O / « 2 H 2 ÉCHISODERA1 ES
mer Atlantique (Mynias cyanea , Guy., ]\èg, an., iVy
pl. xv, f, 8(1) ).
L es PitiAPULES. Lam.
Ont un coi’ps cylindrique marqué transversalement
de rides annulaires profondes, terminé en avant par*
une masse elliptique , légèrement ridée en longueur,
percée de la bouclie, et en arrière de l ’anus, d’où sort
un gros faisceau de filaments qui pourraient être des
organes de la génération. L ’intérieur de la bouche est
garni d un grand nombre de dents cornées très aiguës,
placées en quinconce et dirigées en arrière • Fintestin
va droit de la bouche à l ’anus. Le système musculaire
ressemble à celui des holothuries.
On n’en connaît qu’une espèce des mers du Nord
( Holotkuria priapus, L. ), Muil., ZooL dan., XCVI, i
longue de deux à trois pouces.
L e s L i t h o d e r m e s . C u v .
Ont le corps ovale, comprïrtié en arrière, et sa suiv
face est comme incrustée d’une couche de petits grains
pierreux qui y forment une croûte très dure; la bouche
est entourée de tentacules, et les intestins paraissent
avoir des rapports avec ceux des holothuries. Je ne leur
V o is pas d’anus.
Nous n’en connaissons qu’une espèce deslndcsfJJthod.
cuneus, Cuv. ), noirâtre, longue de deux pouces.'
L e s S i p o n c l e s . (Sip g j x c u l u s . G m . )
, 0 n t un corPs cylindrique , alongé , à peau épaisse, »
ridée dans les deux sens ; la bouche a une extrémité
en forme de trompe, qui peut rentrer ou sortir par le
moyen de grands muscles intérieurs , et l ’anus plus ou
( i) Elle a été rapportée par Péron.
SAWS PIEDS.
■2 4ƒ 3rf
moins près de la base de cette trompe. L ’intestin part
de la bouche, va jusque vers l ’extrémité opposée, et
revient en se roulant en spirale autour de sa première
partie. On n’v trouve que du sable ou des fragments de
coquilles. De nombreux vaisseaux paraissent l ’ unir à
l ’enveloppe extérieure, et il y a de plus, le long d’un
des côtés , un filet qui pourrait être nerveux. Deux longues
bourses situées en avant, ont leurs orifices extérieurs
un peu au-dessous de l’ anus , et l ’on voit quelquefois
intérieurement, près de ce dernier orifice, un
paquet de vaisseaux branchus qui pourrait appartenir
à la respiration.
Ces animaux se tiennent dans le sable , sous l ’eau de
la mer, comme les arénicoles, les thalassèmes, et ou
les en retire de même pour servir d’appât.
Il en existe plusieurs espèces encore mal distinguées.
L’une d’elles, Sip. edulis, Nob.; Lumbricus edulis, Gm.,
Pall., Spic. ZooL, X, 1, 7, sert de nourriture aux Chinois
qui habkent Java , et qui vont la chercher dans le sable ,
au moyen de petits bambous préparés (1).
D’autres, assez petites (Sip. levis ,' Sip. verrucosus ,
Cuv. ), percent les pierres sous-marines, et se logent dans
leurs cavités.
L es Bonellies. (B onellia. Rolando. )
Ont le corps ovale, une trompe formée d’une lame
repliée , susceptible d’un extrême alongement et fourchue
à son extrémité. L ’anus est à l ’extrémité opposée
(1) Je ne vois pas en quoi cette espèce diffère du Vermis macrorhyn-
choteros, JRondeL, des étangs salés du Languedoc , qui est le Sipuncülus
nudus de Linn.
Le Sipunculus saccatus paraît n’etre qu’ un individu où l’épiderme
s’est détaché.
Il y en a une espèce où l’épiderme est velu , une autre où la peau est
toute coriace, etc., qui né sont pas citées dans les auteurs.
La mer des Indes en produit une de près de deux pieds de long.
l6*