bouche, les tentacules articulés, le tube servant d ’atius,
diffèi'ent peu des anatifes.
Dans
L es B alanes p ro p r emen t dits.
La partie tubulaire est un cône tronqua, formé de six
pans saillants, séparés par autant de pans enfoncés, et dont
trois sont plus étroits que les autres. Leur base est le plus
souvent formée d’une lame calcaire et fixée sur divers corps.
Les quatre valves de leur opercule ferment exactement l’orifice.
Les rochers, les coquilles, les pieux de toutes nos
côtes sont pour ainsi dire couverts d’une espèce ( Lepas
balanus, L.), Chemn., VIII , xcvu , 826 (r).
On en a distingué
Les A c a s t e s , Leach, dont la base est irrégulière, convexe
vers le dehors, et ne se fixe point; la plupart se tiennent
dans des éponges (2) ;
Les C onies , Blainv., dont le tube n’a que quatre pans saillants
(3) ;
Les A semés , Ranzani, dont le tube n’a point de parties
saillantes marquées (4);
Les . P yrgomes , Savig., dont la partie tubuleuse en cône
très déprimé, n’a qu’un orifice fort petit, presque comme
une coquille de fissurelle (5). 1
(1) Ajoutez balanoïdes, Chemn., Y I I I , xcvii, 8a i-8a5 ; — L.
tintinnabulum , ib., 8a8-83i ; — L. minor, ib., 827 ; — L. porosa , id.,
xcviii , 836; — L. verruca, ib., 84o , 841 ; — L. anguslata, ib., 835,
L. elongata, ib., 838 ; — L. palellaris, ib., 83p; — L. spinosa , ib.,
84o ; — L. znolacea , id., xcix , 842 : — L. tulipa , Ascan. icon., x , —
L. cilindriea, Gronov., Zooph., X IX , 3 , 4 > — -L. cariosa , Pâli., noV.
act. Petr., I I , v i , 24, A. B.
(2) dcasta Montagui, Leach , Encycl. Ed., copié Blainv., Malac.,
nxxxv , 3; — Lepas spongites, Poli , 1, v i 5.
(3) Conia radiala, Blainv., Malac., l x x x v , 5.
(4) Lepas porosus, Gm., Chemn., V I I I , xcvin , 836, 83?, Enôycl.
méth., pl. i6 5 , f. 9 , 10.
(5) Pyrgnma cancellata , Leach , loc. cit., copié Blainv. , Mal. ,
nxxxv, 5.
Les O ch th o s ie s , Ranzani, qui n’ont que trois pans saillants
et seulement deux valves à l’opercule (1).
Les Creusies , Leach , à quatre pans saillants et deux
valves à l’opercule (2‘).
M. Delamarck sépare, sous le nom de Corontjles, des
espèces très évasées , où les parois du cône ont des cellules
si grandes, qu’elles représentent des espèces de chambres(3).
Et sous celui de Tubicinelles , des espèces où la partie
tubuleuse est assez élevée, plus étroite Vers le bas, et divisée
en anneaux , qui marquent ses accroissements successifs(4)>
Il y en a des unes et des autrësqui s’implantent dans la
peau des baleines, et pénètrent jusque dans leur lard.
Il faut y ajouter
Les Diadèmes. ( Diadema* Ranz. )
Dont la partie tubuleuse est presque sphérique, et qui
n’ont que deux petites valves presque cachées dans la membrane
qui ferme leur opercule. Leurs valves operculaires né
fermeraient pas complètement leur orifice , sans la membrane
qui les réunit.
Us se tiennent aussi sur les baleines, et l’on voit souvent
des otions qui s’attachent à leur surface (5).
(1) ILepas Stroemü, Müll., ZoOl. Dan., I I I , x c i t , t -4 -
(2) Creusiaspinulosa, Leach., loc. cit., copié Blainv., Mal., lxxxv, 6.
(Z) Lepas balcenaris, L ., Chemn., V I I I , x c ix , 845, 8 4 6 ; — L . tes-
. ludinarius, ib., 847, 848. Celui-ci s’attache au lest des tortues.
(4) La Tubicinelle, Lam., Ann. Mus., I , xxx, 1,2.
(5 ) Lepas diadema, Chemn., VIII , xcix , 8 4 3 , 844»