
comme celle de la plupart des hélices ; sou ouverture est
plus, haute que large, munie d’ un opercule, et sa colu-
melle ombiliquée. Elles vivent dans les eaux douces ou
saumâtres des pays chauds. Leur animal a de longs tentacules
et des yeux portés sur des pédicules de leur base.
Au plafond de sa cavité respiratoire, à côté d’un peigne
branchial, long et unique , est, d’après les observations
de MM. Quoy et Gaymard , une grande poche sans issue
remplie d’air , qui pourrait passer pour une vêssie natatoire
(1).
Les Lanistes, Montf., sont des ampullaires à gi’and ombilic
contourné en spirale (2).
Les Hélicines. ( Helicina. Lam. ) (3)
Seraient par la coquille, des ampullaires à bord de l’ouverture
renversé (4).
Quand ce bord renversé est tranchant , ce sont les Amful-
eines , Blainv., et quand il est en bourrelet mousse, les
Olïgires deSay.
Il y en a une espèce remarquable par un rebord et une
traverse pierreuse à la face interne de son opercule (5).
11 paraît que, dans cesanimaux, les organes de la respiration
sont disposés comme dans les cyclostomes, et qu’ils peuvent
vivre de même à l’air (6).
L es Mélanies. ( Melania. Lam. )
Ont une coquille plus épaisse, à ouverture plus haute il
(1) Hélix ampullacea , L., List., i 3o, 3o; — Bulimus urceus , Brug ,
List., 125, 25.
(2) Ampull. carinata, Oliv., Voyage en Turq., pl. x x x i, f. 7 , copie
Blainv., Malac., xxsiv, 3.
(3) . Montfort a change' le nom d’hélicine en celui de Pitonnille,■ mais
il n’ a pas. été adopté, et on ne peut le citer que pour la synonymie.
(4) U Helicine striée, Blainv., Malac., xxxv, 4-
(5) L ,Helicine nèrilelle, List., lxi, 59, cop. Blainv., Malac., xxxix, 2.
(6) C’est d’après celte circonstance queM. de Férussac rangé ce sous-
penre avec celui des Cyclostomes dans un ordre qu’il nomme Pulmonés
operculés. Voyez la Monographie de ce genre par M. Gray, Zool. journ.,
1 et 2.
que large, qui s’évase à la partie opposée à sa spire. La
columelle n a ni repli m ombilic} la spire varie beaucoup
pour i’alongement.
lies melaniës vivent dans les rivières, mais il n’y en a
point en Francej leur animal a de longs tentacules et les
yeux sur leur côté extérieur, vers le tiers de la longueur
(1).
Les Rissoaires. ( Rissoa. Freminv. Acmea. llartm. j
Diffèrent des mélanies parce qûe les deux bords de leur
ouverture s’unissent dans le haut (2). ‘
Les Me'lanopsides. ( Melanopsis. Férussac. )
A peu pies de la forme des mélanies , èh diffèrent par une
callosité à la columelle et un vestige d’échancrure vers le. bas
de 1 ouverture, qui semble indiquer un rapport avec les
vis (3).
Les Pirènes. Lam,.
Ont non-seulement,ce petit sinus vers le bas, maison leur
on voit un second à la partie opposée,(4).
Ces deux sous-genres vivent, comme les mélanies, dans les
îivieres du midi de l’Europe et des pays chauds.
(t) Mélanie thiare {Melania amarula , L am .), Chemn., Tab. 134,
% . 1218 et 1219; de Hic. de France, de Madagascar.
Aj. Met. trühcala,, Lam., EncyçL, pl. 4 5 8 , fig. 3 _ Mel.
coarctata , id., Encycl., pl. 458 , fig. 5 , a-b , et un grand nombre d’espèces
fossiles, parmi lesquelles Mël. semi-placata, Defr. ; _ M é l
Cuvieri, Desh., Coq. foss. des env. de Paris , tom. I I , pl. x u , fip-, i_a
— Mél. costellata, Lam.
(2) M. de Freminville en décrit sept espèces dans le nouv. Bullet, des
Sc. nat.de la Soc, phil., année i 8 i 4 ,p . j . e tM . Audouin'trois dans
l’ouvrage d’Egypte : Biss. FreminAllü ,1 Coq., pl.» m , fig. 20; _ Hiss.
Desmarestii, ibid, 21 ; — Biss. d’O/iig-mV ,W d ; fig. 22.
(3) Mêla nop s idc buccinoïde [Melan. buccinoïdea) , Feruss., Mém. de
la Soc. d’hist nat. de Paris, tom. I, pl. vit, fig.. 1-11, etc. Voyez Sowerby;
22e livraison'. "
(4 ) P ‘ rènetéréèràîe (p ir .te r eb ra lis ), Lam.; Lister, Tab. j i | , fig. 10,;
~ P i r . Madagascariensis , Encycl., pL- 458-^ fig. 2, a, b, etc.