L e s M i l l é p o r e s . (M i l l e p o r a . L . )
Ont leur partie pierreuse de formes très diverses, et
sa surface creusée seulement de petits trous ou pores,
ou même sans trous apparents.
M. Lamarck distingue
L e s Di STICHOPORES.
Où de8 pores plus marqués sont rangés des deux côtés des
branches (i).
Parmi ceux où les pores sont également répartis , on
distingue
Les M il l e ' p o r p s propres. (M i l l e p o r a . Lam.)
Solides , diversement branchus (2).
Quand leurs pores ne sont pas apparents, comme il arrive
quelquefois, on les nomme Ntjllipores (3).
Les E schares. (E schara. Lam.)
Qui ont des expansions aplaties en feuilles (4),
Les IU tépores. ( R etepora. id. )
Qui sont des eschares pçrcées de mailles (5).
(1) Millepora violacea, Pall., Sol. et EU., pl. x x v i, f. 3 , 4 , copié
Encycl. méth., vers , pl. 481, L 1.
(2) Mill, alcicornis, Pali., Esper., 1, y, 7, et sup., I , xxvi ; — Mill,
aspera, Lam., Esper., sup., I , xviii ; — M. truncata , Sol. et Eli., pl.
XXIII, f. 1-8.
(3) Millepora informis , Eli., Corail., pl. xxyu , f , c ; — M. çalçarea
, Sol. et Eli., pl. xxjii, f. i 3 ; —- M. çretacea, iid., ib., g ; _M
alga, iid., ib., 10, 1 1 , 12.
(4) Millepora foliacea, EU., Corail., pl. xxx, f, a; — Esc. lichenoides,
Séb., I I I , c , 10; — Esc. lob,ata, Lamo.ur., ad Sol. et El!., pl. lxxii ,
f. 9-12.
(5) Millepora cellulosa, vulgairement manchette de Neptune, EU.,
Corail., pl. xxv, f , d. Daubent.; pl. enl., n° a3 ; — { g reticulata, Mqrl
sill , Hist, mar., pi. xxsiv, f. i 65, 166,
Les AbioNES. ( Adeona. Lamouroux. )
Qui sont des escharres portées sur une tige articuléej il y
fen a d’entières èt de percées de mailles (1).
Troisième tribu ,
LES POLYPIERS NAGEURS,
Dont l’axe est pierreux, mais non fixé.
Les P è n m a t ü l e s . ( P e n n a t u l a . L. )
Ont le corps commun, libre de toute adhérence (2) ,
de forme régulière et constante, et pouvant se mouvoir
par le? contractions rie sa partie charnue, et aussi par
l ’action combinée de ses polypes. Ce corps est charnu ,
susceptible de se contracter ou de se dilater dans ses diverses
parties, au moyen de couches fibreuses qui entrent
dans sa composition ; son axe renferme une tige
pierreuse simple j les polypes ont généralement huit
bras dentelés.
La plupart des espèces répandent une vive lueur
phosphorique.
Quelle que soit la forme générale des perinatules ,
elles ont toujours une de leurs extrémités sans polypes ;
c’est ce que l ’on a comparé a la partie tubuleuse des
plumes d’oiseaux.
(1) Md.grisea, Lamouroux, Sol. et E li., pl. l x x , f. 0; Md.
follicolina , id.
Sur ces genres ainsi que sur plusieurs autres établis d’apres des considérations
assez peu importantes, consultez Vexposition méthod. des
genres des polypiers avec les planches de Solander et Ellis, par Lamouroux.
Paris 1821.
(2) Quelques espèces s’enfoncent dans le sable ou s’embarrassent dans
les replis de divers corps marins , mais ne contractent point d’adhérence
constante.