grande ( Mytilus cygneus, L. ), Chemn., VIH, lxxxv, 762,.
qui se trouve dans toutes nos eaux à fond vaseux. Ses
valves minces et légères , servent à écrémer le lait. On ne
peut la manger, à cause de son goût fade (1).
M. Delamarek distingue sous le nom d’humNE ( Ïridtna )
une espèce oblongue dont la charnière est grenue sur toute
sa longueur (2) • Son animal a le manteau un peu fermé vers
l’arrière (3);
Et M. Leach , sous celui de D ip sad e , une autre espèce
qui a les angles plus prononcés, et un vestige de dent à
sa charnière.
L es Mulètes (U nio. Brug. ) Vulgairement
Moules de peintres.
Ressemblent aux anodontes par l ’animal et par la
coquille, si ce n’est que leur charnière est plus compliquée.
La valve droite a en avant une courte fossette
où pénètre une courte lame ou dent de la valve gauche,
et en arrière une longue lame qui s’insère entre deux
lames du côté opposé. On les trouve aussi dans les eaux
douces, de préférence dans cèlles qui sont courantes.
Tantôt la dent antérieure est plus ou moins grosse et
illégale comme dans
La Moule duRhin (Mya margaritifera^.)Drap. x. 17. ig.
Grande espèce épaisse, dont le nacre est assez beau pour
que ses concrétions puissent être employées à la parure^
comme des perles.
Nousavons encore YTJnio littoralis, Lam., Drap.,x, 20.
Espèce plus petite, plus carrée^
(1) Aj. M. anatinus, Chemn., V III, l x x x v i , 763;— M.fluviatilis, List.,
c i v i l , 12 ; — M. stagnalis , Schroed., fluv., 1 , 1 ; — M. zellensis , ib.,
II, 1 ; — TM. dubius, Adans., X V II , 21 ; et les pl. 201 , 202-, 2û3 et
2o5 , de l ’EncycI. méthod., Test.
(a'i Irid. exotica, Encyel. méthod., Test., pl. 2o4;— A). Irid, nilotica,
CaiLtaüd, voyage à M éroé, P l. i x , f. 11.
(3) Voyez Deshayes, Me'm. de la Soc. d’bist. nat. de Paris, 1827,
I I I , p. 1 , j?l. 1.
D’autres fois la dent antérieure est en forme de lame,
comme dans
La Moule des peintres ( Mya pictorum. L. ) Drap. xi. i-4-
Espèce oblongue et mince , connue de tout le monde(0 -
M. Delamarek distingue
L es Hyries ( Hy r ia *, Lam. )
Dont les angles sont si prononcés, que leur coquille est
presque triangulaire (2).
Et les C a s t a l îe s . ( C a s t a l ia , Lam.;)
Dont la coquille un peu en coeur est striée en rayons , et
dont les dents et lames de la charnière sont sillonnées en
travers de leur longueur , ce qui leur donne quelques rapports
avec les trigonies (3).
On doit rapprocher des mulètes quelques coquilles
de mer qui ont un animal semblable et à peu près la
même charnière, mais dont la coquille a les sommets
plus bombés et des côtes saillantes allant des sommets
aux bords. Ce sont i
L es Cardites. Brug. (4)-
L eu r forme est plus ou moins oblongue ou en coeur.
Quelques-unes ont la coquille beante inférieurement (5).
(1) Un grand nombre d’espèces très remarquables par leur taille ou
leurs formes, se trouvent aux États-Unis dans les lacs et dans les rivières.
MM. Say et Barnes qui les ont décrites ont établi parmi elles quelques
nouveaux sQus-genres.
(2) Hyria rugosa ? Eue. metli^j pl. 2^.7?
(3) Castalia ambigüa, Lam., Blainv., Malac., L X V I I , 4-
(4) Chama antiquata , Chemn., V I , x l v i i i , 488-491 ! ~ Chama trapezia,—
Ch. semiorè'iculata ; — Chama cordala ,, id i:5 o 2 , 5o3; et
parmi lès espèces fossiles, une des plus s in g u liè re sCardita avicülana ,
Lam., An. mus., I X , pl. 19, f. 6; si toutefois elle ne doit pas être sé-
parée. \
(5) Chama caliculata, Chemn., V I I , 1, 5oo, Soi ; v - Cardita crassi-
costa, Brug., Encÿcl., pl. a3 4 , 1. 3.