D’autres n’ont au bord que des dentelures. Leur canal est
long et droit (i).
D’autres encore ont ce bord entier. Ce sont les Hippo-
crenes (Hippocrenes , Montf. ) (2).
S E P T IÈ M E ORD R E D E S G A S T É R O P O D E S ,
LES TUBULIBRANCHES.
Doivent être détachés des pectinibranches, avec
lesquels ils ont^ependant de grands rapports / parce
que leur coquille en forme de tube plus ou moins
irrégulier et dont le commencement seul est en spirale,
se fixe sur divers corps; aussi n’ont-ils point
d’organes de copulation et se fécondent-ils eux-
mêmes.
L e s V e r m e t s { V e r m e t u s * Adanson.)
Ont une coquille tubuleuse, dont les tours, dans le
premier âge, forment encore une espèce de spire, mais
se prolongent ensuite en un tube plus ou moins irrégulièrement
contourné , ou ployé comme ceux des tubes
des serpilles. Cette coquille se fixe d’ordinaire par l ’entrelacement
d’autres de la même espèce, ou parce qu’elle
est enveloppée en partie par des lithophytes : l ’animal
ne marchant point, n’a pas de pied proprement
dit; mais ce q u i, dans les gastéropodes ordinaires,
forme la queue, se reploie en-dessous et se porte jusques en
avant de la tête, ou son extrémité se renfle en une masse
(i) Strombus fu su s .A ., List., 854, 1 2 G I2, 916, g.
. (2) Strombus amptùs, Brander, Foss., Hant., VI. 76, ou rostellaria
macroptera, L am .— Str. fissurellâ, Lam., Encycl. mélh., p. 4 1 1> 3 ,
a , b , qui n’est, pas celui de Martini, IV, c l v i i i , 1498-99, etc.
garnie d’un opercule mince ; quand l ’animal se retire, c’est
cette masse qui ferme l ’entrée de son tube ; elle a quelquefois
divers appendices, et son opercule est épineux
dans certaines espèces. La tête du mollusque est obtuse,
et porte deux tentacules médiocres, qui ont les yeux
aux côtés de leur base externe. La bouche est un orifice
vertical; sous elle se voit, de chaque côté, un filament
q u ia toute l ’apparence d’un tentacule, mais qui
en réalité appartient au pied. Leurs branchies ne forment
qu’une rangée le long du côté gauche de là voûte branchiale.
Le côté droit est occupé par le rectum et par le
canal spermatique qui transmet aussi les oeufs. Il n’y a
point de verge, et l ’animal se féconde lui-même.
Les espèces de vermets sont assez nombreuses, mais
peu distinctes. Linnæus les laissait avec les serpu-
les ( 1). ,
Les Vehmilies que M. Delamark laisse encore auprès des
serpules, ne diffèrent point des vermets m
L e s M a GILES. ( MAGILUS. Monfort. ) Vulgairepaent
C am p u lo ie s .
Ont un tubeoearêné sur sa longueur, qui d’abord assez
régulièrement en spirale, se continue ensuite en ligne plus
ou moins droite; bien que l’on n’en connaisse point l ’animal
, il est probable que c’est près des vermets qu’il
devra se placer (3).
L e s S i l i q u a i r e s . ( S i l l q u a r j a . Brug. )
Ressemblent aux vermets par la tête, par la position
(1) Serpula lumbricalis , L in n ., Adans., Seneg., X I , 1, et plusieurs
espèces nouvelles.
(2) Serpula Triquetra, GM. , Born. , Mus., pi. x vm , t. i 4-
13) Magilus antiquus, Montf., II, pl. 43 , et Guettard, Mém., I I I ,
pl. tx x i, f. 6.