si la tige est ronde et renflée dans le haut, ce sont les
A p io cr in ite s , Mil!. j
Si elle est ronde , mais non renflée, les Encrinites ;
Si elle est pentagonale , les Pentacrinites.
Ou bien ce corps peut être formé de plaques anguleuses
jointes en semble par leurs bords, et forrnan t plusieurs rangées.
Parmi ceux-là
Les P latycrinites n’ont que deux rangées , une de trois
plaques , l’autre de cinq j
Les P otériocrinites en ont trois rangées, chacune de
cinq plaques ;
LesCïATHOCRiNiTEsaussi trois, chacunedecinq, mais la der-
nièrea des plaques intercalaires qui peuventla porter jusqu’à
dix j
Les A ctinocrinites en ont plusieurs rangées ; la première
de trois , la seconde de cinq , les autres plus nombreuses.
Les deux premières ont des arêtes en rayons j
Les R hodocrinites ont aussi plusieurs rangées, dont la
première de trois, la seconde de cinq , la troisième de dix,
toutes les trois avec des arêtes $ ensuite en viennent de
plus nombreuses j
Enfin le corps central peut être tout d’une pièce , mais
qui paraît composée de cinq soudées ensemble : ce sont les
E u geniacrinites ( i ).
Les productions fossiles connues sous les noms
d’entroques, sont des pièces de la tige et des branches
d’animaux de ce genre.
L e s O u r s in s ( E c h in u s . L . ) , vulgairement H é r i s s o n s
d e MER.
Ont le corps revêtu d’un test ou d’une croûte cal-
( i) Personne n’a e'tudie' ces productions avec tant de soin, et ne les a
décrites si exactement queM. J. Miller, dans son Histoireînat. des Crinoï-
dea, Bristol, 1821, in-4°- C’est de cet ouvrage que nous avons extrait
notre article. M. Georges Cumberland en a donné aussi d’excellentes
figures dans la brochure qu’il a publiée à Bristol en 1826, sous le titre de
Relicjuioe conservâtes, etc.
caire, composée de pièces anguleuses qui se joignent
exactement, et percées de plusieurs rangées très régulières
d’innombrables petits trous, par où passent les
pieds membraneux. La surface de cette croûte est armée
d’épines articulées sur de petits tubercules , et mobiles
au gré de l ’animal, à qui elles servent a ses mouvements,
conjointement avec les pieds, qui sont situés
entre elles. D’autres tubes membraneux, beaucoup plus
fins et souvent divisés à leur extrémité , servent probablement
à introduire et à faire sortir 1 eau qui remplit
l ’intérieur de leur coquille. La bouebe est garnie de
cinq dents enchâssées dans une charpente calcaire très
compliquée, ressemblant à une lanterne a cinq pans,
garnie de divers muscles, et suspendue dans unegrande
ouverture du test. Ces dents, en forme de longs rubans,
se durcissent vers leur racine à mesure quelles
s’useqt par leur pointe (1). L ’ intestin est fort long et
attaché en spirale aux parois intérieures du test par un
mésentère. Un double système vasculaire règne le long
de ce canal et s’étend en partie sur le mésentère, et il y
a aussi des vaisseaux particuliers pour les pieds. Cinq
ovaires situés autour de l ’anus se déchargent chacun
par un orifice particulier ; ils forment la partie mangeable
de ces animaux.
Les oursins vivent surtout de petits coquillages, qu ils
saisissent avec leurs pieds. Leurs mouvements sont très
lents. Des test d’oursins se sont conserves en très grand
nombre dans d’anciennes couches , principalement dans
celles de craie, où ils sont dordinaire remplis de
silex.
On doit diviser les oursins en réguliers et irréguliers.
(1) Voyez mes leçons d’Anat. comparée, tom. IV , et 1 ouvrage cité
de M. Tiedemann.