fait d’abord, le haut patronage, et c’était en outre une nouvelle
et suffisante preuve de la généreuse protection que vous
accordez au progrès des sciences et de l’art dont vous êtes un
si digne représentant. Souffrez donc, Monsieur le Ministre,
que je voie dans cet excès de faveur, un avantage qui me soit
personnel, et que je vous en adresse ici mes remercîments, en
protestant de nouveau du respectueux dévouement avec lequel
j’ai l’honneur d’être,
De Votre Excellence,
Le très-humble et très-obéissant serviteur,
T. LEFEBVRE.
PRÉFACE
Dans l’Avant-propos placé en têté de la Relation
historique on a vu de quelle manière ce voyage
a été entrepris, et dans cette relation elle-même
les tristes événements qui l’ont signalé : il reste
maintenant à exposer les résultats qu’il a produit^
sous le point de vue scientifique, résultats q u i, il
faut bien le dire, se sont ressentis nécessairement
des pertes au prix desquelles ils ont été achetés.
Néanmoins, si le lecteur y trouve encore quelque
intérêt, il voudra bien en savoir gré d’abord à la
mémoire de mes amis, et ensuite au dévouement
des gens de talent qui ont mené à fin leur travail
ni. ' a