ptéropodes.
de deux petites lèvres et deux faisceaux de nombreux
tentacules, terminés chacun par un suçoir, a en dessous»
un petit lobe ou tentacule charnu (i).
Lespèce connue ( Pneumodermon Peronii, Cuv., Ann.
du Mus., IV, pl. 59, et Péron, ib., XV, pl. a ) a été prise
dans 1 Océan par Péron. Elle n’a guères qu’un pouce de
long.
L es L imacines. Cuv.
Doivent, d’après la description de Fabricius, avoir
e grands rapports avec les pneumodermes; mais leur
corps se termine par une queue contournée en spirale,
etselogedans une coquille très mince, d’un tour et demi,
ombiliquée d’un côtéet aplatie de l ’autre. L ’animal se sert
e sa coquille comme d un bateau, et de ses ailes comme
de rames quand il veut nager à la surface de la mer. .
Lespèce connue ( Clio helicina de Phips et de G met.
Argonauta arctica-, Fabric., Faun. Groenl., 387 , n’est
gueres moins abondante que le Clio boréal dans la mer
acia e, et passe aussi pour un des principaux aliments
de labaleme (2).
L es Hyales. ( Hyalea. Lam. Cavolina. Àbilag. )
Ont deux très grandes ailes, point de tentacules,
un manteau fendu par les côtés, logeant les branchies
dans le fond de ses fissures, et revêtu d’une coquille
egalement fendue par les côtés, dont la face ventrale
est trcs bombée, la dorsale plate, plus longue que
( 1 ) M. de Blainville avait pensé que les nageoires portent le tissu bran-
, , et que ce que j ’ai regardé comme des branchies est une autre sorte
e nageoire. En ce cas l ’analogie avec les clio aurait été encore plus
grande, mais il est revenu depuis à ma manière de voir ( Malacol
p. 483). .. ’ ’
(3) Je ne sais si l’animal dessiné par M. Scoresby , dont M. de Blaiti-
vi e ( Mplac., pl. xlviii bis , f. 5) , fait son genre Spirâtelle , est bien ,
comme il le croit, le mérite que ceux de Phips et de Fabricius.
l ’autre, et la ligne transverse qui les unit en arrière,
munie de trois dentelures aiguës. Dans l’état de vie,
l ’animal fait sortir par les fentes latérales de sa coquille
des lanières plus ou moins longues, qui sont des productions
du manteau.
L’espèce la plus connue ( Anomia tridentata, Forskahl;
Cavolina natans, Abildgaard, Hyalea cornea, Lam.) Cuv.,
Ann. du Mus., IV, pl. 5g, et Péron, ib. XV, pl. 3, fig. i3, a
une petite coquille jaunâtre, demi-transparente, que l’on
trouve dans la Méditerrannée et dans l’Océan (1).
L es Cléodores. (Cleodora. Péron.)
Pour lesquelles Brown avait originairement créé le
genre Clio,' paraissent analogues aux hyales, par la
simplicité de leurs ailes, et l ’absence de tentacules
entre elles ; il est probable que leurs ouïes sont aussi
cachées dans le manteau ; cependant leur coquille conique
ou pyramidale n’est pas fendue sur les côtés.
M. Rang distingue les Cléodores propres, à coquille pyramidale
,
Les Creséis, à coquille conique, alongée (2),
Les Cuvieries, à coquille cylindrique,
; Les Psychés, à coquille globuleuse,
Les Eurybies, à coquille hémisphérique (3).
(1) Aj. Hyal lanceolata, Lesuenr, Bull, des sc., juin i 8 i 3 , pl. V,
f. 3 ; — Hyal. inflexa, ib., f. 4-
JY. B . Le Glaucus, la Carinaire et la Firole, que M. Péron rapporte
aussi à la famille des Ptéropodes, appartiennent à celle des Gastéropodes ,•
le Philliroé, du même auteur, y appartient très probablement aussi, et
son Callianire est un zoopbyte.
(2) C’est probablement auprès des. creséis, et peut-être dans le même
sous-genre qu’il faut placer, selon MM. Rang et Audouin , le genre T rjp-
tère , de MM- Quoy et Gaymard, que M. de Blainville rapporte à la
famille des acérés.
(3) Voyez les Mém. de M. Rang., Ann. Sc. nat., novembre 1827 , et
mars 1828.
J\f. B. Plusieurs ptéropodes ont été découverts à l ’état fossile. M. Rang