Il y en a qui n’ont pas même de côtes et dontla forme représente
celle d’un baril sans fonds (Douoltjm , Otto ) (1).
Les Callianires , Péron, ne paraissent différer desbéroés
que par des cotes beaucoup plus saillantes, et réunies deux
a deux pour former deux especes d’ailes. On ne connaît pas
assez leur organisation intérieure (2).
Les Janires, Oken, paraissent être voisines des callia-
nires , mais on leùr dessine de chaque côté trois grandes
côtes ciliées et deux longs filaments divisés en rameaux (3).
Les Alcinoés , Rang., ont le corps cylindrique , ouvert
a une extrémité, garni de l'autre de deux grandes ailes
qui, en se ployant sur lu i , peuvent l’envelopper en entier.
Sa partie cylindrique est flanquée de quatre côtes sail-
lantes, terminées chacune en pointe, et a huit lignes de
cils (4).
Les Ocyroes , Id., ont le même corps à quatre rangées
de cils, mais sans côtes, et des ailes semblables, garnies
chacune à leur base de deux pointes ciliées (5).
C’est aussi près des béroés que doit être rangé
Le Ceste. ( Gestum. Lesueur. )
Très long ruban gélatineux, dont l’un des bords est garni
d un double rang de cils ; l’inférieur en a aussi, mais plus
petits et moins nombreux. C’est au milieu du bord inférieur
(1) Doliolum mediterraneum, Otto. Ac. nat. cur. X I , part. a ,p l .
XLii, f. 4 ; ■ .
(a) Le Callianire didiploptère, Pérou, An. Mus., X V , pi n
16. ?'!
(3) Beroë hexagone, Brug., Encycl. vers, pl. 90 , f. 6.
(4) Alcinoè vermiculata , Rang, Mém. de la Soc. d’hist. nat. de
Paris, IV, x ix , 1 ,2 .
(5) Ocyroë maculata, id., ib., xx, 1, 2 ; — Oc. fu sca , ib., 3 ; —
Oc. crystallina , ib . , 4-
Le Callianira heteroptera, Chamiss. et Eisenh., A c ., nat. cur., X,
part. 2 , pl, x x x i, f. 3, fera probablement encore un sous-genre. *
qu’est la bouche,large ouverture qui donne dans un estomac
percé au travers de la largeur du ruban et allant à un anus très
petit. De l’extrémité voisine de l’anus partent des vaisseaux
qui parcourent les deux extrémités du ruban. Aux cotés de
la bouche s’ouvrent deux sacs qui sont probablement des
ovaires.Ou peut comparer cet animal à une callianire a deux
côtes , et dont les ailes seraient excessivement prolongées.
La seule espèce connue ,
Le Ceste de Vénus. Lesueur. Nouv. Bull, des sc. juin i 8 i 3.
pl. V. f. 1.
Est delà Méditerranée. Sa longueur, ou plutôt sa largeur,
est déplus de cinq pieds, sa hauteur de deux pouces. Il se
conserve très-difficilement entier (1).
Les deux genres suivants, qui avaient aussi été
réunis aux méduses, pourraient former une petite famille
dans cet ordre, à cause du cartilage intérieur
qui soutient la substance gélatineuse de leur corps.
L es Porpites. (P orpita. Lam. )
p n t ce cartilage circulaire , et sa surface marquée de
stries concentriques, croisant avec des stries rayonnantes.
A la face supérieure il n est revêtu que d’une
membrane mince, qui le déborde. L inférieure, est
garnie d’un très grand nombre de tentacules , dont les
extérieurs sont plus longs, et munis de petits cils terminés
chacun par un globule. Ils contiennent quelquefois
de l ’air ; les mitoyens sont plus courts , plus
simples et plus charnus. Au centre de tous ces tentacules
est la bouche en forme de petite trompe saillante.
Elle conduit à un estomac simple entouré d’une substance
comme glanduleuse.
(1) Le Lemnisque, Quoy et Gaym., Zooî. de Freyc., pl. 86, f. 1 , est
peut-être un fragment de ceste.