sexes séparés et s’accouplent comme les animaux
ordinaires. On doit donc croire qu’ils se propagent
par des germes assez petits pour être transmis par
les voies les plus étroites , ou que souvent aussi les
animaux où ils vivent en apportent les germes en
naissant.
On n aperçoit aux vers intestinaux ni trachées , ni
branchies, ni aucun autre organe de la respiration,
et ils doivent éprouver les influences de l’oxygène
par l ’intermédiaire des animaux qu’ils habitent. Ils
n offrent aucune trace d’une vraie circulation , et
1 on n’y voit que des vesliges de nerfs assez obscurs,
pour que plusieurs naturalistes en aient mis l’existence
en doute (1).
Lorsque ces caractères se trouvent réunis dans un
animal, avec une forme semblable à celle de cette
classe, nous l ’y rangeons, quoiqu’il n’habite pas
dans l ’intérieur d’une autre espèce.
Chacun sait à quel point les intestinaux nuisent
aux animaux dans lesquels ils se multiplient trop.
On emploie contre ceux du canal alimentaire, plusieurs
remèdes, dont le plus généralement efficace
paraît être l’huile animale mêlée d’huile de térébenthine
(2).
Nous les divisons en deux ordres , peut-être assez
(1) Voyez , sur l’anatomie de ces vers , outre les Entozoa de M. Ru-
dolpîii, le Mémoire de M. O llo „ Soc. des nat. de Berl., septième ann.
(1816; , et l’ouvrage de M. Jules Cloquet.
(2) Voyez Ckrbert, Traité des Maladies vermineuses, et Rudolphi, I,
p . 493.
CAVITAIRES. 3 4 7
-differents d’organisation pour former doux classes,
si des observations suffisantes pouvaient en fixer les
limites.
LES INTESTINAUX CAVITA IR ES . (ENTOZOANEMATOÏDBA,
Rud. )
Qui ont un canal intestinal flottant dans une cavité
abdominale distincte , et une bouche et un anus.
LES INTESTINAUX PARENCHYMATEUX, ( l ) .
Dont le corps renferme*. dans son parenchyme,
des viscères mal terminés, et ressemblant le plus
souvent à des ramifications vasculaires, ne s’apercevant
même quelquefois point du tout.
L E P R E M IE R O R D R E DES IN T E S T IN A U X .
LES CAVITAIRES. ( N e m a t o ïd e a . Rudolphi) (2).
Comprend ceux dont la peau extérieure, plus ou
moins garnie de fibres musculaires, et en général
striée transversalement, contient une cavité abdominale
, dans laquelle flotte un canal intestinal
distinct, allant de la bouche à l’anus^ et où se voient
généralement aussi des organes distincts pour les
deux sexes. L’intestin s’unit aux parties voisines et à
l ’enveloppe générale par de nombreux filets, où les
(1) Ils comprennent les quatre derniers ordres de M. Rudolplii,
(2) M. de Blainville a fait de cet ordre, moins les deux derniers genres j
ses E ntomozai i îes a pode s o x v c é ph a l é s .
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