parent. La trompé est trois à quatre fois plus longue que
le corps. Les pattes sont roussâtres.— Dti cap de Bonne-
Espérance.
3. Corée ( sous - genre Syromeste ) , Phyllomorphe, de
grandeur naturelle. Espèce voisine du Coreus paradoxus de
Fabricius) mais un peu moins velue et proportionnellement
plus courte et plus large, avec l’abdomen presque carré\
ses bords latéraux offrent en devant trois dentelures et
deux lobes en arrière ; le bord postérieur a , de chaque côté
une petite incision. Le corps est un peu relevé sur ses bords
en manière de nacelle, grisâtre, un peu transparent et un
peu veiné) ses bords et le premier article des antennes
sont hérissés de petites épines, — Du Sénégal, où elle-a
été recueillie par M. Dumolin f commissairé de la marine,
et envoyée à M. Guérin , qui l’a donnée au Muséum d’His-
toiie naturelle.
4. Synagre spiniventre , de grandeur naturelle. Femelle
noire, avec les ailes d’un bleu violet, et l’extrémité postérieure
de l’abdomen couleur de souci ) son second anneau
est armé en dessous de deux épines assez fortes. — Du
même pays, et donné aussi à cet établissement par le même
naturaliste.,
5. Abdomen de cet insecte vu en dessous.
6. Fourmilion clavicorne , de grandeur naturelle. Corps
blanchâtre , avec des points noirs sur le thorax. Antennes
terminées en un petit bouton arrondi) de petites
tâches noires , dont les unes presque en forme de pointes,
et les autres, particulièrement celles du bord interne , formant
de petites lignes sur les ailes supérieures) d’autres
lignes de la même couleur, et dont l’une bifides postérieurement
à l’extrémité des inférieurs) une tache plus grande
et presque arrondie, pareillement noire dans leur milieu.
Du Sénégal encore, et donné aussi au Muséum parle
même naturaliste.
Planche XX (r).
1. Smérinthe Dumolin, de grandeur naturelle. Ailes
(1) Les Lépidoptères représente^ sur cette planche, iious ont été comdentées
d’un gris brunâtre obscur) les supérieures avec deux
ou trois petites lignes sinuéeS, dJun gris blanchâtre, peu
prononcées, et une large bande d’un brun olivâtre, n’atteignant
pas la base mârquéè d?un gros point blanc et d’une
tache trilobée également blanche; l’extrémité de ces mêmes
ailés aVee une baride brutiâfrë plus pâle et fortement dentée.
Dessous des quatre ailes plus pâle que le dessus, ayant sur
le milieu près de la côte de chacune, une large tache noire.
Corselet d’un gris foncé avec le milieu d’un brun olivâtre,
ainsi qué l’origine de l’abdomen, antennes blanches, plus
faible dans la femelle que dans le mâle.
Chenille à tète triangulaire comme celle de tous les sme-
rinthes, anneléê de noir et de rouge, avec des points
noirâtres sur tout le corps, Elle vit au Sénégal, sur le Baobab,
où Mi Dumolin en a découvert deux individus.
De la collection dé M. le comte Deiean.
2. Casütie Hübn'er, de grandeur naturelle. Ailes supérieures
brunes ) avec deux bandés obliques blanches et
presque ma'culaii'eè au-delà du milieu des ailes. Ailes postérieure^
noirâtres avec la côte et la base rougeâtre, et deux
rangées de gros points vers l’extrémité, dont la postérieure
marginale est d’un rouge minium et l’autre blanche. Dessous
des quatre ailes offrant le même dessin que le dessus ,
mais presque entièrement rougeâtre excepté le milieu des
inférieures, et le côté externe de la bande terminale des premières
qui sont noires.
Abdomen du même ton que les ailes.
Amérique méridionale. De la collection de M. le comte
Dejean.
3. Ægocère Boisduval, de grandeur naturelle. C’est
la troisième espèce du genre que l’on connaisse. Ailes supérieures
d’un brun vineux, avec trois bandes blanches :
l’une longeant tout le bord interne, l’autre très courte,
partant de la côte, et enfin la dernière partant aussi de la
côte pour descendre obliquement près du bord externe )
muniqués par M. Boisduval, l’un des naturalistes actuels, qui connaît le
mieux cet ordre d’ insectes. Il a bien voulu y joindre les descriptions suivantes.