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Et
L e s D e r q s tq m e su
Où l ’orifice alimentaire est en dessous, mais plus pi*ès
de l ’extrémité antérieure.
C est des premiers que je rapproche les Phænicures ,
Rudolpli., ou Y ertumnus, Otto, qui n’ont qu’un orifice
à l ’extrémité antérieure.
On n’eu connaît qu’un ( V. thethidiçola , Otto., Ac. nat,
cur., XI,part, i , pl. x l i , f. aj, grand parasite du Thethys
fimbria, de couleur marbrée, souvent à queue, fourchue
par déchirure (r).
La troisième famille, des intestinaux parenchymateux.
L es TÉNIOXDES,
Réunit ceux où la tête a deux; ou quatre pores,
ou suçoirs, placés autour de son milieu, qui lui--
même est tantôt marqué d’un p ore, tantôt muni
d’une petite trompe, ou nue, ou armée d’épinès ;
quelquefois il y a quatre petites trompes ainsi
armées.
Son genre le plus nombreux est celui des
Tænia. (Tænia. L.)
Leur corps alongé, souvent à un degré excessif, plat,
composé d’articy.lations plus ou moins marquées, se
rétrécit en avant, et y porte généralement une tête
carrée, creusée de quatre petits suçoirs.
On a cru apercevoir des canaux qui partent de ces
suçoirs etrampent le lortg du bord des articles du corps.
CO Voyez sur sou anatomie : Dellechiaie, Memor., part. I , p], fi
î. 9-15.
Ceux-rci ont chacun un ou deux pores diversement placés
selon les espèces, et qui paraissent être les orifices des
ovaires, lesquels sont eux-mêmes situés dans l ’épaisseur
des articles^ où ils prennent tantôt une figure simple,
et tantôt se divisent en ramifications. Les tænia sont
au nombre des plus cruels ennemis des animaux dans
lesquels ils se développent, et qu’ils paraissent épuiser.
Les uns n’ont aucune partie saillante au milieu des quatre
suçoirs. Tel est dans l’homme
Le Tænia large. ( Taenia lata. Rud. ) T. vulgaris. Gm.
Goetz. XLI. ô-g.
Dont les articulations sont larges et courtes, et ont un
double pore dans le milieu de chaque face latérale. Il est
fort communément long de vingt pieds, et on en a vu
de plus de cent j lès grands ont près d’un pouce de largeur,
mais la tête et la partie antérieure sont toujours très
minces. Il est très fâcheux et très tenace. Les remèdes les
plus violents ont souvent peine à l’expulser.
D’autres ont la proéminence d’entre les suçoirs armée de
petites pointes disposées en rayons. Tel est encore dans
l’homme
Le Tænia à longs anneaux, plus particulièrement nommé
Ver solitaire. (Tænia solium. L. ) Goetz. XXI. 1-7. En-
cycl. XL. i5-2a. XLI. 1-7.'
Dont les articulations, excepté les antérieures, sont plus
longues que larges, et ont le pore alternativement à l’un
de leurs bords. D’ordinaire il a de quatre à dix. pieds de
long, mais il s’en trouve de bien plus grands. Il s’en faut
de beaucoup qu’il n’y en ait qu’un à la fois dans un individu,
comme on le croit vulgairement. Ses articulations
détachées sont ce qu’on appelle des cucurbitains. C’est un
des intestinaux les plus dangereux.et les plus difficiles à
expulser.
(0 Voyez , pour les autres espèees, Rud., hist., II, 7 7 , et Syn-.
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