l ’animal qui doivent sans cesse en sortir et y rentrer,
sont plus ou moins volumineux par rapport à la
masse des viscères qui restent fixés dans la coquille.
Cette ouverture est d’autant plus large ou plus
étroite, que ces mêmes parties sont plus ou moins
épaisses. Il y a des coquilles dont l’ouverture est
étroite et longue; c’est que le pied est mince et
se replie en deux pour rentrer.
La plupart des gastéropodes aquatiques à coquille
spirale, ont un opercule, ou pièce tantôt cornée,
tantôt calcaire, attachée sur la partie postérieure
du pied , et qui ferme la coquille quand l’animal y
est rentré et replié.
Il y a des gastéropodes à sexes séparés , et d’àu-
tres qui sont hermaphrodites, et dont les uns peuvent
se suffire à eux-mêmes, tandis que les autres
ont besoin d’un accouplement réciproque.
Leurs organes de la digestion ne diffèrent pas
moins que ceux de la respiration. ;
Cette classe est trop nombreuse pour que nous
n’ayons pas dû la diviser en un certain nombre d’ordres
que nous avons tirés de la position et de la
forme de leurs branchies.
L e s P u l m o n é s .
Respirent l’air en nature dans une cavité dont
ils ouvrent et ferment à volonté l ’étroit orifice ;
ils sont hermaphrodites avec accouplement réciproque
; les uns n’ont point de coquille, les autres
LEUR DIVISION. 35
en portent, et même souvent de complètement tur-
binées, mais ils n’ont jamais d’opercule.
L e s N u d i b r a n c h e s .
N’ont aucune coqyille, et portent des branchies
de diverses formes à nu sur quelque partie de leur
dos.
L e s I n f é r o b r a n c h e s .
Semblables d’ailleurs aux précédents, portent
leurs branchies sous les rebords de leur manteau.
L e s T e c t i b r a n c h e s .
Ont des branchies sur le dos ou sur le côté, couvertes
par une lame du manteau, qui contient presque
toujours une coquille plus ou moins développée,
ou quelquefois seulement enveloppées dans un rebord
redressé du pied.
Ces quatre ordres sont hermaphrodites, avec
accouplement réciproque.
L e s H é t é r o p o d e s .
Portent les branchies sur le dos, où elles forment
une rangée transversale de petits panaches et sont
dans quelques-uns protégées, ain& qu’une partie des
viscères, par une coquille symétrique. Ce qui les
distingue le mieux , c’est un pied comprimé en
nageoire mince et verticale, au bord de laquelle se
montre souvent une petite ventouse, seul vestige du
pied horizontal du reste de la classe.