une seule tête, lisse développent surtout dans les memJ
branes et dans lacellulosité des animaux.
Il y en a une espèce qui se multiplie dans un grand
nombre de quadrupèdes , surtout de ruminants ; c’est
YHydatide globuleuse ( Taenia ferarum; — T. caprina;—
T. ovilla; — T. vervecina•,— T. bovina;-~-T. aprv,— T. glo-
bosa. Gm. ) Goetz.XXIÎ, A B. Èncycl. XXXIX, i-5.
Une autre est fort commune dans les lièvres et les lapins
, V Ifydat. pisiformê ( Tamia cordata | — T. pisifor-
mis ; T. utricularis ), Gin., Goetz.,XVlII, A. B. ; Encvcl.
XXXIX/ 6-8.
Mais la plus célèbre est celle qui se tient entre les fibres
dés muscles des cochons, et produit ce que l’on nomme la
ladrerie ( Tamiacellulosce et T.Jinna, Gm.),B1 umenb. Abb.,
4e cah. pl. 3g. Elle est petite, et se multiplie excessivement
dans cette maladie dégoûtante , pénétrant jusque dans le
coeur, dans les yeux, etc. 11 paraît qu’on en a observé de
semblables dans quelques singes et mêmé dans l’homme ;
mais on dit qu’il ne s’en trouve jamais danâ le sanglier
sauvage (i).
L’Acrostome { Le Sauvage , Ann. des Sc. nat.), est très
Voisin de ce genre. U vit dans l’amnios des vaches.
Les Coenures, (Coenübus. Rud. )
Ont plusieurs corps et plusieurs têtes tenant à la
même vessie.
On en connaît une espece bien célèbre [Taenia cerebra-
lis , Gm. ) , Gcetz., XX , A. B., Encycl. XL , i -8 , qui se
développe dans le cerveau des moutons, détruit une
partie de sa substance, et leur cause une sorte de paralysie
qui a été appelée le tournis, parce qu’elle les fait
tourner involontairement de côté comme s’ils avaient des
vertiges. On en a vu aussi dans les boeufs et d’autres ruminants,
ou elle produisait les mêmes effets. Sa vessie a
( i) Pour les autres espèces , voyez Rud. ent.,.JI, part. 1 1 , p. 2i 5, et
El., 179;
quelquefois la grosseur d’un oeuf ; ses parois sont très
minces, fibreuses et montrent des contractions sensibles
Les petits vers sont à peine longs d’une demi-ligne, et
rentrent dans la vessie par contraction (1).
L es Scolex. (S colex. Mull.)
Ont le corps rond, pointu en arrière, très contractile
, terminé en avant par une espèce de tête variable,
autour de laquelle sont deux ou quatre suçoirs, quelquefois
en forme d’oreilles ou de languettes.
On n’en connaît que de très petits, tirés de quelques
poissons (3).
J’en ai vu un grand ( Scol. gigas , Guv. ) qui pénétré la
chair de la castagnole (Spams raii, L. ) , et dont la partie
moyenne du corps est renflée en une vessie qui , dans
1 état de vie , se rétrécit ou s élargit alternativement dans
son milieu. G’est legymnorhynchus reptans, Rud., Syn. 12c.
La quatrième famille,
L es CESTOIDES.
Comprend ceux où l’on n’observe point de suçoirs
extérieurs.
On n! V connaît qu’un genre,
Les L igules. (Ligula. Bloch.)
Ce sont, de tous les intestinaux, ceux qui paraissent le
plus simplement organisés. Leur corps ressemble à un
long ruban; il est plat, obtus en avant, marqué d’une
strie longitudinale, et finement strié en travers. Ou
n’y distingue point d’organe extérieur, et à l ’intérieur
( 1 ) Ici devrait probablement venir le genre E chiuococcus , Rud. IJ
part. I I , p. 247 ; mais je 11e l ’ai point observé et ne m’en fais point une
idée assez claire pour le classer.
(2} Voyez Rudolpb., Hist., II. part.
TOME III.
, p. 3 , et Syn , 128.
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