Quand ce bord extérieur n’est pas ridé, ni les extrémités
de l’ouverture prolongées, il les appelle Calpvrnes (i ).
L es Tarières. ( T erebellum. Lam. )
Ont la coquille ohlongue, l ’ouverture étroite, sans
plis ni vides, et s’élargissant uniformément jusqu’au
bout opposé à la spire, laquelle est plus ou moins saillante
selon les espèces (2). On ne connaît pas leurs
animaux
Les Y olutes. ( Y oluta. Lin. )
Varient pour la forme de la coquille et pour celle de
l ’ouverture ; mais se reconnaissent à l ’écbancrure sans
canal qui la termine et à des plis saillants et obliques
de leur columelle.
Bruguières en avait d’abord séparé.
Les Olives. ( Oliva. Brug. )
Ainsi nommées à cause de la forme oblongue ou ellipsoïde
de leur coquille, dont l’ouverture est étroite, longue,
échancrée à l’opposite de la spire, qui est courte, et a les
plis de la columelle nombreux et semblables à des stries.
Les tours sont creusés en sillon. Ces coquilles ne le cèdent
point en beauté aux porcelaines (3).
Leur animal a un grand pied, dont la partie antérieure
(en avant de la tête) est séparée par une incision de chaque
‘côté : ses tentacules sont grêles et portent les yeux sur le
côté au milieu de leur longueur. Sa trompe, son syplion,
(1) Bulla verrucosa, L., List., 712, 67, Enc., 357, 5 , dont nous ne
séparons pas les U ltimes , Montf. ; ou Bulla gibbosa , L., List., 7 1 1 , 64,
Encycl., 357,f 4-
•(a) Terebellum subulalum , Lam., Bulla terebellum, L., Lister, 736 ,
f. 3o, Encycl.,~36o, 1 5 — Tereb. convolutum, Lam.. Sowerb., Gen. of
Shells, 6e liv.
(3) Oüv. subulata, Lam., Enc., pl. 368, fig. 6, ab; — Vol. hiatula ,
L. ;— Voluta porphyria, Vol. oliva , et en général toutes les volutes cy-
lindrcïdes de Gm. p. 3438 et suivantes.
sa verge sont assez longs ; il n’a pas d’opercule. MM. Quoy
et Gaymard ont observé à sa partie postérieure un appendice
qui ^’introduit dans le sillon des tours.
Le reste du genre volute a été ensuite subdivisé en cinq
par M. de Lamark. (1)
Les Volvaires. (Volvaria. Lam.)
Ressemblent beaucoup aux olives par leur forme oblongue
ou cylindrique ; mais leur ouverture est étroite , et son
bord antérieur remonte jusqu’au-dessus de la spire, qui
est excessivement courte. Il y a un ou plusieurs plis au bas
de leur columelle; leur poli, leur blancheurles font employer
sur quelques côtes en colliers (2). 11 y en a une petite espèce
fossile de nos environs (3).
Les Volutes propres. (Voluta. Lam.)
Ont l’ouverture ample, et la columelle marquée de quelques
gros plis, dont le plus éloigné de la spire est le plus
fort. Leur spire varie beaucoup en saillie.
Les unes (Cambium, Monif.; Cymba, Sowerb-. ) ont le dernier
tour ventru; leur animal a un pied charnu, grand et
épais , sans opercule , et sur la tête un voile, aux côtés duquel
sortent les tentacules. Les yeux sont sur ce même voile
en dehors des tentacules. Sa trompe est assez longue et son
Syplion a un appendice de chaque côté de sa base. Ces coquilles
deviennent très grandes, et plusieurs sont fort belles (4).
D’autres (Voluta, Montf.) ont le dernier tour en cône,
(1) Sans compter les Tornatelleset les Pyramidelles déjà mentionnées
pige 84 ci-dessus.
(2) Vplv, monilis, L.; Volv. triticea, Lam., etc.
(3) Volvaria bulloïdes, Lam., Encycl. méth., pl. 384, f. 4-
— (4 ) Vol. oethiopica , List., 797, 4 ) “ cymbium , 796 , 3, 800, 7;
— V . olla, 79^, 1 ; — V . JYeptuni, 802 ,8 ; — V . navicula , 795, 2 ;
— V . papillaris , Séb., III, l x iv , 9 ; — V . indica, Martini, III, lxxii ,
772, 7 7 3 ;genre MELo;,So\verh., Gen. of Shells , 28,' liv.— V. cymbiola,
Chernn , X , c x l v i i i , i 385, i 386 ; — V.prceputiutn, List., 7 9 8 , 1 ; —
V . speclbilis, Davila, I , vm , S.