sa crête comme une voile, ce qui lui a fait donner
par les navigateurs le nom de petite galère. 11 porte
aussi, dans l ’état de v ie , de très longs filaments plus
minces que les autres, et semés comme de perles ou de
gouttelettes. On dit que leur attouchement brûle comme
celui de l ’ortie.
11 y en a dans toutes les mers chaudes (i).
Les Physsophores. ( Physsophora. Forsk. )
Ont des rapports sensibles avec les physalies; mais
leur vessie est beaucoup plus petite à proportion , sans
erête, souvent accompagnée de vessies latérales et leurs
divers et nombreux tentacules sont suspendus verticalement
sous cette vessie, comme uneguirlande ou
comme une grappe.
Dans
Les Physsophores proprement dits. ( Physsophora. Pér.)
Entre la vessie supérieure et les tentacules , il se trouve
d autres vessies placées a cote ou au-dessus les unes les
autres, et déformé tantôt irrégulière, tantôt polyèdre, et formant
par leur réunion des prismes ou des cylindres ; les
tentacules en partie coniques , en partie cylindriques , en
partie formés de groupes de filets ou de globules, quelques
uns enfin filiformes et susceptibles de beaucoup d’a-
( t) Holothuria physalis, L., Amoen., A c ., IY , n i , 6 ; Sloane , Jarn.,
I , iv , 5 ; — Médusa utriculus, Gm. Lamartinière, Journ. de Phys.,
nov. 1787 , I I , 13 , 14 } — Médusa carauella, MAIL, natn al. de Berl
(Besch.) 2 ? sont des physalies , mais qui ne paraissent pas assez
bien décrites pour pouvoir être ni réunies ni distinguées comme espèces.
J en dis autant de la Phy salie pélagique, Bosc., vers, II, x i x , t eta, de la
Physalie mégaliste, Péron, voy. I, xxxx, 1. Cette observation s’appliquera
même acellesdeTilêsius, Voyage deKrusenst. etdeM. Lesson, Voyage de
Duperr., Zooph., pl. 4 et 5 , quoique mieux caractérisées, tant que
nous n’aurons pas d’observations précises sur les changements que Fàge ou
d autres circonstances peuvent produire dans le nombre des tentacules.
H YDRO STATIQUES. s 8 7
longement , forment une grappe ou une guirlande à l ’extrémité
inférieure (1).
Les Hippopodes. ( Hippopus. Quoy et Gaym. )
Ont seulement des vésicules latérales, presque demi-circulaires,
ou en forme de pied de cheval, serrées sur deux rangs,
et formant ainsi une sorte d’épi comparable à celui de certains
gramens, d’où il pend aussi uneguirlande qui traverse
toutes ces pièces. Les contractions de ces vésicules impriment
à l’ensemble un mouvement rapide (2).
Les Cupulites.
Ont leurs vésicules attachées régulièrement des deux
côtés d’un axe souvent très long (3).
Les Racemides. Cuv.
Ont toutes leurs vésicules globuleuses, petites , garnies
chacune d’une petite membrane et réunies en une masse ovale
qui se meut par leurs contractions combinées (4).
L es Rhizophyzes. ( Rhizophyza. P é r o n . )
N'ont pas de vessies latérales , mais seulement une vessie
supérieure et une longue tige, le long de laquelle sont sus-
(1) Tel èst le Physsophora hydrostatica, Gm. L ’individu nommé
Physsoph. musonema par Péron , V o y., X X IX , 4 j est bien conserve;
celui de Forskahl, le ., XXXIII, E, e, i , e , 2; Encycl., LX X X IX , 7-9,
me paraît de la même espèce, mais mutilé de la partie de ses tentacules
qui tombent aisément. Je crois aussi que le Physsophora rosacea
Forsk., X L I I I , B , b , 2, Encycl., L X X X IX , 10, 1 1 , est un individu,
mutilé d’une autre espèce. — A j . Rhizophysa Chamissonis, Eisenliardt,
Meduses , Ac. nat. cur., tome x , pl. 35 , f. 3 , Rh, helianthus, et Rh.
melo Quoy et Gaym., An. des Sc. nat. X, pl. 5 , et beaucoup d’espèces
non encore décrites.
(2) Quoy et Gaym., An. des Sc. nat., tome X , pl. 1 0 , 4- A , f. 1-12.
JY. B . la Glèbe d’Otto, Ac. nat. Cur., X I , part. 2, pl. 42 > f- 3 , n’est
qu’une vésicule d’hippopode.
(3) Voyage de Freyc., Zool., pl. .87 , f. i 5.
(4) Genre nouv. de la Médit.