de leur ouverture et l’avancement de leur bord. L’ouverture
y est d ordinaire a peu près aussi haute que large. Ce
sont les C antharides, Montf. (i).
Quelques-uns 1 ont, au contraire, beaucoup plus large que
haute, et leur base concave les rapproche des calyptrées. Ce
sont les E ntonnoirs , Montf. (a).
D’autres, où l’ouverture est aussi bien plus large que
haute, ont la columelle en forme de canal spiral (3), ,
Ceux d entie eux qui ont la coquille turriculée, se rappro •
chent des cérites, les T élescopes , Montf. (4),
Parmi les trochus ombiliqués, les uns nJont pas non plus
de ressaut a la columelle; la plupart sont aplatis , et ont
l’angle extérieur tranchant.
De ce nombre est
La Frippière. {Trochus agglutinons. L.) Chemn.V, clxx ji.
1688. g.
Remarquable par son habitude de coller et d’incorporer
même à sa coquille, à mesure qu’elle s’accroît, divers corps
étrangers , tels que petits cailloux, fragments d’autres coquilles
, etc.; elle recouvre souvent son ombilic d’une
lame testacée (5).
Il y en a cependant aussi à bords arrondis.
Tel en est un petit, le plus commun sur nos côtes ( Tr.
cinerarius, I . ), Chemn., V, clxxi , 1686 , verdâtre, rayé
obliquement de violet. 1
(1) Tr. iris, Chemn., i 5«22-23 ; — Tr. granatum, ib., i 654-55; —
Tr. zyzyphinus, clx v i . 1592-98 ; — Tr. conus, c l x v i i , 1610; — Tr.
maculatus, c l x v i i i , 1617-18 , — Tr. amcricanus, ç l x i i , 1534- 35; —,
Tr. conulus, (lualt., l x x , M.
(2) Trochus concavus, Chemn., V , c l x x v i i i , 1620-21.
(3; Trochusfoveolatus, Chemn., V , clxi, x 516-19 ; — Tr. mauritia-
nus , id., clxxi x, i547~48; — Tr. Jenestratus, ib., i 549-5o; —■ Tr.
obeliscus, cLx, 1 5io-i 2.
(4) Trochus ielescopium, Chemn., Y , c l x , 1507-9.
(5) Ajoutez Trochusindicus, Chemn., V , c l x x i i , 1697-98-,— Troch. imperialis,
CLxxm, 1714. et CLxxiv, 1715; — Tr. Solaris, ib., 1701-1702,.
et 1716-1717; — Tr. planus, ib., 1721, 1722,
PECTIJS1 BR ANCHES. 7 **
D’autres trochus ombiliqués ont à la columelle une pioéminence
vers le bas (1). m
En d’autres enfin , elle est crénelée sur sa longueur {%).
L es C ad rans . ( S o l a r ium . Lam. )
Se distinguent des autres toupies par une spire en cône
très évasé, dont la base est creusée d’un ombilic extrêmement
large, où l’on suit de l’oeil les bords intérieurs de tous les
tours marquésipar un cordon crénelé (3),
Les É vompha les. ( E vompha lus, Sowerby. )
Sont des coquilles fossiles semblables aux cadrans, mais
qui n’ont pas deevenelures aux tours internes de l’ombilic (4),
L es Sabots. ( T urbo. Lin. ) (5).
Comprennent toutes les espèces à coquille complètement
et régulièrement turbinée et a bouche tout-à-fait
ronde. Un examen plus détaillé les a fait beaucoup subdiviser.
L es S abots proprement dits. ( T urbo. Lam.)
Ont la coquille ronde ou ovale, épaisse, et la bouche
complétée du côté de la spire par I avant-dernier tour. L a-
nimal a deux longs tentacules , les yeux portés sur des
pédicules à leur base extérieure, et sur. les côtés du pied
des ailes membraneuses, tantôt simples, tantôt frangées,
^1) Tr. virgatus, Chemn., V , c l x , i 5 i 4—1 5 ; — Tr! nilolicus, Chemn.,
V , c l x v i i , 1605-7 , c l x v i i i , i 6 i 4 '. — Tr. vernus, id., c l x i x , i 6q5- 26;
— Tr. inoec/ualis, c l x x , i 636-37 ; — Tr. magus, c l x x i , 1656- 5 7 ;
Tr, conspersus, Gualt., lxx , B. ; — Tr. jujubinus , c l x v i i . 1 6 1 2 - 1 6 1 3 -
#■ (2) Tr. maculatus, c l x v i i i , 1 6 1 5« 16 ) 6 ; — Tr. costatus, c l x ix ,
1 6 3 4 ; _Tr. viridis, c l x x , i 6 4 4 i — Tr. radiatus , ib . , 1640-42.
(3) Trochus perspectivus , L ., Chemn., Y , c l x x i i , 1691-96; Tr,
stramineus; ib., 16 9 9 ;— Tr. variegatus ,.ib., 1708-1709; Tr. in-
fundibuliformis, ib,., 1706-1707.
(4) Evomph. pentangulatus, Sowerb., Min» conch., I, pl. x l v , f. 2 ;
-— Ev. no do sus, id., x l v i , etc.
(5) M. de Blaînville a fait de ce grand genre sa famille des Crico-,
stomeu