L es Carinaires. Lam. (1)
Ont le noyau, formé du coéur, du foie et des organes
de la génération, recouvert par une coquille menue
symétrique, conique, à pointe recourbée en arrière,
souvent relevée d une crête, sous le bord antérieur de
laquelle flottent les plumes des branchies. Leur tête porte
deux tentâmes, et les5yeux en arrière de leur base.
Il y en a une espèce dans la Méditerranée ( Carinaria
. cymihan, Lam.), Péron , Ann. Mus., XV, ili, i5; Poli,
III, xliv; Ann. des Sc, nat. , tom. XVI, pi. p
Et une dans la mer des Indes ( Carinaria fragilis, Bory
Saint-Vincent,Voyage aux quatre îles d’Àfri, I, vi, 4 (2).
Vargonaute vitré des auteurs, Favanne, vu, c, 2: Martini,
I , xiii, 163 , doit être la coquille d’une grande cari-
naire ; mais on ne connaît pas encore son animal.
L es Atlantes. ( At lanta . Lesueur. ) (3)
Seraient, d’après les nouvelles observations deM. Rang,
des animaux de cet ordre, dont la coquille au lieu d’être
évasée comme celle des carinaires, a sa cavité étroite et
roulée en spirale sur le même plan; le contour.en est
relevé d’une crête mince.
Ce sont de très petites coquilles de la mer des Indes,
dans l’une desquelles Lamanon avait cru retrouver l’original
des cornes d’Ammon (4) {Atlanta P eromie t Atlanta
(1) Forskal comprenait tous ces animaux sous son genre P tdro trachea,
nom auquel Bruguière substitua .celui de F irole. Péron avant divisé le
genre, a affecté le nom de Carinaire à celles qui ont une coquille,et celui
de Firole aux autres. Rondelet donne déjà la Carinaire, mais sans sa coquille;
De insect, zooph., cap. xx.
(2) Aj. Car. depressa, Rang., Ann. des Sc. nat.,fév. 1829, p. 136.
(3) Tl ne faut pas confondre les Atlantes de Lesueur avec V A lla s qu’il
décrit au même endroit, et que je ne sais ofi classer, tant sa description me
paraît confuse.
(4) Voyage de Lapeyrouse , IV , p. 13/j, et pi. 63 , f. 1-4,
Keraudrenii, Lesueur), Journ. dephys., lxxxv, nov. 1817,
et Rang. , Mém. de la Soc. d’hist. nat. de Paris, tome III,
p. 373 et pl. ix.
L e s F i r o l e s . ( F i r o l a . Peron.)
Ont le corps, la queue, le pied, les branchies, le
paquet des viscères à peu près comme les carinaires;
mais on ne leur a point observé de coquille ; leur museau
s’alonge en trompe recourbée , et leur veux ne sont
point précédés par des tentacules. On voit souvent pendre
du bout de leur queue, un long filet articulé, que
Forskal avait pris pour un tænia, et dont la nature
n’est pas encore bien certaine.
Il y en a aussi une espèce très commune dans la
Méditerranée ( Pterolrachea coronata , Forsk,), Peron.,
Ann. Musl , XV , 11,8, et M. Lesueur eu décrit plusieurs
de la même mer qu’il regarde comme différentes , mais qui
auraient besoin d’une nouvelle comparaison , Acad. Sc.
nat. Pbilad.., toin. 1, p., 3 (1),
M. Lesueur distingue les F iroloïdes , où le corps au lieu
de se terminer en une queue comprimée, est tronqué brusquement
derrière le. paquet des viscères, ib. , p. 37 (2).
A ces deux genres maintenant bien connus, je
suppose qu’il faudra ajouter, quand on les connaîtra
mieux :
L e s T im o r i e n n e s , Quoy et Gaym. Zool. de Freyc.
pl. LXXXVÎI. f. 1.
Qui sembleraient des firoles dépouillées de leur pied
et de leur paquet de viscères.
(1) Firola Mutica; — F . Gibbosa ; —- F . Forskalea;— F . Cuvier a.
C'est celle-ci qui,est le Pterotrachea coronata de Forsk. ; — F . Frede-
rica, copié Malacol. de Blainv., pl. xlvii , f. 4 ;—- F . Peronii.— Aj. Pterolrachea
Rufa, Quoy et Gaym., Voyage de Freycin.., zool., pl. 85
f. 2 et 3.
(2) Firoloïda Demarestia ;— Fir. Blainvilliana j— F . Aculeata, Les.