l g 6 ÀNNÉLIDES
Un autre ( Ampli, ostrearia, Cuv. ) établit ses tubes sût
les coquilles des huîtres, et nuit beaucoup, dit-on, à
leur propagation.
Je soupçonne que c’est à cet ordre qu’il faut rapporter
L e s S y p h o s t o m a . Otto.
Qui ont â chaque articulation supérieurement un
faisceau de soies fines, inférieurement une soie simple,
et à l ’extrémité antérieure deux paquets de soies fortes et
dorées. Sous ces soies est la bouche, précédée d’un suçoir,
entourée de beaucoup de filaments mous, qui pourraient
bien être des branchies , et accompagnée de deux
tentacules charnus. On voit le cordon médullaire noueux
au travers de la peau du ventre. Us vivent enfoncés dans
la vase (i).
On avait jusqu’à ces derniers temps placé dans ce
voisinage ,
L e s D e n t a l e s . ( D e n t a l i u m . L .j
Qui ont une coquille en cône alongé, arquée , ouverte
au deux bouts, et que l ’on a comparée en petit à
une défense d’éléphant. Mais les observations récentes
de M. Savigny et surtout de M. Deshayes (2), rendent
cette classification très douteuse.
Leur animal ne paraît point avoir d’articulation sensible,
ni de soies latérales; mais il a en avant un tube
membraneux dans l’intérieur duquel est une sorte de
pied oud’opercule charnu, et conique, qui en ferme l ’orifice.
Sur la base de ce pied est une tête petite et aplatie, et
(x) Siphostoma diplochaitos, Ott® ; — Siph. uncinata , Aud. et Edw.
Littoral de la France, Annél., pl. ix , fig. 1.
(2) Monographie du genre D entale , Me'in. de la soc. d’Hist. nat. d«
Paris, t/ I I , p. 3a x.
on voit sur la nuque des branchies en forme de plumes.
Si l’opercule rappelle le pied des vermets et des siliquai-
res, qui déjà ont été transportés dans la classe des mollusques,
les branchies rappellent beaucoup celle des
amphitrites et des térebelles.Des observations ultérieures
sur leur anatomie et principalement sur leur système
nerveux et vasculaire, résoudront ce problème.
11 y en a à coquille anguleuse ( t ) , ou striée longitudinalement
(2).
D’autres à coquilles rondes (3),
D E U X IÈM E ORDR E D E S ANTS E L ID E S .
LES DORSIBR AN ClîES.
Ont leurs organes et surtout leurs branchies distribués
à peu près également le long de tout leur
corps, ou au moins de sa partie moyenne.
Nous placerons en tête de l’ordre les genres dont
les branchies sont le plus développées.
Les A r é n i c o l e s . ( A r e n ic o i Îa . Lam.) (4)
Ont des branchies en forme d’arbuscules sur les anneaux
de la partie moyenne de leur corps seulement; leur
bouche est une trompe charnue plu? ou moins dilatable, *4
(1) Dent, elephanlinurn , Martini, 1 , 1 , 5 ^ A D. ciprinum, ib . ,
4 , A ; — D. striatulum , ib., 5 , B; — D . ai'cuatum, Gualt., X , G ; r—
D. sexangulum.
(2) Dent, dentalis, Rumpf., Mus.; M 6 ; tes D . fasciatwn , Martini,
Conch., I , a , 3 , B ; D. rectum, Gualt.; X , H, etc.
(3) Dent, entalis , Martini, I., i , x, 2 , etc.,
(4) M Sâvigny a fait dé ce genre une famille qu’il nomme T hélé-
thtjses, et qui a été adoptée parses successeurs.