ou d’eau douce, à ouverture entière, ronde ou à
peu près, et operculée. Dans ce nombre,
L es Cy c lo stom e s . ( C yclostÎ)m a . Lam. ) (1)
Doivent être distingués de tous les autres, parce qu’ils
sont terrestres, attendu qu’au lieu de branchies , leur animal
a seulement un réseau vasculaire sur les parois de sa cavité
pectorale. 11 ressemble d’ailleurs, en tout le reste, aux
animaux de celte famille, sa cavité respiratoire s’ouvre de
même au-dessus de sa- tête par une grande solution de continuité
j les sexes sont séparés ; la verge du mâle est grande,
charnue,'et se replie dans la cavité pectorale; les tentacules,
au nombre de deux , sont terminés par des tubercules
mousses, et deux autres tubercules placés sur leur base extérieure
portent les yeux.
Leur coquille, en spire ovale, a ses tours complets,
finement striés en travers , et sa bouche, dans l’adulte, entièrement
bordée d’un petit bourrelet. Elle est fermée d’un
opercule rond et mince.
On trouve ces coquilles dans les bois, sous les mousses ,
les pierres.
La plus commune est le T u rb o elegans , List., 27, 2 5 , a
peu près de six lignes de longueur, grisâtre, que l’on
trouve presque sous toutes les mousses (1).
L es V a l v e e s (Y a e v a t a . Miill.)
Vivent dans les eaux douces ; leur coquille est presque
enroulée dans un même plan , comme celle des planorbes ,
mais son ouverture est ronde, munie d’un opercule, et l’animal,
qui porte deux tentacules grêles, et les yeux à leur
base antérieure , respire par des branchies. " 1
(1) M. de Férussac fait des cyclostomes et des hélicines son ordre
des PuLMONES OPERCULÉS.
(a) Ajoutez Turbo lincina, List., 26, 24 ; — T. labeo , List., a5, a3 ;
— T . dubius, Born., XIII , 5 , 6 ; — T. limbatus , Chemn., IX, cxxm,
1075.
On doit remarquer parmi les fossiles, le Oyclostoma mumia de Lam
Brongn., Ann. Mus.,X"V, x xu , 1
Dans une espèce de ce pays-ci .*
Le Porte-Plumet.[Valvala crîstatà. Miill.) Drap. L 32-33.
Grüet-Huysen. Nov.act. nat. cur. t. X, pl. xxxvin.
La branchie, faite comme une plume, sort de dessous
le manteau , et flotte au dehors avec des mouvements de
vibration, quand l’animal veut respirer. Au côté droit
du corps, est un filament qui ressemble à un troisième
tentacule. Le pied est divisé, en avant, en deux lobes
crochus. La verge du mâle est grêle, et se retire seulement
dans la cavité respiratoire. La coquille, qui a à
peiné trois lignes de large, est grisâtre, plate et ombiliquée.
On la trouve dans les eaux dormantes (1).
G’est ici qu’il faut placer les coquilles complètement
aquatiques ou respirant par des branchies ,
qui appartenaient à l’ancien genre Hélix, c’est-à-
dire dans lesquelles l’avant-dernier tour forme ,
comme dans les hélix, les limnées, etc*, un arc
rentrant, qui donne plus ou moins à l’ouverture la
figure d’un croissant (2).
Les trois premiers genres tiennenLencore d’assez
près aux turbo. Ainsi
L es Paludines. ( Paludina. Lam. )
Ont été nouvellement séparées des cyclostomes, parce
qu’elles n’ont point de bourrelet à leur ouverture ; que
celle-ci, aussi bien que leur opercule, a un petit angle
vers le haut, ét que leur animal, ayant des branchies,
vit dans l ’eau comme tous les autres genres de cette famille.
i l porte une trompe très courte, deux tentacules 1 2
(1) Ajoutez Valvata planorbis, Drap., 1 , 3 4 , 35 ; — V . minuta, id.,
36-38.
(2) C’est c e d o n tM . d e B la iim l le fait sa fam ille des E l lipsostomes.