en faisceaux, en garnissent les bords. Entre la bbuche
et ces mêmes bords sont huit organes, en forme d’intestins
aveugles qui partent de Festomac et contiennent
une matière rouge et grenue.
Dans la Lucernaire à quatre cornes, Müll., Zool. Dan.,
XXXIX, 1-6, le bord est divisé en quatre branches fourchues
, et portant chacune deux groupes de tentacules ;
dans le L. auricula, ibid. , CLII, les huit groupes sont
également répartis autour d’un bord octogone (1).
D E U È M E O RD R E D E S P O L Y P E S .
LES POLYPES GÉLATINEUX.
Ne sont^ comme les précédents, revêtus d’aucune
enveloppe dure, et ne produisent pas non
plus dans l’intérieur de leur réunion un axe de
substance ligneuse charnue ou cornée. Leur corps
est gélatineux , de forme plus ou moins conique; sa
cavité tient lieu d’estomac.
L e s P o l y p e s a bu a s . (H y d r a . L i n . )
Nous offrent les animaux de cette classe réduits à
leur plus grande simplicité. Un petit cornet gélatineux,
dont les bords sont garnis de filaments qui leur servent
de tentacules , voilà tout ce qui paraît de leur organisation.
Le microscope ne fait voir dans leur substance
(1) Aj. Luc.fascicularis, Fleming., Soc. Werner, II, x vm ,i , 2; t -
— Luc. campanula, Lamouroux, Mém. Mus., II,' xvi. L e Lucernarip
phrygia, Fabr.; Faun. Groënl., 345, paraît devoir former un autre
genre. Voyez au reste le mémoire de M. Lamouroux sur ces zoophytes ,
dans les Mém du Mus., torn. II.
qu’un parenchyme transparent rempli de grains un
peu plus opaques. Néanmoins ils nagent], ils rampent,
ils marchent même en fixant alternativement leurs
deux extrémités, comme les sangsues ou les chenilles
arpenteuses; ils agitent le urs tentacules et s’en servent
pour saisir leur proie, q u i se digère à vue d’oeil dans la
cavité de leur corps; ils sont \ sensibles à la lumière et
la recherchent; mais leur propriété la plus merveilleuse
est celle de reproduire constamment et indéfiniment
les parties qu’on leur enlève, en sorte que l ’on multiplie
à volonté les individus au moyen de la section.
Leur multiplication naturelle se fait par des petits qui
sortent en différents p oints du corps de 1 adulte , et en
sont d’abord comme des branches.
Nos eaux dormantes eu nourrissent cinq ou six espèces,
qui diffèrent par ta couleur, le nombre et la proportion des
tentacules.
La plus célèbre , par les expériences de reproduction
qu’elle a occasionées la première , est
Le Polype vert {Iiydra viridis.) Trembley. Pol. I. 1.
Roes. III. Lxxxvin. Encyc. LXVI.
Qui est en effet d’un beau vert clair. On le trouve surtout
sous les lentilles d’eau.
Le Polype à longs bras {Hydra fusca. ) Tremb. Pol. I.
3. 4- Roes. 111. iiXXxiv. Encyc. LXIX.
Est plus rare; de couleur grise. Son corps n’a pas un
pouce de long, et ses bras en ont plus de dix (1).
L e s C o r in e s . (C o r i n e . Gærtner.)
Ont une tige fixée , terminée par un corps ovale , plus
(1) Aj. Hydr, grisea, Trembl., 1, 2; Roes., I II , l.xxviii-lxxxih ; Eu-
cycl., L X y i I ; — Hyd. pollens, Roes., I II , lxxvi , lxxvii ; Encyc!,,
LX Y III ; -— Hyd. gelaiinosa, Zool. dan., CXV, 1, 2.
B. IV. Les dix premières hydres du Gmel. sont des actinies ; la onzième
{H. doliolum ) , une holothurie.