trouve dans tous les individus est enchâssé dans les intervalles
des intestins, et les oeufs sortent par un canal replié
qui aboutit a un petit troua côté de la verge. Ces animaux
exercent un accouplement réciproque.
La douve des moutons se multiplie beaucoup quand ils
paissent dans des terrains humides, et leur occasion»
l’hydropisie et la mort(i).
M. Rudolphi fait une division qu’il nomme Echinostome
des espèces qui ont en avant un petit renflement aimé de
crochets (2).
L es Holostoma. Nitzseh.
Ont une moitié du corps concave et disposée, de façon
à servir tout entière comme de ventouse. Leurs orifices
paraissent d’ailleurs assez semblables à ceux des
distomes.
On en trouve dans quelques oiseaux. Il y en a un dans le
renard.
Les Polystoma. Zeder. ou plutôt Hexastoma.
Ont le corps déprimé , lisse, et six ventouses rangées sur
une ligne transverse sous le bord postérieur.. Leur bouche
parait être à l’extrémité opposée.
On en a trouvé dans la vessie urinaire des grgnouilles,
dans 1 ovaire de la femme , suï les branchies de quelques
poissons (3) , dans la cavité nasale de certaines tortues.
(1) Voyez pour les autres espèces Rudolph.hist. I I , part. 1 , p. 357 ,
et Syn., 9 2 , et pour l’organisation, les observationes anat. de Distomate
hçpcttico , et lanceolato de M. Ed. Mehlis., Gotting, i 8î 5 , in-fol.
( 2 ) M. de Blainville en f a i t s o n genre E c h im o s t o m j e .
(3) Po ly st. integerrimum, Rud., pl. v i , 1-6, genre Hexatuir^ die ,
Treutler; P . pinguicola; — P . thynni, Laroche, nouv. Bull, des
Sc.,mai 1811, pl. n, f. 3, genre Hexacotyle deBlainv. — Poly st. Midas,
Kull et Van Hasselt (Allg. Koust. en Latlerbode, n ° 6 ) , et Bull, des
$Ç, nat. deFe'russac, 1824, tom.‘ 2 , p. 3 10.'
Les Cyclocotyles. Qito.
Ont huit ventouses formant un cercle presque complet
sous l ’arrière du corps, qui est large, et porte en avant
une petite trompe.
On n’en connaît qu’urf très petit, pris sur le dos de
l’orphie ( Cycl. bellones,, Ott., Nat. ac. eur., XI, part. 2,
pl.’XLI, f. a. J,
Je rapproche aussi des douves un sous-genre que je nomme
Tristome. (Tristoma. Cuv. )
Leurs corps est un disque large et plat 5 à sa face inférieure
est en arrière un grand suçoir cartilagineux, qui ne
tient au corps que par un court pédicule, et sous son bord
antérieur s’en trouvent deux petits entre lesquels un peu en
arrière est la bouche. Dans le parenchyme du corps rampe
un vaisseau circulaire ramifié, dont la nature est difficile à
déterminer.
Une espèce d’un pouce et plus de largeur, colorée en
rouge vif ( Tristoma coccineum, Cuv.), s’attache aux branchies
de plusieurs poissons de la Méditerranée, tels que la
môle, le xipliias, etc. (1).
Un des genres les plus extraordinaires cle cettç
famille est celui des
Hectocotyles. Cuv.
Vers longs, plus gros et comprimés à l ’extrémité anté-
(1) Lamartinière en a trouvé un très semblable, mais gris , sur un dio-
don, près de Nootka-Sound. M. Bosc en avait fait son genre Capsala,
nouv. Bullet, des Sc., 1811, etM. Oken son genre Phylline, Zool., pl. x.
Voyez Journal de phys., sept. 1787, pl. 11, f. 4 , 5 . On peut y joindre le
Tristoma elongatum de Nitscli., o u N itsciiia deBær., Acad, des Cur. de
la nat-., XIII, 2Bpart., pl. xxxn, f. i - 5. — I’A xine de l’Orphie, Abildg,
Soc. d hisl. nat. Copenh., I I I , part. 2 , pl. v i, f. 3 , semble un tristoma
a corps très alongé, à ventouses postérieures très grande, et les antérieures
très petites.