L es Spherulites, Lametherie.
Dont les valves sont hérissées par des feuillets qui se relèvent
inégalement,
Et l’on croit pouvoir y ranger
L es Calceoles.
Dont une valve est conique , mais libre, et l’autre plane
et même un peu concave, en sorte qu’ils rappellent la forme
d’un soulier; et même
L es Hippurites.
Dont une valve est conique ou cylindrique , et a en dedans
deux arêtes longitudinales mousses; sa base paraît
même divisée en plusieurs chambres par des cloisons transverses
(i); l’autre valve fait comme un couvercle.
L es Batolithes Montf. 334-
Sont les hippurites cylindriques et droites ; elles s’alon=
gent souvent beaucoup.
Mais il reste beaucoup d’incertitude sur tous ces corps (2).
Quant aux acéphales tëstacésque l’on connaît bien
à l ’état vivant, Linnæus avait réuni sous le genre
Des Huîtres. ( Ostrea. L. )
Toutes celles qui n’ont à la charnière qu’un petit l i s
’ en rapprocher; les JoDAMiEsde M. de France, on B irostrites, Lam. ne
sont que des moules de Spherulites ou du moins des corps que l’on trouve
toujours dans leur intérieur, bien qu’ils ne s’adaptent pas à leur forme.
Voyez l ’essai de M. Charles Desmoulins sur les Spherulites.
(1) Voyez Deshayes, An. des Sc. nat., juin i 8 a5 ; et Ch. Desmoulins,
loc., cit. Plusieurs Hippurites ont été décrites par LaPeyrouse, sous
le nom impropre d’ Orthocératiles. Le Cornucopioe de W ill. Thomson,
Journ. de phys., ventôse an x , PI. n , en est aussi une.
(2) Il y a même tout lieu de croire d’après les observations de M. Desbaies
et de M. Audouin, qu’ une partie de ces coquilles, avaient deux
impressions musculaires.
TESTACÉS. 1 2 1
gament logé de p a r t et d’autre dans une fossette, et sans
dents ni lames saillantes.
L es Huîtres proprement dites. ( O strea. Brug. )
Ont le ligament tel que nous l’avons indiqué, et leuis
coquilles sont irrégulières, inéquivalves et feuilletées. Elles
se fixent aux rochers, aux pieux, et meme les unes sur les
autres , par leur valve la plus convexe.
L’animal ( P eloris, Poli) est un des plus simples parmi
les bivalves; on ne lui voit de notable qu’ une double rangée
de franges autour du manteau , lequel n’a ses lobes unis
qu’au-dessus de la tête, près de la charnière ; mais il n y a
nulle apparence de pied.
Tout le monde connaît Y Huître vulgaire (Ostrea edulis.
L. ) , que l’on va recueillir sur les rochers, et qu’on
élève dans des viviers pour en disposer au besoin. Sa
fécondité est aussi étonnante que son goût,est agréable.
Parmi les espèces voisines on peut remarquer
La petite Huître de la Mediterranée. (Ostrea cristata.)
Poli. II. xx.
Parmi les espèces étrangères, on doit noter
h*Huître parasite. ( Ostrea parasitica. L. )vChemn. VIII,
lxxiv, 681.
Ronde et plate , qui se fixe sur les racines des man-
gliers et des autres arbres de la Zone-Torride, que les
eaux salées peuvent atteindre.
L’Huître feuille. ( Ostrea folium. L. ) Ib. lxxi , 662-666.
Ovale, à bords plissés en zig-zag , qui s’attache par des
dentelures du dos de sa valve convexe, aux branches des
gorgones et autres lithophytes (1).
(1) Des espèces d’huître sont difficiles à distinguer a cause de leur irrégularité
; à ce genre se rapportent les Oslr. orbicularis $ Fornicata,
.— Sinensis j — Forshàhlii ; — Rostrala; — Virginie a ,■ — Cornucopioe,'
— Senegalensis j — S lella ta,-— Oralis; — Papjracea et les Mylilus