rieure, sur laquelle est la bouche, dont la face inférieure
est toute garnie de suçoirs rangés par paires et en
nombre très considérable, de soixante ou de cent, et
qui portent à l’extrémité postérieure un sac rempli des
replis de l ’oviductus.
La Méditerranée en a une espèce longue de quatre et cinq
pouces, à cent quatre ventouses , qui habite sur le poulpe
granuleux et pénètre dans ses chairs ( Hectocotylc vcto-
podis ), Cuv., An. sc. nat., XVIII, pb xi.
Et une autre plus petite, à soixante-dix ventouses, qui
vit sur l’argonaute (H. argonautoe ou trichocephalus ace-
tabularis. Delle chiaie, mem., part. II , pl. 16 , f. 1 2.
P e u t - ê t r e e s t - c e i c i q u e d o it v e n i r
L ’A s p id o g a s t e r . Bær.
Qui a sous le ventre une lame creusée de quatre rangées
de petites fossettes.
Il y en a un très petit, parasite des moules , ( asp. con-
chicola), Bær., An. nat., Cur., XIII, part. 2, pl. xxvm.
J e n e p u is m ’ em p ê c h e r d e c r o i r e q u e l ’o n d o i t
e n c o r e r a p p r o c h e r d e s D o u v e s l a p lu s g r a n d e p a r t ie
d e s a n im a u x c om p r i s s o u s le g e n r e
Des Planaires. (Planaria. Müll.) (1).
Bienqu’ellesn’habitentpointdans d’autres animaux,
mais seulement dans des eaux dpuces ou salées. En effet,
leur corps est déprimé, parenchymateux, sans cavité
(1) Lors de ma première édition je n’avais placé ici que par conjecture
le genre des planaires , faute d’observations anatomiques suffisantes pomme
donner une idée de ses rapports naturels. Depuis lors, les observations
de MM. Raulins-Johnson (Trans. phil. ), Dallyell (Monogr.),
Rær. (Ac. nat. Cur., X I I I ) , Dugès ( Ann. des Sc. nat., X V ) , et celles
que j ’ai faites moi-même, me paraissent avoir confirmé cette classification
, que M. Lamarck a aussi adoptée.
abdominale distincte,; 1 orifice alimentaire, place sous le
milieu du corps, ou plus en arrière, et se dilatant en
une petite trompe, conduit, comme dans les douves,
dans un intestin dont les nombreuses ramifications sont
creusées dans l’épaisseur de tout le corps;- un réseau
vasculaire occupe les côtés, il y a de plus derrière l ’orifice
alimentaire un double système d’organes génitaux,
et un accouplement réciproque, On leur voit de petits
points noirs, qui sont probablement des yeux.
Ces animaux sont très voraces et n’épargnent pas
même leur propre espèce; ils se multiplient non-seulement
par les voies ordinaires, mais très facilement
par division, et éprouvent même des divisions spontanées.
Nous en avons aussi plusieurs dans nos eaux douces
(1).
Nos côtes en.ont aussi beaucoup et surtout de plus
grandes (2).
Il y en a dont la superficie est comme velue (3).
Plusieurs ont deux tentacules en avant (4).
M. Dugès en distingue
L es Prostomes.
Qui ont un orifice à l ’extrémité antérieure, et un
autre à la postérieure.
(1) Planaria lactea, Zool. dan., C IX , 1 , 2; — P l. nigra, ib., 3 , 4 ,
et les autres espèces décrites par M. Dugès, An. Sc. nat., XV , pl. iv.
On trouve dans Gmel. le très long catalogue de ce genre , que Muller a
surtout fort enrichi ; une partie des figures de Müller sont copiées dans.
l ’Encycl. méthod.
(2) P l. aurantiaca, Nob.
(3) P l. brocchii, Bisso.
(4) PL cornuta, Müll., Zool. dan., X X X I I , 5 , 7. Il y en a qui se
forment par déchirure des tentacules, à la vue du spectateur. C’est
de cette division que sont les Planocères, Blainv.