uns sont vivipares, les autres ovipares, et les
oeufs de ceux-ci sont tantôt enveloppés d’une coquille
plus ou moins dure, tantôt d’une simple
viscosité.
Ces variétés relatives à la digestion et à la géné-
ration se trouvent dans un même ordre, quelquefois
dans une même famille.
Les mollusques en général paraissent des animaux
peu développés, peu susceptibles d’industrie,
qui ne se soutiennent que par leur fécondité et la
ténacité de leur vie (i).
DIVISION
DES MOLLUSQUES EN SIX CLASSES (2).
La forme générale du corps des mollusques étant
assez proportionnée à la complication de leur organisation
intérieure, indique leur division naturelle.
Les uns ont le corps en forme de sac ouvert par
devant, renfermant les branchies ^ d’ou sort une
tête bien développée^, couronnée par des produc-
(1) M. de Blainville a substitué au nom de mollusques celui de mala-
cozoaires, et il en sépare les oscabrions et les cirrliopodes, qu’il appelle
malentozo aires.
(a) Cette distribution des mollusques m’appartient entièrement, ainsi
que la plupart de ses subdivisions du second degré.
lions charnues fortes et alongées, au moyen desquelles
ils marchent et saisissent les objets. Nous
les appelons C é p h a l o p o d e s .
En d’autres le corps n’est point ouvert ; la tête
manque d’appendices ou n’en a que de petits; les
principaux organes du mouvement sont deux ailes
ou nageoires membraneuses, situées aux côtés du
c o l, et sur lesquelles est souvent le tissu branchial.
Ce sont les P t é r o p o d e s .
D’autres encore rampent sur un disque charnu
de leur ventre, quelquefois mais rarement comprimé
en nageoire, et ont presque toujours en avant
une tête distincte. Nous les appelons G a s t é r o p
o d e s .
Une quatrième classe se compose de eeux où la
bouche reste cachée dans le fond du manteau , qui
renferme aussi les branchies et les viscères, et s’ouvre
ou sur toute sa longueur, ou à ses deux bouts,
ou à une seule extrémité. Ce sont nos A cép
h a l e s .
Une cinquième comprend ceux qui, renfermés
aussi dans un manteau ; et sans tête apparente ,
ont des bras charnus ou membraneux et garnis de
cils de même nature. Nous les nommons B r a c h i o -
p o d e s .
Enfin il en est qui, semblables aux autres mollusques
par le manteau, les branchies , etc., en
diffèrent par des membres nombreux^ cornés, articulés
, et par un système nerveux plus voisin de