L es Sclérostomes. Blainv.
Qui ont à la bouche six petites écailles dentelées;
Il ÿ en a un dans le cheval et un dans le cochon.
L es L iorhynques. ( L iorhynchus, R u d . )
Qui ont la bouche en forme de petite trompe (i).
L es Linguatules. (Pentastoma. Rud. )
Ont le corps déprimé et tranchant sur les côtés, où
les rides transversales se marquent par de fortes et
nombreuses crénelures. La peau est mince et faible; la
tête est largeet aplatie; la bouche percée en dessous, et à
chacun de ses côtés sont deux petites fentes longitudinales,
d où sortent de petits crochets. L ’intestin est droit; les
vaisseaux génitaux longs et entortillés. Les uns et les
autres ont leur issue à l'extrémité postérieure. Près de
la bouche sont deux cæcums, comme dans les échino-
rynques. Un filet bictne entoure la bouche, et donne
deux troncs descendants, ou j’ai cru reconnaitre Une
apparence de système nerveux.
Ce genre lie les intestinaux Cavitaires aux parenchymateux.
On en connaît un ( Toenia lancéolé, Chabert; Polysloma
toenioides, Rud., Hist., II, xn, 8-j2; Pentastoma toenioides,
id. Syn., 123), qui atteint jusqu’à six pouces de longueur.
Il se tient dans les sinus frontaux du chien et du
cheval (2). \ 1 2
(1) Rud., Hist., I I , 247 et suivantes.
(2) TV B . La bouche des L inguatules de Froelich, est entièrement semblable
à celle de ce pentaslome. Je suppose donc qu’elles sont du même
genre, quoique je n’aie pu, à cause de leur petitesse, observer leurs intestins.
Tels sont Toenia caprina, 6m ., ou Polysl. denticulatwn, Rud.
Zool., dan., III, ex , l\, S ; — LinguaUilat serrala, 6m. ; Pot. serratam,
Rud. ; Froelich. nat., Forsch., XXIV, IV, 14 , 1S j le même que le Te-
C*est ici q u e paraît de voir se placer
L e Prionoderme. (Prionoderma. Rud.)
Dont le corps et les intestins sont fort semblables,
mais qui a la bouche à l ’extrémité antérieure, simple
et armée de deux petits crochets.
On n’ en connaîtqu’un du silure (Cucullanusascaroides),
Goetz., pl. VIH, f. n-111, Rud., Hist., II, xn (1).
Je crois devoir- placer à la suite des intestinaux de
cet o rdre, mais comme une famille assez différente,
et qui devra être divisée en plusieurs genres quand
on en aura mieux détaillé l ’économie ,
L es L ernées. ( Lernæa. L. )
Dont le corps a à peu près la même organisation intérieure
et extérieure quedansles intestinaux cavitaires
mais est prolongé en avant par un col de substance
cornée, au bout duquel est une bouche diversement
armée, et entourée eu suivie de productions de diverses
formes. Cette bouche et ses appendices s’insinuent dans
la peau des ouïes des poissons et y fixent l’animal. Les
lernées se distinguent encore par deux cordons, quelquefois
médiocres, quelquefois très longs ou mêm,e fort
repliés, qui pendent des deux côtés de leur queue, et
qui pourraient être leurs ovaires (2).
tragtile, Bosc., Bull, des Sc., mai 1 8 1 1 , pl. 11, fig. 1. M. Rudolphi fait
maintenant de ces vers, son genre P entastoma , S yn .,i j î . M . de Blain-
ville préfère le nom de L ingdatule .— Le Porocephalus crotali, Hum-
boldt, Obs. Zool., pl. 26, y appartient probablement.
(Q M. de Blainville fait de ces deux genres son ordre des E ntomo-
NOAIRES APODES ONCHOCÉPHALlSs.
(2) M. Surrirey a trouve dans les cordons d’une lernée des oeufs qui
lui ont paru contenir un animal analogue aux crustacés, et fort différent
de la lernée elle-même. Ce fait, comparé à ce que MM. Audouin et Milne