Suivant Rumplie', son anrmbl sèmit ën partie‘logé dans
la dernière cellule, aurait le sac, les yeux, le bec de per-
îoquet et 1 entonnoir dès autres céphalopodes; mais sa
bouche, au lieu de leurs grands pieds et de leurs bras, serait
entourée de plusieurs cercles de nombreux petits
tentacules, sans suçoirs. Un ligament partant du dos parcourrait
tout lé siphon et'ï’y fixerait (i). Il est probable
aussi que 1 épiderme seiprôlofage ^ur l’efxtérietir dè là cô-
ijuille j ’mâts on péut crbifre qu’il est minice ’sü'r les parties
vivement colorées.
On en voit des individus ( Naut. pompilius, Gm. ),
List., 55^; Ammonie, Montf., ^4 (i) *3 dont le dernier tour n’en-
‘vèloppë et neC&ctlfe pas lës autres, mais oh tous les 'tours,
■ quoique se tdUéhaùt, Sont ‘à découvert, 'ce qui les rapproche
des ‘ammonites*; néanmoins, ils ressemblent tellement
à l’espèce 'commune pour tout le reste*, qu’on ’a
‘peine-a crOirè qu’ils'n’en soient pas Une variété;
Les fossileS nouS offrent des nautiles de taille grande
ou médiocre, et'de ‘fermes plus vëriées que ceux que
produit la mer actuelle1 (n).
‘On‘trouve aussi parmi les fossiles, dès ‘coquilles chambrées
, à cloisons simplës ét à siphon , dont le corps d’abord
arqué ou même contdurrié èn spifaïè, demeure droit dans
'ses parties les plus noüvel’les ; cë sont les Lifuus de Breyn,
dont les tours sont tantôt contigus (3), tantôt distincts (les
Hortoles, Montf. ).
ÏD’auîÉrés, ou iUést droit dans Sa totalité, sôtit feé^RTHO-
ééR'A'Tfrtfs’(fy).
( i) La figure qu’ én donne‘kumpliiüs est indéchiffrable, et ce qui
«tonne , c'est que les nombreux naturalistes qui Ont visité la fnet des
Ihdes, n’aient, point examiné ou recueilli Un animal qui doit être si curieux,
et qui appartient à une coquillesi commune.
(a) Grandes espèces à un seul syphon : F A n g u i it e , Montf., .Ir, ÎS j
— I’A g a k id e , id . , 5o ; — le C antrope , id . , 46.
(3) 2V. ■ ièmilltUds', kfàri'c. l/ X .
‘(4) Breyn. dfe-f&lytMi, * 1. -ÏIÏ, d v , V et V lp é t Waïcïr, ’Pélrif. de
Knoir., sapl., )v, h , tv, d,rv . f^oyez aussi Sage, Journal dephy*S.‘, bfnm,
an ix , pi. i , sous le nom de belemnite.
H n’est p&simprobable que leurs animaux aient ressemblé
à cel*ui du nautile ou à celui de la spirule.
L e s B é l e m n i t e s .
Appartiennent probablement encore à cette famille,
mais il est impossible de s’en assurer, puisqu’on ne les
trouve plus que parmi les fossiles; tout annonce cependant
que ce devaient être des coquilles intérieures.
Elles ont un test mince et double , c’est-à-dire composé
de deux cônes réunis par leur base, et dont l ’ intérieur
beaucoup plus court que l ’autre, est divisé lui-même
intérieurement en chambres par des cloisons parallèles ,
concaves du côté qui regarde la base. Un syphon s’étend
du sommet du cône externe à celui du cône interne , et se
continue de là, tantôt le long du bord des cloisons, tantôt
au travers de leur centre. L ’intervalle des deux cônes
testacés est rempli de substance solide , tantôt à fibres
rayonnantes, tantôt à couches coniques qui s’enveloppent,
et dont chacune a sa base an bord d’une des
cloisons du cône intérieur. Quelquefois on ne trouve que
cette partie solide; d’autres fois on trouve aussi les
noyaux des chambres du cône intérieur ou ce qu’on appelle
les alvéoles. Plus souvent ces noyaux et les chambres
mêmes n’ont laissé d’autres traces que quelques
cercles saillants au dedans du cône interne. En d’autres
cas on trouve les alvéoles en plus ou moins grand nombre,
et encore empilés, mais détachés du double étui
conique qui les enveloppait.
Les bélemnites sont au nombre des fossiles les plus
abondants, surtout dans les couches de craie et de calcaire
compacte (i).
• ( i) Les ouvrages les plus complets sur ce genre singulier de fossiles,
Sont le Mémoire sur les Bélemnites considérées zoologiquement et géologiquement
par M. de Blainville, Paris, in-4°, 1827 ; et celui de M. J. S.
Miller, sur le même sujet, dans le»« lomfiv m part., desTrans. géologiques
, seconde série , Londres 1826. J?T<oyez aussi Sage, Journal de pbys.,
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