36 GASTÉROPÖDÈS
L és P e c t i n i b r a n Ch e s .
Ont les sexes séparés ; leurs organes respiratoires
consistent presque toujours en branchies, composées
de lamelles réunies en formp de peignes, et sont
caches dans une cavité dorsale, largement ouverte
au-dessus de la tête.
Ils ont à peu près tous des coquilles turbinées, à
bouche tantôt entière, tantôt échancrée, tantôt
munie d’un syphon, et le plus souvent susceptible
d’être plus ou moins bien fermée par un opercule
attaché au .pied de l’animal en arrière (1).
L e s S c ü t i b r a n c h e s .
Ont des branchies analogues à celles des pectini-
branches ; mais leurs sexes sont réunis de manière
qu’ils se fécondent eux-mêmes sans accouplement,
comme la classe des acéphales ; leurs coquilles
sont très ouvertes, et dans plusieurs en bouclier
non turbiné : ils n’ont jamais d’opercule.
L e s C v c l o b r a n c h e s .
Hermaphrodites à la manière des scutibranches,
ont une coquille 4’une ou de plusieurs pièces, mais
jamais turbinée ni operculée; leurs branchies sont
attachées sous les rebords de leur manteau comme
dans les inférobranches.
(i) iV. B . Quelquefois, comme dans les vermets et les siliquaires, le
pied est recourbé de manière qu’il semble que l ’opercule soit en ayant.
PULMONES. ô7
L E P R E M IE R O RD R E D E S G A S T É R O P O D E S ,
*LES PULMONÉS ( i ).
Se ’distinguent des autres mollusques en ce qu’ils
respirent l’air élastique par un trou ouvert sous
le rebord de leur manteau , et qu’ils dilatent ou
contractent à leur gré ; aussi n’ont-ils point de
branchies, mais seulement un réseau de vaisseaux
pulmonaires, qui rampent sur les parois et principalement
sur le plafond de leur cavité respiratoire.
Les uns sont terrestres, d’autres vivent dans l’eau,
mais sont obligés de venir de temps en temps à la
surface ouvrir l’orifice de leur cavité pectorale pour
respirer.
Tous ces animaux sont hermaphrodites.
L e s PULMONÉS TERRESTRES,
Ont presque tous quatre tentacules ; deux ou trois
seulement de fort petite taille n’ont pas laissé voir
la paire inférieure.
Ceux d’entre eux qui n’ont point de coquille apparente
, formaient dans Linnæus le genre
D e s L im a c e s . ( L im a x . L . )
Que nous divisons comme il suit :
Les Limaces proprement dites. (Limax. Lam.)
Ont le corps alongé , et pour manteau un disque charnu,
( i) M. de Blainyille a préféré à ce nom celui de P uimobbahches