l t )2 ACÉPHALES
assez bombée, oblongue, et le repli, indice du rétracteur du
pied, y est considérable (i).
Et ces Pétricoles. ( Petricola. Lam. )
Qui ont de chaque côté deux ou trois dents à la charnière,
bien distinctes , dont une fourchue. Leur forme est plus ou
moins en coeurj mais comme elles habitent l’intérieur des
pierres, elles y deviennent quelquefois irrégulières. D’après
l ’impression des bords du manteau, leurs tubes doivent être
grands '(a).
L e s C o r b u l e s . ( C o r b u l a . Brug. )
Semblables pour la forme aux cythérées triangulaires
ou en coeur, n’ont qu’une dent forte à chaque valve,
au milieu, répondant à côté de celle de la valve opposée.
Leur ligament est intérieur. Leurs tubes doivent être
courts et leurs valves sont rarement hien égales (3).
Les espèces fossiles sont bien plus nombreuses que les vivantes
(4).
Quelques-unes vivent dans l’intérieur des pierres (5),
L e s M a c t r e s . ( Ma c t r a . L . )
Se distinguent parmi les coquilles de cette famille
parce que leur ligament est interne et logé de part
et d’autre dans une fossette trangulaire, comme dans
les huîtres, elles ont toutes un pied comprimé propre à
ramper.
(1) Ven. deflorata, Chemn., VI, îx , 79-82.
(2) Venus lapicida, Chemn., X , 172, 1664, et les RupfllAires de
M. Fleuriau de Bellevue : — Venus perforans, Montag. , Test. Brit.,
PI. in , f. 6; — Donax irus? Chemn., V I , x x v i, 270.
(3) Voyez l’Encycl. méthodique , vers , pi. 23o , fig. 1, 4 , "5 ,6 .
{4) Corb. Gallica , Complanala, Ombonella, Desh., coq. foss. des
çnv. de Paris, t. 1 , pl. 7 , 8 et g,
(S) Venus monsirosa, Chemn., VII. 42 j 44
Dans
T .-es Mactres, proprement dites. (Mactra. Lam. )
Le ligament est accompagné à la valve gauche, en avant
et en arrière, d’une lame saillante qui pénètre entre deux
lames de la valve opposée. Tout près du ligament vers la
lunule est départ et d’autre une petite lame en çhevron.
Les tubes sont réunis et courts (1),
Nous en avons quelques-unes sur nos côtes.
Dans les Lavignons, les lames latérales sont presque
effacées j on ne voit qu’une petite dent près du ligament interne
, et on observe en outre un petit ligament extérieur j
le.côté postérieur de la coquille est le plus court. Les valves
bâillent un peu. Les tubes sont séparés et fort longs, comme
dans les tellines.
Nous eu avons une sur nos cotes ( Chemn. , Vï, pH ? 7
sous le nom de Mya hispanica ), qui vit a plusieurs pouces
sous la vase (2).
La cinquième famille des acéphales testacés, ou
L es ENFERMÉS (3),
À le manteau ouvert par le bout antérieur, ou
vers son milieu seulement, pour le passage du pied,
(x) Le genre Mactra de Gmel. peut rester tel qu’il est, quand on en a
retiré les Lavignons et les Lutraires,• mais les especes sont loin d etre
bien distinguées. Ajoutez Mya australis, Chemn., VI, n i, 19 > 2° -
Les E rycines , Lam., son*t voisines des mactres et assez mal caractérisées.
Voyez Ann. mus., iX , xxxi, et Deshayes , coq. foss., I , vi; une
partie rentrera peut-être dans les crassatelles. Les A mphidrsmes de
M. Lamarck,ou les L igules de Montagu , paraissent voisines des Mactres,
mais elles sont trop mal connues pour qu ou puisse leur assigner des
caractères distinctifs.
(2) Gmel. l ’a nommée mal à propos Mactra piperala.
Ajoutez Mactra papyracea, Chemn., V I , xxm , '231 ; M. compla-
nata, id., xxiv, 238 ; — Mya nicobarica, id., 111, 17, 18.
(3) M. de Blainvill#, de cette famille en fait deux 5 ses î ’vloridbes et