Si les tours ne se recouvrent pas, ce sont les Hélicostègues
ammonoïdes ( i ) T ■ I * ■> ■ : ,
Si les tours s’élèvent comme dans la plupart des univalves,
ce sont les Hélicostègues turhinoïdes (2).
Des cellules simples peuvent aussi être enfilées surunseul
axe droit ou peu courbé, c’est la famille des Stycoste-
GTJES (3).
(1) M. d’Orbigny n’ en fait que quatre genres,
Les »Soldanies ,
Les O perculuses ,
Les P lanorbuliites ,
Et les P lamulines ,
(2) Celles-ci comprennent dix genres.
Les T roncatulines ,
Les G ykoïdines,
Les G lobigérines ,
Les C alcaruves, où l ’on place entre autres le JVautilus Spengleri, Fich-
tel et Moll., x iv, d , i , et xv,
Les R o t a l ie s ,
Les R osalines,
Les V alvu l in e s ,
Les B olimines ,
Les U v ig é r ih e s ,
Et les ■ Gla vu l ih e s .
(3) Les Stycostègues sont divise’es par M. d’Orbigny en huit genres,
Les N od o sa ir e s , qu’il subdivise en N odosAires propres, comme IVautilus
radiculus, L in . ; — JVaut. jugosus, M o n ta g ., T e s t , b r i t ., X I V , f, 4j
en D e n t a l in e s , tels que JVautilus reclus, M o n ta g ., 1. c i t . , X I X , f. 4 ,
7 v ( le genre R e o ph a g e , M o n t f., 1. 33o ) ; en O rthocÈrines , comme
JSodosaria clavulus, L am . , E n c y c l . , p l. 4^6 , f. 3 , e t en M ucro-
n ines ,
Les F rondiculaires, où vient Rcnulina complanata, Blainv., Mfdac.,
Les L ixgulines ,
» Les R imulines ,
Les V aginulihes , où appartient JVautilus legumen, Gm., Plane. I ,
f . 7 ; Encycl., pl. 4^5 , f. 3 ,
Les M a r g ik u l in e s , où est JVautilus raphanus, Gm., Soldan., II, xciv,
L es P l a n u lAiRes , comme JVautilus crepidulus, Ficht. et M o ll., xix ,
g > b , i ,
Ou bien elles peuvent être disposées en deux séries alternatives;
ce sont alors les Enàllostegues (1).
Ou bien elles peuvent être rassemblées en petit nombre
et ramassées comme en peloton ; ce sont les Agathistègues (2).
Enfin dans les Entomostegues (3), les cellules ne sont pas
simples comme dans les autres famille, mais elles se subdivisent
par des cloisons transverses, de maniéré que la
coupe de là coquille présente une sorte de tieillis. 1 2
(1) M. d’Orbigny a cinq genres d’Enallostègues ,
Les Bigenerikes ,
Les T extulaires ,
Les V ulyulihes ,
Les D im’orphines ,
Les POLYMORPHIKES ,
Les V irgulines
E t les Sphéroïdines.
(2) Les A gathistègues ou Millioles des auteurs, qui composent k
elles seules des bancs immenses de pierres calcaires, ne forment dans
M. d’Orbigny que six genres,
Les Bilocylihes ,
Les Spiroloculines ,
Lés T riloculiNes ,
Les A rticulines ,
Les Quinqueloculimes ,
Et les A delosines.
M. de Blainville assure avoir observé que leur animal n’a point ds
tentacules; en "ce cas il s’éloignerait beaucoup des céphalopodes.
^3) Les Entomoslègues ressemblent extérieurement a plusieurs des
Hélicostègues. M. d’Orbigny en fait cinq genres ,
Les A mphiçtégines ,
Les IIétérostégywes ,
Les Orbiculiwes ,
Les Alvèolines ,
Et les T abulaires.
Les personnes qui voudront approfondir cette partie curieuse de la
Conchyliologie, sur laquelle notre plan ne nous permet pas de nous étendre
; mais qui peut être fort utile dans l’ étude des couches fossiles, trouveront
un bon guide dans le tableau méthodique des céphalopodes
inséré par M.,d’Orbigny, dans les Ann. des sc. nat-, 1826 , tome V I I ,
p. 95 je.t 245, et profiteront aussi avec avantage des modèles en grand que
cet habile observateur a fait exécuter.