dessous un suçoir
garni de deux lèvres que Ton voit difficilement. Un autre
suçoir pareil s’est montré quelquefois sous la queue.
On en connaît un , tiré de divers poissons d’eau douce,
et commun surtout dans la brème (2).
Les Douves proprement dites. ( Distoma. Retz et Zeder. )
Ont un suçoir ou la bouche à l’extrémité antérieure, et une
ventouse un peu plus en arrière, sous le ventre. Les espèces
en sont extrêmement nombreuses; il s’en trouve jusque dans
le peigne de l’oeil de quelques oiseaux ; mais il paraît qu’il
en habite aussi quelques-unes à nu dans les eaux douces et
salées.
La plus célèbre est
La Douve du foie. ( Fasciola hepatica. L.) Schoeffer.
Mouogr. Copié Encycl. Vers pl. lxxx. i - i i .
Qui est si commune dans les vaisseaux hépatiques des
moutons, mais qui se trouve aussi dans ceux de beaucoup
d’autres ruminants, du cochon, du cheval, et même de
l’homme. Sa forme est celle d’une petite feuille ovale ,
pointue en arrière, ayant en avant une petite partie rétrécie
, au bout de laquelle est le premier suçoir , qui donne
dans une sorte d’oesophage d’où partent des canaux qui se
ramifient par tout le corps , et y portent la bile dont cet
animal se nourrit. Un peu en arrière est un petit tentacule
rétractile qui est la verge; et immédiatement derrière
est le deuxième suçoir ; des vaisseaux spermatiques très
repliés, remplissent le milieu de la feuille. L’ovaire qui se
(1) Rud. liist., p. 34o , et Svn., p. 87.
(2) id., Hist, part, u , 9 , et Syn,, p. 1 27.