talo, Addirake, Aïbète, Atsemorène. Je passai
huit jours dans ce dernier village et je rebroussai
chemin vers Dongollo. De là j’allai à
Sossoubé Gabia dans la vallée de Selheu ; de Sos-
soubé je vins au Ouéri, du Ouéri à Tsédia, à
Hahaïlé, à Logoumte , à Adoua enfin, où je fus de
retour le 20 octobre. Quelques jours après M. Vignaud
se rendit à Messoah, et je restai avec M. Petit
à Adoua jusqu’au 10 décembre. M. Petit alla à
cette époque conduire ses collections à Messoah,
et quelques jours après je partis moi-même pour
Tchélatchékané, d’ôù je revins au commencement
de janvier 1842 pour repartir ensuite à
Messoah. Je passai la journée du 26 à Béeza, le 27
et le 28 à Gondet, le 31 à Ambazareb, le 1er février
à Chaha, le 2 à Eguela Goura, le 4 à Kayékor,
le 5 à Ayederesso, le 6 à Medeumnar, le 7 à
Aïlate, le 10 j’étais à Messoah réuni à mes compagnons.
Nous repartîmes le 20 pour remonter sur les
hautes terres et passâmes par Maye Tota, Oye Né-
gousse, Embétokhane, Medeumnar, Ayederesso,
Kayékor, Eguela Goura, Maye Otsa, Chaha, Kou-
dofelassi, Addis Addi, Ennahoyala, Beitmariam,
Ennadara, Adde Haoui, Adde Kasmo, Adde Legasse,
Addi Hoala, Gondet, la rivière Mareb,
Amba Christos, Béeza.
Nous arrivâmes dans cette ville le 3 mars. Nous
fûmes obligés de nous y arrêter, vu le désordre
qui régnait dans le pays. C’est alors que nous eûmes
recours à la protection de Balgada Aréa : nous
dépêchâmes vers lui un de nos domestiques, et nous
attendîmes son retour pendant quinze jours, dont
nous profitâmes pour étudier soigneusement les
alentours. Le 18 mars no u s quittâmes Béeza avec un
guide de Balgada Aréa, et nous allâmes à Atebidéra
en passant par Assa, Chahaguené, Adoua, Assaye,
Gueddiba, Enzate, Serhi, la rivière Ferasse Maye,
Tsédia, Dabba Guezâye ,'le Ouéri, l’Ambaloule,
Adde Mogati, Tada Amba, Sossoubé, Atebidéra.
Nous y arrivâmes le 28 mars ; j’y laissai mes compagnons
et en repartis le 1er avril 1842, me dirigeant
sur Tchéleukot par Aïkamessal, Berki, la rivière
Agoula, la rivière Ouabi, Aréna, Doullo, Derba,
Elkèle. Je quittai Tchéleukot le 4, et pris par la vallée
d’Afgole, Antalo, Saharte, le vallon d’Ouaza,
où je restai du 10 au 15. Puis je gagnai une montagne
située à un mille au nord de Sameré, et j ’y
demeurai jusqu’au 23. De là je passai au plateau de
Zelkaba, puis à la vallée de l’Agabate, le plateau
de l’Enderta, près de la ville de Débri ; de là encore
j’allai à Dehane, dans la plaine de l’Enderta,
et le 30 à Egréomber, d’où je vins à Tchéleukot
rejoindre mes compagnons, qui étaient arrivés
d’Atebidéra. Le 11 mai nous allâmes tous ensemble
à Ouagri Ariba, dont les terrains pré