L es P ennatules proprement dites. ( P en n a tu la , Cuv.)
Vulgairement Plumes de mer.
Qui ont donné leur nom à tout le genre, l’ont tiré elles-
mêmes de leur ressemblance avec une plume. La partie sans
polypes , est cylindrique et terminée en pointe mousse.
L’autre partie est garnie de chaque côté d’ailes ou dè barbes
plus ou moins longues et larges, soutenues par des épines ou
soies roides qui naissent de leur intérieur , et hérissent un
de leurs bords sans s’articuler toutefois avec là tige pierreuse
del’axe; c’est d’entre cesbarbes que sortent lés polypes;
L’Océan et la Méditerranée produisent également
La Pennatule rouge ( Pennat. rubra, et Pehn. phosphorea,
Gm. ( i) , Albinus, Ânnot. acad. , I , vi, 3, 4 ?
Qui a la tige entre les barbes très rude par derrière,
excepté sur une ligne qui parcourt sa longueur.
On trouve plus particulièrement dans la Méditerranée
La Pennatulè grise (Pennat.grisea, Gm.), Albinus, Annot.
acad., I, v i , 1-2,
Plus grande, à barbes plus larges , plus épineusès , S
tige lisse (2)'.
Les V irgl’l a ir e s . Lam.
Ne different des pennatules que parce que leurs ailes,beaucoup
plus courtes à proportion de leur longueur totale,sont
dépourvues d^épines (3).
Ces ailes ne représentent quelquefois que de simples
rangées transversales de tubercules (4). -
(t) L’une et l ’autre sont ronges. Le P . rubra ne diffère que par uûé
petite épine à la base de chaque barbe en arrière. Ce n’ est peut-être
qu’une variété.
(2) Aj. Pennatula argentea, Soland. et E llis , Zo op h .,V III, 1 , 2,
3 ; — P . grandis.
(3) Pennatula mirabilis, Müll., Zool. dan., X I , très différente'du vrai
Pennat. mirabilis de Linn.
(4) Pennat. juncea, Pall. et Gm. Elle est aussi très différente du Pen.
mirabilis. La Virgulaire australe, Lam., n’est point différente du Junceà.
L es S c irpé aires. C u v .
Ont le corps très long et très grêle , et les polypes isolés,
rangés alternativement le long des deux côtés (1).
L es P a vonaire s. C u v .
Ont aussi le corps alongé et grêle, mais ne portent de
polypes que d’un seul côté, et ils y sont serrés eu quinconce
(2).
Les R enilles ( R en ilu a . Lam. )
Ont le corps court, et au lieu delà partie qui dans les
pennatules propres est garnie de barbes, un large disque en
forme de rein* portant lés polypes sur l’une de ses faces (3).
L es V ér é t il l e s . (Ve r e t il lum . C u v .)
Ont un corps cylindrique j simple et sans branches,
garni de polypes dans une partie de sa longueur. Leur os est
d’ordinaire petit, et lës polypes grands. Qn y suit plus aisément
que dans aucun autre zoophyte composé, les pro=
longements de leiirs intestin dans la tige commune.
Nous en avons un dans la Méditerranée ( pennatula
cynomorium, Pall., Miscëll., Zool. , XIII j i-4 j alcyonium
epipelrum , Gmel. 5 Rap. , ac. nat. cur. XIV, p. 2,
xxxviu , 1. ) , long souvent de plus d’un pied, plus gros
que le pouce , remarquable par l’éclat de la lumière qu’il
répand (4). Enfin
L es O m bel lu la ires . C u v .
Ont une très longue tige , soutënuè par un os de même
(1) Pennatula mirabilis, L. Mus., Ad. Fred., X IX , 4-
(2) Pennat. antennina, Bohatsch., I X , 4 > 3 j — Penn. scirpea, Pall.
et Gmel.
(3) Pennat. reniformis, Ellis , Trans. Phil., LU I , xix, 6-10, ou JÎlcyonium
agaricum, Gm. -
(4) A j. Pennat. phalloïdes, Pall., Mise. Zool., XIII, 5 -9 } — Pennat;
s ie llifeb aMüll, Zool. dan., XXXVI, i - 3.