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R E N S E IG N EM E N T S
DU DEBTERA BESABEU.
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Les observations de ce debterâ portent sur les provinces
du Choa et de Boulga.
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Voici comment il s’exprime :
Ces pays s’abaissent vers le Nil et sont coupés par
quelques fissures, entre lesquelles il faut remarquer
celles de la Djemma et du Ouantchite. Les parties supérieures
de cette pen te sont froides, déboisées ; leur seule
richesse consiste en troupeaux ; les moutons surtout y
sont d’une belle n a tu re , et leur toison sert à fabriquer
des vêtements et des tentes. A mesure que l’on descend,
on voit se développer la végétation et les cultures;
mais les ravins seuls sont boisés., si l’on excepte quelques
vallons, où l’on trouve des bouquets de haute
futaie d e l’espèce d’arbres appelés zegba (podocarpus).
Dans ces localités, les villages sont très-rapprochés ;
mais les grands centres de population y sont moins
nombreux que dans la province d ’Ifate.
VOYAGE EN ABYSSINIE. 135
Voici les villes que m’a nommées le debtera :
Guéché. — A sept jours de marche d’Angolola: c’est la
plus septentrionale du Choa. Elle donne son nom à
un grand d istric t, dans lequel commence le ravin
du Ouantchite.
Sédi. — Bâtie en p la in e , à deux journées de Guéché.
Menze. — Capitale d’une petite province que gouverne
la mère de Sahelé Sellassé.
Gouxi. — Dans une vallée dont les eaux vont se jeter
dans la fissure de Ouantchite.
Abilane. — Dans le district de Gour, à peu de distance
du torrent de Zouatcha.
Mouche. — Presque aussi grande que Gondar : elle n ’est
qu à deux journées d’Angolola, dans une plaine.
Abbamoti. — Au milieu d ’une belle prairie, également
à deux journées d ’Angolola.
GounaGoumte. — Ville assez considérable, à une journée
d’Angolola.
Legüida. — Un peu plus grande qu’Adoua. Les alentours
sont bien cultivés et produisent le meilleur blé
du Choa.
Quofouacha. — Auprès du sommet de la chaîne éthiopienne
, non loin du revers qui conduit à Ankoler.