L és CérébRatules de Renieri.
Semblent n’en différer que par un corps plus court (1).
L E D E U X IÈ M E O R D R E D E S IN T E S T IN A U X .
LES PARENCHYMATEUX.
Comprend ceux dont le corps est rempli d’une
cellulosité, ou même d’un parenchyme continu ,
dans lequel on observe au plus., pour tout organe
alimentaire , des canaux ramifiés | qui j distribuent
la nourriture, et qui, dans la plupart, tirent leur
origine de suçoirs visibles au dehors.* Les ovaires
sont aussi enveloppés dans ce parenchyme ou dans
cette cellulosité. Il n’y a point de cavité abdominale,
ni d’intestin proprement dit, ni d’anus, et si bon
excepte quelques vestiges douteux dans la première
famille, on ne distingue rien qui ait l’apparence
nerveuse.
On peut diviser cet ordre en quatre familles.
La première famille,
L e s ACANTHOCÉPHALES. Rud.
S’attache aux intestins par une proéminence armée
d’épines recourbées, qui paraît lui servir en
( i) Nous n’avons vu ni les tubulaires ni les cérébral'des. D’ailleurs
les noms de tubulaires et d’opbiocéphales, déjà appliqués à d'autres
•genres, ne peuvent subsister.
même temps de trompe ; elle ne comprend que le
genre des
ÉCHINORINQUES. (ECHINORHYNCHUS. Gm.)
Qui ont le corps rond, tantôt alongé, tantôt en
forme de sac, pourvu en avant d’une proéminence en
fo rme de trompe armée de petits crochets recourbés en
arrière, qui peut saillir, ou se retirer parle moyen de
muscles particuliers. On observe quelquefois à son extrémité
une papille ou un pore, qui pourrait être un
organe d’absorption j mais il est certain aussi que l’animal
plongé dans l ’eau se gonfle de toute part, et qu’il
absorbe le liquide par toute sa surface, où l ’on croit
remarquer un lacis de vaisseaux.absorbants. On ne voit
à l ’intérieur d’autre partie comparable à des intestins
que deux cæcums peu prolongés , tenant à la base de sa
proéminence. Tubiforme; de chaque côté règne un vais-r
seau sur toute la longueur. M. de Blainville regarde
comme-Ssystème nerveux un filet qui rampe le long dç
la face inférieure; mais n iM . Rudolphi ni M. Cloquet
ne veulent le reconnaître. Certaines espèces ont un
oyiductus distinct; en d’autres, les oeufs sont répandus
dans la cellulosité ouïe parenchyme du corps. Les mâles
ont une petite vessie au bout deda queue et des vésicules
séminales intérieures très distinctes. On peut
croire qu’ils ; fécondent les oeufs après r u ’ils sont
pondus.
Ces vers s’attachent aux intestins par• le moyen de
leur trompe, el les percent même souvent; aussi en
trouve-t-on des individus dans l’épaisseur des tuniques ,
et meme dans l ’abdomen, adhérents aux intestins ‘par
dehors. ; 1
L a p lu s g ran d e .e sp è ce (Ech ino rh yn ch u s gigas, Gm , 1;,
Goetze , X , 1-6 , E f f c y c h j XXXYII 2-7 , h a b ite en abou -