des adultes , auxquels il cause des démangeaisons insupportables
à l’anus. 11 ne passe guère cinq lignes, est plus
épais en avant (i).
L es Strongres. (S trongylus. Müll. (a))
Ont le corps rond, et l’anus enveloppé, dans le mâle,
par une sorte de bourse, diversement configurée, et
d où sort un petit filet qui paraît servir à la généx'ation.
La femelle manque de ces derniers caractères, ce qui
pounait quelquefois la faire prendi’e pour un ascaride.
Il y a .de ces slrongles qui Ont des cils ou dentelures à la
bouche. Tel est
Le Strongle du cheval. ( Str. equinus. Gm. Str. armalus.
Rud.)Müll. Zool. dan.lI.xLii.Enc,. méth. XXXVI.7-15.
Long de deux pouces, à tête sphérique dure , abouche
garnie tout autour de petites épines molles; la bourse du
male divisée en trois feuillets. C’est le plus commun de
tous les vers du cheval; ii pénétré jusque dans les artères,
où il occasione des anévrismes. On le trouve aussi dans
l’âne et le mulet.
D’autres n’ont autour de la bouche que des tubercules ou
des papilles.
Tel est surtout
Le Strongle géant. (Strongylus gigas. Rud. Ascaris viscera-
hs et Asc. renalis. Gmel. ) Redi. An viv. in An. v i v .
p i . YIIl et IX. Le D i o c t o p h y m e . Collet-Meygret. Journal
de Phys. LV. p. 458.
Le plus volumineux des vei’s intestinaux connus; il a
jusqu’à deux et trois pieds de long et davantage , et la
grosseur du petit doigt ; ce qu’il y a de plus singulier,
c’est qu’il se développe le plus souvent dans l’un des reins
des divers animaux, comme du loup, du chien , de la 1 2
(1) Voyez , pour le* ascarides des animaux, Rudolph., Hist,, I I , 128
et suivantes, et Syn., p. 37 et suiv.
(2) Xzpoyfo'kot-, rond.
marte, et même de l’homme , s’y tenant tout replié sur
lui-même, faisant gonfler cet organe, y détruisant le
parenchyme, et causant probablement des douleurs atroces
à l’individu où il s’est logé. On en a rendu quelquefois
par les urines lorsqu’ils étaient encore petits. Il habite
aussi quelquefois dans d’autres viscères. On le trouve souvent
du plus beau rouge; il a six papilles autour delà
bouche ; l’intestin est droit et vidé transversalement,
l’ovaire simple, trois à quatre fois plus long que le corps,
communiquant au dehors par un trou un peu en arrière
de la bouche , et à ce qu’il paraît donnant de son autre
extrémité dans l’anus. Un filet blanc très fin qui xègnele
long du ventre a paru à M. Otto être le système nerveux
(1).
On a distingué réceipmeot des ascarides et des
slrongles
Les Spiroptères.
Dont le corps .se termine en spirale entourée de deux
ailes, d’enti'e lesquelles sort le pénis (2).
On dit que l’on en trouve quelquefois une espèce dans
la vessie de l’homme.
11 y en a une dans la taupe ( Sp. strumosa , Nitsch.) qui
s’enfile dans un anneau qu’elle perce dans la veloutée de
l’estomac et s’y retient par un petit tubei’cule.
L es Physaloptères.
Où 1 extrémité postérieure a une vessie entx’e deux
petites ailes, et un tubercule d’où part le péais (4).
(1) Otto, Magaz. de la Soc. des nat. de Berlin, VIIe année, 1816 ,
p . 225, pl. v.
Voyez 1 pour’les autres''slrongles, Rud., Syn., 3o.
(2) Rud., Syn., p. 22.
(3) Nitsch., M*onog., Gm., Hai. Sax., 1829.
(4) Rud., Syn., 29.